LES JEUNES ET L’ALCOOL
(1° partie)
La Bible dit : « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses ; quiconque en fait excès n’est pas sage. » (Proverbes 20.1). C’est pourquoi Dieu trace, pour les jeunes et les moins jeunes, la voie de la sagesse : « Ne sois pas parmi les buveurs de vin...Car l’ivrogne et celui qui se livre à des excès s’appauvrissent, et l’assoupissement fait porter des haillons. » (Proverbes 23.20-21)
Des statistiques inquiétantes
En France, on commence à boire de plus en plus jeune avec des conséquences parfois graves.
Chez les moins de 16 ans, en dix ans, la consommation a doublé. Ils sont 13 % à boire de l’alcool plus de dix fois par mois.
A l’entrée au collège, 60 % des enfants ont déjà goûté à l’alcool.
30 à 40 % des premières relations sexuelles ont lieu sous alcoolisation.
L’alcool est impliqué dans la moitié des accidents mortels des adolescents et des jeunes adultes.
2,1 % des garçons de 17 ans boivent de l’alcool quotidiennement et 50 % des filles de 17 ans ont déjà été ivres au moins une fois dans leur vie.
Sociologie de la consommation des jeunes adolescents
A 17 ans, l’alcool est la substance psychoactive la plus consommée.
- Consommation régulière d’alcool : 11% des jeunes âgés de 17 ans déclarent boire régulièrement de l’alcool.
- Consommation d’alcool le week-end avec de amis plutôt que la semaine en solitaire chez ces mêmes jeunes.
- Lieux de consommation privilégiés : domicile (privé, ami ou parental) et débits de boissons (bars, pubs puis discothèques) sont cités avant les lieux publics ouverts. L’école arrive ensuite.
- Consommation régulière et croissante d’alcool plus importante dans les milieux socio-économiques plus élevés. (Ressources financières)
- Consommation régulière et croissante d’alcool plus importante dans les familles où les deux parents ne vivent pas ensemble, ou dans lesquelles les enfants vivent séparément des parents (internats).
Augmentation des ivresses répétées
- 57% des jeunes de 17 ans déclarent avoir été déjà ivres au cours de leur vie.
- 49% l’ont été au cours des 12 derniers mois.
- Un jeune de 17 ans sur dix, a été ivre au moins une fois au cours des douze derniers mois. Ivresses répétées moins importantes que chez nos voisins européens.
- Ivresses masculines. Les garçons sont presque trois fois plus nombreux que les filles à avoir connu au moins 10 ivresses dans l’année.
Une histoire qui pourrait être la tienne ?
Vers une heure du matin, Kevin et Joan descendirent l’escalier sur la pointe des pieds. Kevin fit traverser la pièce à son copain, et ils se retrouvèrent dans ce que son père appelait son bureau, bien qu’il n’y travaillât jamais.
Un cliquetis métallique retentit dans la pièce. C’était Kevin, douze ans, qui tournait la clé du placard à alcools de son père.
- « Il va s’apercevoir que tu as fouiné là », l’avertit Jason.
- « « Sûrement pas, objecta Kevin. Je ne prends que ce qu’il ne peut pas remarquer. »
Il écarta quelques flacons et saisit une bouteille de vodka. Il dévissa le bouchon, mit la bouteille dans sa bouche et avala une pleine gorgée du liquide.
Il la passa à Jason, et tous deux sirotèrent encore quelques gorgées avant de remettre la bouteille dans le placard.
L’aventure nocturne avec Jason ne tarda pas à devenir régulière, chaque fois que Jason vint passer la nuit chez son copain. Peu de temps après, Kevin se mit à aller boire l’alcool dans le placard de son père même quand il était seul. A l’âge de quatorze ans, il en buvait tous les jours.
Il avait peu d’amis à part Jason, et il passait la plupart de ses soirées tout seul pendant que son père restait tard au travail et que sa mère allait écouter des études bibliques à l’église ou se promener un peu partout. Kevin se sentait très seul, il s’ennuyait à mourir, et la boisson l’aidait à combler son vide intérieur. Grâce à l’alcool, il se sentait mieux, plus euphorique.
Ni son père – que Kevin suspectait d’être alcoolique – ni sa mère ne semblaient remarquer que l’alcool baissait très vite dans la maison. En tout cas, jamais ils ne firent de commentaire à ce sujet.
L’alcoolisme est avant tout un monstre redoutable qui t’entraîne vers l’enfer. La Parole de Dieu déclare : « Les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité...l’ivrognerie...ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » (Galates 5.19-21) Aussi, est-il important que Dieu agisse dans ta vie et te délivre de cette chaîne.
Il est écrit : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu... et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.» (Romains 6.12-14) ; et encore : « Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité...Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Romains 13.13-14)
Dieu a le pouvoir de te rendre libre. Rien ne lui est impossible. Ils sont nombreux ceux et celles qui peuvent témoigner de leur délivrance de l’alcool par la puissance de Dieu. Pourquoi pas toi ?
Les causes de l’alcoolisme
Les problèmes complexes ont rarement des causes simples, et l’alcoolisme est très complexe. Les médecins et les psychiatres ont diverses théories à ce sujet, mais voici quelques facteurs-clé généralement reconnus par tous :
Le facteur physiologique. De nombreuses études tendent à prouver que l’alcoolisme a une source physiologique. Certains personnes sont prédisposées dès leur naissance à devenir alcooliques. Cette prédisposition ne sera jamais découverte par ceux qui ne consomment pas d’alcool, mais pour des raisons physiologiques, ceux qui y touchent ne réagiront pas de la même façon que leurs amis face à l’alcool.
Le milieu. On a remarqué que trois facteurs peuvent favoriser l’alcoolisme :
a) Les modèles parentaux. La façon dont les parents se conduisent influe souvent sur le comportement de leurs enfants. Lorsque les parents s’enivrent ou se droguent, cela pousse parfois leurs enfants à une abstinence totale, mais le plus souvent, ils suivent les traces de leurs parents. On a estimé que sans intervention, 40 à 60 % des enfants d’alcooliques le deviennent eux-mêmes.
b) L’attitude des parents. Le laxisme ou le rejet des parents peut provoquer l’alcoolisme. Quand les parents ne se soucient pas que leurs enfants boivent et ne se préoccupent pas des dangers de la drogue et de l’alcool, les enfants courent de grands risques.
c) L’influence culturelle. Si le milieu dans lequel évoluent les jeunes condamne sans appel l’alcool et la drogue, la plupart d’entre eux s’en abstiennent. Chez les Italiens et les Juifs, par exemple, les adolescents ont le droit de boire, mais l’alcoolisme est condamné et les jeunes savent généralement se modérer. Par contre, dans d’autres cultures, on tolère davantage l’alcoolisme. Comme il est à la mode, beaucoup de jeunes en prennent l’habitude.
Les influences extérieures. Autres facteurs prédisposant à l’alcoolisme : ambiance familiale malsaine, pression du groupe et stress dû aux problèmes sociaux. Beaucoup de gens, évidemment, ont enduré la pression du groupe ou de graves ennuis sans devenir alcooliques, mais ces facteurs peuvent inciter les jeunes à « noyer leur chagrin » dans l’alcool.
Dans notre prochain article, nous parlerons des effets de l’alcoolisme.
(à suivre)
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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