06 - L'ATTIRANCE DE JESUS

 

L'ATTIRANCE DE JESUS

 

« Entraîne-moi après toi ! Nous courrons ! »

(Cantique des cantiques 1.4)

 

          Le Cantique des cantiques est composé de trois actes différents. Le premier (1.1 à 4) se déroule dans l'intérieur du palais royal.

 

          Certains n'ont voulu voir dans ce livre que deux personnages : le roi Salomon et la Sulamithe. Les huit chapitres raconteraient une histoire d'amour entre ces deux personnes. Mais les expressions employées dans certains passages peuvent alors être choquantes pour le sens moral et le bon goût. Si cette interprétation du Cantique était exacte, de nombreux passages deviendraient tout à fait incompréhensibles, et notamment la fin du Cantique. En effet, la manière avec laquelle la Sulamithe s'adresse à Salomon nous montre clairement que le roi n'est pas son bien-aimé. Jugez plutôt:

          « Salomon avait une vigne à Baal-Hamon; il remit la vigne à des gardiens; chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent. Ma vigne, qui est à moi, je la garde. A toi, Salomon, les mille sicles, et deux cents à ceux qui gardent le fruit ! » (8.11-12).

 

          L'étude approfondie du Cantique fait apparaître, non pas deux, mais trois personnages principaux. Ils sont le symbole de trois « personnages » d'un ordre beaucoup plus élevé, dont la relation forme le fond de l'Histoire sainte tout entière.

 

          Ces trois personnages sont : le roi Salomon, la Sulamithe, et le berger.

 

          Le berger, c'est le Seigneur lui-même.

 

          Salomon est la personnification de la royauté terrestre en Israël, une royauté séductrice et corruptrice. Nous en reparlerons ultérieurement.

 

          La Sulamithe est le principal personnage du Cantique, lui aussi symbolique. Ce nom n'apparaît que dans le verset premier du chapitre sept. Il est comme un féminin de celui de Salomon. Il renferme une allusion à la situation présente de la jeune fille. « Salomon » et « Sulamith » sont deux noms qui viennent du mot « Shalom » signifiant « paix ». Voyez à ce sujet Cantique des cantiques 8.10: « J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix .»

          Ce mot « Shalom » vient lui-même du verbe « Shalam » qui veut dire « être intact, accompli ». Dans l'original hébreu, le mot renferme une idée plus large que notre mot « paix » en français. Il désigne un état heureux, le bon état des choses sous tous les rapports, de telle sorte que les deux noms qui en dérivent pourraient se traduire ainsi: « Salomon », le « prospère », ou même « l'accompli »; « Sulamith », la « prospère », « l'accomplie ».

 

          Quel est le grand enseignement du Cantique ? Sulamith est tentée par le faste royal, mais elle reste attachée au berger qu'elle aime. C'est l'amour qu'Israël aurait dû manifester pour son Seigneur; amour personnifié dans un être, la Sulamithe. Cette jeune fille représente l'Israël idéal.

 

          L'approche de trois personnages, et non de deux, offre alors une perspective de riches enseignements pour notre vie spirituelle.

 

          D'autres personnages secondaires apparaissent dans le Cantique. Les « filles de Jérusalem » représentent le peuple réel, concret, l'Israël charnel fasciné par la gloire de Salomon. Il existe un grand contraste entre l'Israël charnel et l'Israël selon l'Esprit; tout comme entre l'Église charnelle, séduite par le monde, et celle qui marche selon l'Esprit de Dieu.

 

          Le Cantique présente donc une analogie avec la grande histoire nationale d'Israël dans laquelle Salomon a occupé une place importante.

 

          Le Berger céleste a choisi Israël pour son peuple particulier. Il l'a comblé de soins, et de sa résidence invisible, il dirige constamment son histoire. Dans le Cantique, le berger possède le cœur de la Sulamithe. Il est plein de bonté, de sagesse, de beauté. Son amour pour la jeune fille a rendu cette dernière capable de surmonter les puissantes séductions de Salomon.

 

          Quel est l'enseignement qui se cache, dans le Cantique, derrière la tentative de séduction ? C'est le rôle joué, à l'égard d'Israël, par le caractère fastueux, licencieux de la royauté; une royauté qui a exercé une influence corruptrice sur le genre de vie autrefois simple et patriarcal du peuple de Dieu; et ce, par l'étalage de richesse et de grandeur terrestre.

          Notons que la même séduction s'exerce contre l'Église. Nous aurons l'occasion de revenir amplement sur cet enseignement. Le Cantique révèle l'amour de notre Berger pour nous, l'amour fidèle que nous lui devons en retour, et la séduction du monde et de son présent roi. Rappelons-nous comment Satan osa tenter Jésus. « Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. Jésus lui dit: Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (La Bible, évangile de Matthieu 4.8-10).

          Dans sa lettre, Jacques nous met en garde contre l'amour du monde: « Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (La Bible, épître de Jacques 4.4).

          L'apôtre Jean nous adresse le même avertissement: « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (La Bible, 1° épître de Jean 2.15-17).

          Enfin, souvenons-nous de l'enseignement de Christ: « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (La Bible, évangile de Matthieu 6.24).

 

Entraînés, mais vers quoi ?

 

          Paul a rappelé le passé des chrétiens de Corinthe: « Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon que vous étiez conduits » (La Bible,1° épître aux Corinthiens 12.2).

          Le monde ne séduit pas que les païens. Il entraîne également le chrétien charnel. C'est pourquoi l'apôtre Pierre nous exhorte en ces termes: « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (La Bible, 2° épître de Pierre 3.17).

 

          « Entraîne-moi après toi ! Nous courrons ! Le roi m'introduit dans ses appartements » (La Bible, Cantique de cantiques 1.4). La jeune fille se trouve donc là dans une sorte d'exil; exil doré, puisque Salomon l'introduit dans son somptueux palais. C'est alors que le cœur de cette bien-aimée crie vers son berger absent. Il vit en elle. Elle sait avec certitude qu'il l'embrassera. Elle s'enivre de son parfum, de son nom, et des charmes de sa personne. Et maintenant, elle soupire après lui. Elle crie vers lui. Elle désire ardemment qu'il l'emmène, qu'il l'arrache à sa pénible situation : « Entraîne-moi après toi ! ». Un célèbre négro spiritual chantait : « Évasion, évasion, évasion vers Jésus ! »

 

Entraîne-moi

 

          Jésus nous a entraînés par sa croix. « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. - En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir » (La Bible, évangile de Jean 12.32-33). C'est notre condition de rachetés. Dieu est l'aimant qui permet aux âmes d'être attirés vers Jésus. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire », a dit Jésus (La Bible, évangile de Jean 6.44).

 

          Jésus nous entraîne par sa parole. « Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix...Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent » (La Bible, évangile de Jean 10.4,27). C'est notre condition de disciples. Cette vie se vit par la foi. « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une s grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et consommateur de la foi... » (La Bible, épître aux Hébreux 12.1-2).

 

          Jésus nous entraîne dans son service. « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (La Bible, évangile de Jean 12.26). C'est notre condition de servantes et de serviteurs.

 

          Il nous entraînera sans fin dans sa félicité céleste. « L'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux...Ils suivent l'Agneau partout où il va » (La Bible, Apocalypse 7.17; 14.4). C'est notre condition d'élus.

 

          « Entraîne-moi après toi ! » Une autre traduction dit: « Tire-moi... » Bien-aimés, nous devons constamment nous maintenir dans l'énergie spirituelle de Christ pour ne pas succomber aux multiples tentations de ce monde. C'est notre condition d'athlètes spirituels. Paul déplora le déclin des Galates: « Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité ? Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle » (La Bible, épître aux Galates 4.7-8).

 

          Si l'influence de Jésus ne nous entraîne pas derrière lui, il en est d'autres qui nous entraîneront certainement loin de lui !

 

Les raisons d'un tel désir

 

          La Sulamithe recherche l'influence personnelle de son bien-aimé. Elle désire le suivre avec ardeur. Pourquoi ? C'est une preuve de son amour pour lui.

          C'est aussi une preuve de sa consécration à lui. Au sujet de la consécration à Christ, l'apôtre Paul déclarait: « Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus... » (La Bible, Actes des apôtres 20.24).

          C'est enfin une preuve de son intelligence spirituelle. Christ attend de nous cette même intelligence. Souvenez-vous: « Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter ? Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ?...C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (La Bible, évangile de Jean 6.60-68). La voilà, la vraie intelligence spirituelle: se laisser entraîner par Jésus.

 

          Ce ne sont pas les peines d'ici-bas qui doivent nous pousser vers Jésus, mais les joies célestes. « Nous courrons ! », dit la Sulamithe. Ainsi, elle veut courir; mais non pas seule. Elle désire le faire avec le bien-aimé dont la présence la hante, et qui doit l'arracher à la nuit, à l'humiliation de l'exil. Frères et sœurs en la foi, à quoi nous servirait-il de courir sans la présence de Jésus à nos côtés ? L'épître aux Philippiens a quelque chose d'intéressant à nous enseigner à ce sujet. Tout d'abord, Paul parle de l'influence qu'exerce Christ sur sa vie: « Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ » (La Bible, épître aux Philippiens 3.8).

          Quelques lignes plus loin, il fait mention de sa course avec Christ: « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (La Bible, épître aux Philippiens 3.12-14).

          Engagé dans cette voie avec Christ, il peut en entraîner d'autres: « Au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas » (La Bible, épître aux Philippiens 3.16). Nous sommes là dans la réalité spirituelle dont les premiers versets du Cantique des cantiques ne sont que le symbole. Quelle merveilleuse unité d'inspiration dans l'Écriture !

 

Les degrés d'amour pour Christ

 

          La Sulamithe désire la plus complète intimité que le bien-aimé veut d'ailleurs lui accorder.

 

          De la même façon, le Seigneur désire lui aussi que nous nous réjouissions en lui, que nous nous souvenions de son amour meilleur que le vin. Dieu ne tarde pas à satisfaire de tels désirs qui sont les plus élevés et les plus spirituels. « Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d'un amour inaltérable ! » (La Bible, épître aux Ephésiens 6.24) Le désir de Dieu est de nous amener, dès le départ de notre vie chrétienne, sous l'influence de l'amour de Christ, et de nous y maintenir constamment.

 

          Il est important et très intéressant de considérer les degrés de l'amour pour Christ. Ce serait une erreur de croire que tous les chrétiens aiment le Seigneur d'une même ferveur. A propos de la femme pécheresse repentante, Jésus dit à Simon, le pharisien: « C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés; car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu » (La Bible, évangile de Luc 7.47). Les enfants de Dieu vivent des degrés d'amour différent, et connaissent plus ou moins d'intimité avec le Seigneur. Il est écrit, dans le livre de l'Apocalypse: « Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens » (22.17). L'épouse, l'Église de Jésus-Christ, est identifiée avec l'Esprit pour dire: « Viens ». C'est la seule fois, dans le Nouveau Testament, où la voix de l'épouse se fait entendre. Tous ses désirs se trouvent englobés dans ce seul mot « viens ». Dans la suite du verset 17, nous lisons: « Et que celui qui entend dise: Viens ». Il y a donc des cœurs non en accord avec l'Esprit de Dieu et avec l'épouse, qui sont invités à entendre. Ces coeurs-là n'ont pas la ferveur d'affection qui caractérise la véritable Église. Cependant, ils sont assez près pour entendre. L'Esprit ne voudrait pas qu'ils demeurent silencieux. Il les incite à se joindre à l'épouse: « Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement » (La Bible, Apocalypse 22.17). Il est évident que « celui qui entend » n'a pas la même proximité que l'épouse, ni la même affection qu'elle. C'est la position des « filles de Jérusalem ». Elles ont des oreilles pour entendre tout ce que la Sulamithe dira de son berger, mais leur position est toute différente. Notez leur dernière parole au sujet du bien-aimé de la Sulamithe: « De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi » (La Bible, Cantique des cantiques 6.1) Heureux les cœurs qui se laissent gagner, et qui rejoignent l'épouse !

 

          Il est à douter qu'il y ait beaucoup de cœurs qui répondent pleinement à Christ comme il convient en tant que son « épouse ». Cette situation est très préoccupante, à l'heure si proche du retour du Seigneur.

 

          Suis-je l'un de ceux qui aiment Jésus ? Est-ce que je l'aime un peu ? Beaucoup ? Quelle est la qualité de mon amour ? Est-ce celui de l'épouse ? Est-ce que je me contente « d'entendre » ce que dit l'épouse ? Puis-je parler directement au Bien-aimé, ou suis-je l'un de ceux qui se bornent à écouter ?

 

          La pensée de Dieu est de nous amener au degré d'amour le plus élevé; celui qui peut donner de la joie au cœur de Christ. Notre Seigneur est digne de l'affection entière de l'épouse. Il serait triste de savoir que nous faisons partie de cette compagnie, l'épouse, sans nous préoccuper de l'état de cœur qui lui convient. Le travail de Dieu en nous est d'augmenter notre amour pour Christ. De nombreux textes des épîtres du Nouveau Testament en témoignent. Après qu'il eût lavé les pieds de ses disciples, « Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément: En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera. Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus. Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce ? Jésus répondit: C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot » (La Bible, évangile de Jean 13.21-26).

          Jean, sur le sein de Jésus, représente la proximité, l'intimité, la confiance propres à l'église comme épouse. Pierre, quant à lui, peut représenter ici la position de celui qui entend.

          Notez bien le verset 24: « Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus ». Il obtint, par intermédiaire, ce que Jean obtint directement du Seigneur, par une communion intime.

 

          Le Seigneur prend en grande considération l'état de nos affections, et le degré de notre amour pour lui. On peut avoir l'amour d'un pécheur pardonné, sans pour autant manifester celui qui convient à son épouse.

 

          Jésus sait où en sont les églises locales. Il dit à l'église d'Ephèse : « Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les a trouvés menteurs; que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point lassé. Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (La Bible, Apocalypse 2.2-5).

 

          Jésus sait où nous en sommes.

 

          Il sait où vous en êtes.

 

Paul BALLIERE

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