RÉDEMPTION UNIVERSELLE

« Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre,

et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang

des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation. »

(Apocalypse 5.9)

L'apôtre Paul a écrit: « ...Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. » (1 Timothée 2.6)

 

Dans sa vision apocalyptique, Jean déclare: « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. » (Apocalypse 7.9)

La rédemption divine s'étend à toute créature. Parlant de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, Paul dit: « ...l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel. » (Colossiens 1.23); et encore: « il est au milieu de vous, et dans le monde entier. » (Colossiens 1.6)

 Ailleurs, dans son épître aux Romains, il affirme: « N'ont-ils pas entendu ? Au contraire ! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde » (Romains 10.18), faisant ainsi référence au Psaume 19, verset 5, où la Bible dit: « Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde. »

 Voyez l'endroit où fut dressée la croix de Jésus. Elle fut plantée à l'intersection de plusieurs continents: l'Europe, l'Asie, et l'Afrique. N'est-ce pas la sublime illustration de Jean 3.16: « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » ?

 L'écriteau placé sur la croix mérité également notre attention. « Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue: Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». L'Évangile précise: « Beaucoup de Juifs lurent cette inscription...elle était en hébreu, en grec et en latin.(Jean 19.19-20).

En hébreu, langue citée en premier, et qui était la langue sacrée du peuple élu.

En grec, représentant ainsi le monde de la sagesse philosophique, celui d'Aristote, de Platon, et de Socrate.

En latin, la langue de la civilisation romaine, et du droit romain.

Cette précision se trouve dans l'Évangile de Jean, l'Évangile écrit pour « quiconque croit ».

 Ainsi, au-dessus de la tête de Jésus crucifié, on pouvait lire: « Jésus de Nazareth, roi des Juifs » en hébreu (symbolisant la religion), en grec (la science), et en latin (la politique).

 

Aux heures sombres de Golgotha, la parole de Jésus s'accomplissait à la lettre: « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. - En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. » (Jean 12.32-33).

 

Regardez maintenant les personnes assistant à la crucifixion. Au pied de la croix se tenaient les grandes races du monde antique. A ce sujet, les précisions historiques sont éloquentes. Il y avait là, la légion teutonne commandée par Pilate l'Espagnol. Les Juifs représentaient les Sémites, les Romains la race aryenne, et Simon de Cyrène les Cushistes, descendants de Cham.

 

Comment ne pas se souvenir de cette parole inspirée: « Nations, réjouissez-vous avec son peuple !..Louez le Seigneur, vous toutes les nations, célébrez-le vous tous les peuples ! Esaïe dit aussi: Il sortira d'Isaï un rejeton, qui se lèvera pour régner sur les nations; les nations espéreront en lui » ? (Romains 15.10-12)

 Portez votre attention sur les trois croix. Vous y verrez un résumé de l'histoire de la rédemption.

La première croix, sur laquelle expire le brigand impénitent, est l'image de l'humanité mourant dans son péché.

La seconde, sur laquelle le Fils de Dieu, pur, innocent, sans tache, donne sa vie, est le grand message de Dieu fait homme, mourant à cause du péché, pour le péché.

La troisième, sur laquelle le brigand repentant prie et croit, est le reflet de l'humanité qui accepte de mourir au péché.

Dans le prologue de son Évangile, Jean, parlant de Jésus comme la lumière du monde, dit: « Elle est venue chez les siens [c'est la croix du milieu], et les siens ne l'ont pas reçue [c'est la croix du brigand impénitent et blasphémateur]. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu [c'est la croix du criminel repentant] » (Jean 1.11-12).

 Les souffrances de Jésus nous offre la rédemption de notre être tout entier.

Les mains de Jésus ont été percées pour nos mains impures. Dans son épître, l'apôtre Jacques lance un vibrant appel: « Nettoyez vos mains, pécheurs. » (Jacques 4.8)

Les pieds de Jésus ont été percés pour les nôtres, si prompts et si agiles pour courir au mal, selon ce que dit la Bible: « Leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang » (Proverbes 1.16); et encore: « Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. » (Romains 3.15)

 Sa tête fut couronnée d'épines pour tous nos raisonnements stupides, toutes les folies de notre fausse sagesse et de notre fausse science. L'Écriture parle des « disputes de la fausse science dont font profession quelques-uns... » (2 Timothée 6.21)

Christ a porté nos fardeaux, nos égratignures, les moqueries des hommes, leurs petites et leurs grandes méchancetés, leurs mesquineries et leurs crimes.

Il a porté nos petits et nos grands chagrins, nos peines et nos soucis.

Son corps en souffrance a porté nos maladies et nos infirmités.

Le Rédempteur a aussi pris sur lui toutes les peines de nos cœurs, et nos ténèbres.

La rédemption fut celle de notre esprit, de notre âme, et de notre corps.

Qu'en est-il de la rédemption de la nature ? Notre Sauveur a porté sur sa tête les épines de la malédiction de la nature, elle aussi privée de la grâce, courbée, maudite sous la puissance du péché. Après la chute d'Adam dans le péché, Dieu lui déclare: « Le sol sera maudit à cause de toi...il te produira des épines et des ronces... » (Genèse 3.17-8)  La rédemption de la nature est à venir, ainsi que l'écrit Paul: « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. » (Romains 8.19-22)

Avez-vous jamais entendu les sept paroles prononcées par notre Seigneur, à l'heure les hommes lui donnaient une croix pour trône ? Jésus a montré qu'il était le Maître de toutes choses. La perfection est en lui.

Il est le Maître dans la science du pardon: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » (Luc 23.34)

Il est le Maître dans la science de l'espérance. S'adressant au brigand repentant, il déclare: «...Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23.43)

Il est le Maître dans la science de l'amour. Se tournant vers Marie, et vers le disciple Jean, il dit: « Femme, voilà ton fils...voilà ta mère. » (Jean 19.27)

Il est le Maître dans la science de l'abnégation et du renoncement. Il s'écrie: « Mon Dieu,mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27.46)

Il est le Maître dans la science de l'obéissance. « Il dit afin que l'Écriture fût accomplie: J'ai soif. » (Jean 19.28-29)

    Il est le Maître dans la science de la perfection, lorsqu'il proclame: « Tout est accompli. » (Jean 19.30)

Enfin, il est le Maître dans la science de mourir. Son dernier cri fut: « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » (Luc 23.46)

Il est ressuscité. Il vit aux siècles des siècles.

Adorez un tel Rédempteur.

Servez-le dans une consécration totale, sans mélange ni compromis.

Priez pour le salut des hommes de toute nation, et témoignez de Jésus à quiconque, sans préjugé.

Considérez la Parole de Dieu comme étant au-dessus de toutes les coutumes, de toutes les cultures. Laissez-la vous convaincre, vous corriger, vous instruire. Soumettez-vous à elle joyeusement.