RETROUVONS LE CHEMIN DE LA PRIERE

 

RETROUVONS LE CHEMIN DE LA PRIERE

 

« La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière.» (La Bible, 1° Épître de Pierre 4.7)

 

          L'Église doit avoir l'intelligence des temps pour savoir ce que Dieu attend d'elle.

 

          Si nous discernons « la fin de toutes choses », nous jetterons toutes nos forces spirituelles dans la dernière bataille contre l'ennemi. Nous prierons avec une grande intensité. C'est la priorité biblique, et c'est la volonté de Dieu pour nous.

 

          Or, l'Église d'Occident affiche une apathie déconcertante devant les événements mondiaux. Son état d'engourdissement est inquiétant.

 

          Le Seigneur nous exhorte à la sagesse, afin de pouvoir nous tenir devant sa face. « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » (La Bible, Épître aux Ephésiens 5.15-17)

 

          Dieu nous appelle aussi à la sobriété. Dans notre langue française, le verbe « vaquer » est de la même famille que le mot « vacances ». Autrement dit, jetons les futilités, les mondanités, ce qui est superflu et inutile hors de notre emploi du temps. Nous aurons ainsi des « vacances », c'est-à-dire, du temps libre; et ces « vacances » pourront être consacrées à la prière.

 

          Notre époque, dans notre vieux continent européen, n'est pas un temps où l'on prie. Nous sommes une génération marquée par la précipitation, l'agitation, la détermination. Les efforts humains, la confiance en soi prédominent. Les capacités d'action propres à chacun sont exaltées. Nous sommes dans l'ère de l'organisation humaine, du machinisme, de la planification et du volontarisme. L'échec de l'Eglise est ineluctable.

          A aucun moment de son Histoire, l'Église du Seigneur Jésus-Christ n'a été autant, aussi savamment et aussi parfaitement organisée qu'aujourd'hui. Nous avons du « savoir-faire ». Les rouages sont merveilleux, parfaitement huilés, mais hélas, dépourvus de la véritable énergie motrice: la puissance du Saint-Esprit.

          Amis croyants, si, d'aventure, les choses vont de travers, il ne convient pas d'étudier la façon de nous organiser autrement. A quoi bon rajouter un rouage à la machine ? Cherchons plutôt le Seigneur. Désirons recevoir l'Esprit qui vivifie.

 

          Je crois que le diable regarde une fraction de l'Église contemporaine, en ricanant: « ils ont leurs mouvements de jeunesse, se dit-il, leurs lieux de culte clinquants, leurs instruments de musique, leurs éloquents prédicateurs, leurs chorales recherchées, leurs rassemblements, leurs écoles bibliques, leurs enseignements, et leurs réunions d'évangélisation, mais cela ne me trouble pas le moins du monde, pourvu qu'ils ne possèdent pas la puissance de Dieu, celle que l'on sollicite et que l'on obtient par la prière sincère, persévérante, et remplie de foi ».

 

          Le Seigneur a tracé la voie de la prière pour son peuple depuis toujours, et en particulier pour notre temps.

          Lorsque Satan voit un homme ou une femme qui croit vraiment à la prière, qui sait prier, qui prie vraiment; et surtout, quand il voit toute une église devant Dieu pour prier, il tremble, car il sait alors que ses jours sont comptés.

 

          Es-tu ce chrétien-là ? Es-tu cette église-là ?

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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