LA PRIERE AVANT LE FEU

 

LA PRIERE AVANT LE FEU

 

« Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d'ordinaire...Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière.» (La Bible, Actes des apôtres 1.13-14)

 

          De la montagne des oliviers à Jérusalem, il n'y a qu'un chemin de sabbat. Un kilomètre environ, que même le légaliste eût pu parcourir sans décoiffer les usages des Juifs.

 

          Dix jours séparaient l'ascension regrettée de la Pentecôte attendue. Dix jours seulement, qu'une poignée d'hommes et de femmes passèrent, non dans la nostalgie et l'apathie, mais dans la prière persévérante.

 

          Pourquoi donc tant de croyants d'hier et d'aujourd'hui se sont-ils arrêtés quelque part entre Béthanie et la chambre haute ? Dieu ne ment jamais. Les disciples avaient eu raison d'attendre le revêtement de la puissance d'en haut. Les miracles accompagnent ceux qui croient.

 

          Toutes les grandes interventions du Seigneur, ses actes de délivrance prodigieuse, ses riches bénédictions ont été précédés de prières ardentes. L'expérience de Pentecôte ne fait pas exception. Dans la chambre haute, nulle question inutile, nul mysticisme stérile, mais l'intercession fervente. Dieu donne le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.

 

          Hôtes sans ressources, sentons notre dénuement, et demandons à notre Ami céleste la nourriture indispensable à la vie. Dans ces dernières heures de la grâce, une génération fatiguée et affamée frappe à notre porte. Comment l'évangéliser sans la puissance de l'Esprit ? Réclamons donc les trois pains de l'inspiration, de la révélation, et de la puissance. Ceux-là font vivre un individu, une nation entière.

 

          Âmes altérées, venez à Celui qui baptise du Saint-Esprit, le Seigneur Jésus. Mais approchez-vous avec foi, et buvez à longs traits jusqu'à ce que le trop-plein de votre sein coule en fleuves d'eau vive vers les autres.

 

          A quoi servent les ailes du moulin, s'il n'y a pas de vent ? La torche est-elle utile sans le feu ? La roue hydraulique sans la chute d'eau ? La coupe, si l'on n'y verse pas le vin ? La maison, si personne ne l'habite ? Le colombier sans la colombe ?

 

          « Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? » (La Bible, Actes des apôtres 19.2)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

Partager cet article :