POURQUOI JESUS ET PAS UN AUTRE ?

 

POURQUOI JESUS ET PAS UN AUTRE ?

 

          L'homme ne peut pas vivre sans Dieu. Il n'ignore pas qu'il a un Créateur. Même si parfois il le nie, il a l'intuition que le monde ne doit pas son origine au hasard. C'est Voltaire qui a forgé la formule : « La religion est l'opium du peuple. » Karl Marx et Lénine l'ont reprise, contredisant ainsi leur propre enseignement sur l'évolution dialectique de la matière, « mère de l'univers ».

 

          Nous constatons les faits suivants :

 

          Premièrement, l'athéisme est l'idéologie du matérialisme et fait des adeptes presque uniquement dans les pays industrialisés. Même Hô Chi Minh, le fondateur de la République populaire du Vietnam, croyait à une vie après la mort. Dans son testament, dont Lê Duan, premier secrétaire du parti communiste nord-vietnamien, a fait lecture devant plus de 100.000 personnes et les dirigeants communistes du monde entier, se trouve la phrase suivante : « Au cas où j'irais rejoindre Karl Marx, Lénine et les autres camarades révolutionnaires, je laisse ces lignes, afin que le peuple, mes camarades du parti et mes amis de partout ne soient pas trop tristes. »

 

          Secondement, la science moderne n'est pas en mesure de nier l'existence de Dieu. Les scientifiques sont conscients des limites de leurs connaissances lorsqu'il s'agit d'événements contingents, comme l'origine du monde.

 

          Troisièmement, Dieu n'est pas un concept philosophique. Celui qui refuse de tenir compte de la révélation de Dieu en la personne de Jésus-Christ peut à la rigueur échafauder quelques « preuves de l'existence de Dieu », mais il n'arrivera pas à une idée précise de Dieu.

 

          Quatrièmement, les religions sont souvent une échappatoire, un moyen de s'en tirer, quand on est aux prises avec les problèmes de la vie. On cherche le contact avec la Divinité (avec Dieu ou avec les mânes des ancêtres) dans l'espoir de trouver un sens à la vie ou une protection contre le malheur. La religion repose sur l'effort de l'homme : celui-ci doit faire des offrandes, jeûner, prier, avoir une conduite moralement irréprochable. Ceci explique le manque d'assurance, et souvent la peur de ses adeptes. Ils ne peuvent jamais savoir si la Divinité leur est favorable, s'ils ont fourni suffisamment d'efforts ou s'ils sont assez bons pour être agréés par elle.

 

          Cinquièmement, l'enseignement de Jésus-Christ n'est pas une religion, mais une « bonne nouvelle » (c'est le sens même du mot évangile) pour ceux qui ont reconnu que leurs propres efforts ne suffisent pas pour devenir « bons ».

 

          A certains, ces remarques sembleront un peu trop tranchées, mais si l'on étudie à fond les religions, on finit par se rendre compte qu'elles demandent toutes beaucoup de l'homme, sans lui apporter pour autant l'aide dont il a besoin pour surmonter les difficultés qu'il rencontre.

 

          Nous chrétiens, apprécions le haut niveau de nombreuses religions. Elles font preuve d'une sagesse pratique et de valeurs morales tout à fait remarquables. Mais elles sont toutes centrées sur l'effort de l'homme. Or, pour peu qu'on se connaisse soi-même, on découvre bien vite que la bonne volonté a des bornes.

          C'est pourquoi les fondateurs des différentes religions n'ont pas pratiqué aux-mêmes ce qu'ils ont prêché !

 

          Un seul a vécu ce qu'il a enseigné : c'est Jésus-Christ.

 

          Il aimait, parce qu'il est l'amour personnifié.

 

          Il annonçait la vérité, parce qu'il est lui-même la vérité.

 

          Il nous offre le pardon, parce qu'il nous l'a acquis au prix de sa vie.

 

          Nous pouvons espérer en lui, parce qu'il a triomphé de la mort et vaincu le mal.

 

          Cela peut paraître très intolérant, mais nous ne nous sommes pas contentés d'adopter une idée chrétienne. Ayant fait le pas de la foi, nous avons expérimenté la puissance de Dieu, contenue dans les paroles de Jésus, et notre vie en a été marquée et renouvelée. Grâce à Jésus, nous avons été délivrés du poids de nos fautes, et nous avons trouvé la paix intérieure, ainsi que la force d'aimer notre prochain.

 

          Si l'on cherche à comprendre le monde et son histoire d'un point de vue purement matérialiste, on n'obtiendra qu'une réponse partielle. La plupart des conflits qui ont secoué le monde n'ont pas eu de mobiles d'ordre idéologique, mais ont été déclenchés pour des raisons religieuses qui ont souvent mené à des guerres tribales, nationales ou internationales.

 

          Il y a un contraste frappant entre la religion et l'évangile. La religion a son origine dans l'homme. Mais dans l'évangile, c'est Dieu lui-même qui s'adresse à l'homme. Il lui propose la liberté et le pardon de ses péchés que Jésus lui a acquis par sa mort et qu'il peut accepter ou refuser.

 

          Avec la chute a commencé la religiosité de l'homme : « Vous serez comme Dieu » (La Bible, Genèse 3.5) Dans son introduction à l'épître aux Romains, le professeur de théologie Karl Barth surnomme Ève « la première personnalité religieuse ».

          Toute recherche de la faveur de Dieu est une démarche religieuse. La foi biblique, elle, consiste à examiner et à exécuter les directives divines.

 

W.H.

www.batissezvotrevie.fr

 

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