LES BIENFAITS DU PARLER EN LANGUES

 

LES BIENFAITS DU PARLER EN LANGUES

 

« Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ;

mais, dans l’Église, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence,

afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langues. »

(La Bible, 1° épître aux Corinthiens 14.18-19)

 

          Avant son ascension, le Seigneur Jésus avait fait une promesse à ses disciples : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (La Bible, Actes des apôtres 1.8)

          Dix jours plus tard, la promesse s’accomplit. Dieu dit toujours vrai. « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (La Bible, Actes des apôtres 2.1-4).

          Jésus avait dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom...ils parleront de nouvelles langues » (La Bible, Évangile de Marc 16.17). Ne doutons jamais de Dieu. Il n’est pas un homme pour mentir. Il tient ses promesses.

 

          L’apôtre Paul était un véritable pentecôtiste d’expérience. Dans sa piété personnelle, il parlait abondamment en langues. Pourquoi donc ? Quels sont les bienfaits du parler en langues ?

 

          En premier lieu, sachons qu’il est possible de nous perfectionner dans le miracle divin. Lorsque l’enfant commence à parler, il ne dit que quelques mots ; puis il forme des phrases. Progressivement, son langage se développe. Le moment viendra où il s’exprimera comme un adulte.

          Il en est ainsi du parler en langues, signe initial, signe premier, signe évident du baptême du Saint-Esprit. (Laissons de côté les diverses « définitions » des théologiens pentecôtistes). En parlant abondamment en langues, nous entretenons et nous développons le langage surnaturel reçu de Dieu, lors du baptême du Saint-Esprit. L’Esprit de Dieu nous entretient et nous perfectionne dans ce miracle. Comme le prophète Ézéchiel, nous ne nous contenterons pas d’avoir de l’eau jusqu’aux chevilles, aux genoux, ni même jusqu’aux reins, mais nous avancerons toujours plus profondément, jusqu’à ce que le torrent nous emporte ! (La Bible, Ézéchiel 47.1-5) Alléluia !

 

          En second lieu, le parler en langues est une source d’édification personnelle. L’apôtre Paul déclare : « Celui qui parle en langue s’édifie lui-même » (La Bible, 1° épître aux Corinthiens 14.4) Certes, nous ne comprenons pas ce que nous disons, mais ces moments vécus dans le miracle de l’Esprit, sont de véritables délices. Quand nous brûlons du feu de l’Esprit, nous voudrions que l’incendie céleste ne s’arrête jamais. Ouvrons quotidiennement notre cœur à cet Hôte divin, et laissons-nous embraser de sa flamme.

 

          Troisièmement, le parler en langues impose un abaissement de nous-mêmes, un abandon dans la main de Dieu par la foi. La Bible dit : « Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile » (1° épître aux Corinthiens 14.14). Nous sommes esprit, âme, et corps. Le parler en langues est une expérience vécue au niveau de notre esprit. Notre intelligence demeure stérile. Il est des moments où c’est nécessaire et bénéfique ! Nous aimons raisonner, comprendre, analyser, et c’est souvent un obstacle à notre foi. Dans le parler en langues, notre intelligence n’y trouve pas son compte. C’est le triomphe de Dieu sur notre « moi ».

 

           Que dirons-nous encore ? Le parler en langues est un secours divin dans notre faiblesse et nos limites humaines. L’Écriture affirme : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Épître aux Romains 8.26). Béni soit Dieu pour le secours surnaturel du Saint-Esprit dans nos prières ! Que de requêtes inspirées, puissantes, efficaces, lorsque nous parlons en langues ! Que de louanges sublimes ! Que d’actions de grâces délicieuses ! Que de chants magnifiques, insufflés par l’Esprit ! « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères...Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? Je prierai par l’Esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence ; je chanterai par l’Esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence... » (La Bible, 1° épître aux Corinthiens 14.2,14,15)

 

          Bien-aimés frères et sœurs, ne vous privez pas d’un don si précieux. Désirez-le avec ardeur. Cherchez-le dans la présence de Dieu, sans relâche, jusqu’à ce que vous l’ayez reçu.

          Et vous qui le possédez, entretenez-le, développez-le. Avancez toujours plus dans le fleuve de Dieu.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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