LA GRACE QUI TRANSFORME

 

LA GRÂCE QUI TRANSFORME

 

« ...cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes. »

(La Bible, Épître aux Romains 5.2)

 

          La grâce de Dieu opère une transformation radicale dans le caractère de tous les chrétiens, et elle change toutes nos relations.

          Tout d’abord, elle fait de nous des fils de Dieu. Jadis, nous étions ennemis du Père et enfants de colère. Nous sommes maintenant les objets de ses tendres soins.

          Autrefois, nous étions sans Christ et sans espérance, mais la grâce nous a rapprochés de Jésus. Nous sommes unis à lui, purifiés par son sang, et gardés par sa puissance.

          Auparavant, notre cœur était comme une cage remplie d’oiseaux impurs. Le Saint-Esprit n’y avait pas la moindre place. Mais maintenant, il demeure en nous, il est notre guide et notre consolateur.

          Dans le temps passé, le péché dominait sur nous. Nous en étions esclaves. La condamnation divine pesait sur nous. Aujourd’hui, nous avons été purifiés de la souillure du péché, éloignés de sa présence, libérés de sa puissance.

          Dominés par notre nature déchue, nous marchions selon le train de ce monde. La grâce nous en a retirés. Nous sommes devenus les envoyés de Jésus-Christ au sein d’une génération corrompue pour être les témoins du Sauveur.

          Avant d’être sauvés par Christ, nous considérions les épreuves et les afflictions comme des ennemies de notre bonheur. Désormais, nous savons que toutes choses concourent à notre bien (La Bible, Épître aux Romains 8.28).

          Avant de connaître la grâce de Dieu, nous étions terrorisés par l’idée de la mort. La crainte de mourir empoisonnait complètement notre vie. Mais maintenant, nous savons qu’elle est un ennemi vaincu, et la porte d’accès à la gloire éternelle. « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? » (La Bible, 1° Épître aux Corinthiens 15 .55) Quand nous errions dans les ténèbres du péché, la perspective du jugement était suspendue au-dessus de notre tête comme une épée de Damoclès. Mais aujourd’hui, le tribunal de Christ ne sera rien d’autre qu’un lieu où nous serons récompensés.

 

Paul BALLIERE

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