UNE VISION EN TROIS DIMENSIONS

 

UNE VISION EN TROIS DIMENSIONS

 

          Il y a bien des années, un chrétien renommé m’a bien convaincu de ce raisonnement : « une vision sans mission donne un visionnaire ; une mission sans vision devient une corvée ; une vision accompagnée d’une mission fait un missionnaire. » Bien dit !

 

          Esaïe avait une vision à la mort d’Ozias ! Il se trouve peut-être une personne sur votre route qui vous voile la pleine vision du Seigneur. L’expansion spirituelle coûte cher et engendre parfois de grandes souffrances. Êtes-vous prêt à recevoir une vision, même si vous devez payer le prix suprême : la perte d’un ami ou d’une carrière ? Il n’existe pas de réductions de prix pour une révolution de l’âme. Si vous désirez seulement être sauvé, sanctifié et satisfait, alors le combat du Seigneur ne requiert pas vos services.

 

          Esaïe reçut une vision en trois dimensions. Considérez Esaïe 6.1-9. Au verset cinq : « Malheur », un terme de confession ; au verset neuf, « va », un mot qui confie une mission.

 

          Il s’agissait d’une vision transcendante, il vit le Seigneur ; d’une vision intérieure, il se vit, lui ; et d’une vision extérieure, il vit le monde.

 

          Il s’agissait d’une vision ascendante, il vit le Seigneur grand et élevé ; d’une vision pénétrante, il vit les recoins de son propre cœur ; et d’une vision panoramique, il vit le monde.

 

          Une vision de sainteté. O, bien-aimé ! Combien cette génération de croyants a besoin de la vision de Dieu dans toute sa sainteté ! Une vision de l’enfer, « Malheur à moi […] dont les lèvres sont impures ! », et une vision de désespoir, sous-entendue dans les mots : « Qui enverrai-je ? »

 

          De nos jours, alors que l’église moyenne s’y connaît davantage en matière de promotion qu’en matière de prière ; alors qu’elle a oublié la consécration en encourageant la compétition, et a substitué la propagande à la propagation, cette vision en trois dimensions est impérative.

 

          « Mon peuple périt faute de connaissance » (Osée 4.6). L’Église périt, faute de passion, même si elle est pleine à craquer.

 

Léonard RAVENHILL

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