LE LÉPREUX ENTIÈREMENT BLANC
« Si la lèpre fait éruption sur la peau et couvre toute la peau de celui
qui a la plaie, depuis la tête jusqu’aux pieds, partout où le sacrificateur
portera ses regards, le sacrificateur l’examinera ; et quand il aura vu
que la lèpre couvre tout le corps, il déclarera pur celui qui a la plaie :
comme il est entièrement blanc, il est pur. »
(La Bible, Lévitique 13.12-13)
Cette parole de Dieu semble contraster avec toute l’atmosphère de sainteté divine révélée dans cette portion des Saintes Écritures.
Le lépreux est devenu entièrement blanc. Il n’y a plus de plaie vive. La maladie s’est donc portée à l’extérieur. Elle est en voie de guérison. Si cet état se maintient, il faut en conclure que la force vitale a triomphé du mal et l’a expulsé de l’organisme. Dès que la chair vive a disparu complètement, le malade doit être déclaré pur.
Symboliquement ici, l’âme pécheresse est mise à nue. Toute souillure est déclarée. Rien n’est caché. Tout est découvert. Tout est confessé. Dans une telle âme, il ne se trouve pas un atome d’artifice. La conscience agit foncièrement dans la droiture et la vérité, loin de toute hypocrisie, de toute dissimulation.
C’est lorsque le pécheur est à sa vraie place devant Dieu, que la question du péché est réglée. La grâce coule alors en abondance. Le cœur mauvais a part au sang de Jésus pour sa purification. Car « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (La Bible, Romains 5.20). Tant que David s’est tu, il a dépéri misérablement. Quand il a avoué ses transgressions à l’Éternel, la peine de son péché fut effacée. C’est lorsque « de la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état » que Dieu peut dire : « Venez et plaidons !..Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige » (La Bible, Esaïe 1.18).
La conscience de mon lecteur a-t-elle connu quelques étapes douloureuses ? A-t-elle préféré parfois la voie de la contestation ? A-t-elle refusé de confesser toute la vérité ? Chère âme, abandonne toute voie tortueuse, et viens te jeter aux pieds de celui qui ne se lasse pas de pardonner.
Paul BALLIERE
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