LE RETOUR DU SEIGNEUR - Les hommes et les femmes qui seront enlevés

          Nous publions aujourd’hui la suite et la fin du message du pasteur W.H. BEUTTLER, sur « le retour du Seigneur ».

 

LES HOMMES ET LES FEMMES QUI SERONT ENLEVÉS

 

          Voyons ensemble dans l’épître aux Hébreux, chapitre 11 et verset 5.

          Plusieurs choses sont dites là au sujet d’Hénoc. Voilà la personne que Dieu cherche. Nous voyons d’abord qu’Hénoc avait la foi. Il avait la foi dans le règne, dans la puissance de Dieu. Il avait foi dans la personne, dans le caractère de Dieu. Il avait foi dans la parole de Dieu. Hénoc croyait ce que Dieu avait dit. Que lui avait-il dit ? : « Voici le Seigneur revient avec ses saintes myriades » ; et Hénoc l’a cru.

 

          Est-ce que vous croyez que le Seigneur va revenir avec ses saints ? Moi, je le crois.

 

          Hénoc croyait Dieu. Il croyait ce que Dieu avait dit concernant la venue de son Fils. Jésus dit : « Lorsque le Fils de l’homme va revenir, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

          Le Seigneur cherche un peuple d’hommes et de femmes qui croient en lui, et c’est par le moyen de la foi qu’Hénoc fut enlevé. Remarquez qu’il est encore dit ceci : « et il ne fut plus trouvé ».

          Qu’est-ce que cela veut dire ?

          Cela veut dire qu’on l’a cherché ; personne ne l’avait vu partir. Il n’était plus là ! Madame Hénoc a dû dire : « Où est mon mari ? Hénoc ! Hénoc ! Où es-tu ? Le déjeuner est prêt ! Pourquoi ne réponds-tu pas ? » Comment pouvait-il répondre ? Il était parti !...Et alors, elle a commencé à le chercher : « Hénoc ! Hénoc ! » Il n’y avait plus d’Hénoc...Il est dit qu’on ne le trouva plus. Peut-être Madame Hénoc a-t-elle fait un rapport à la police : « Quelqu’un a-t-il vu mon mari ? Où est-il ? » La police l’aura cherché, on l’aura cherché dans toute la ville...Plus d’Hénoc…

 

          Mes amis, cela va se répéter. Un jour viendra où des hommes chercheront certains hommes. J’espère que c’est vous qu’on cherchera, et j’espère que l’on me cherchera aussi ! Je veux qu’ils disent :

                    - « Mais où est le frère Beuttler ? Tout à coup, on ne sait plus où il est. Est-il parti en France ? »

                    - « Non, non, il n’est pas en France. »

                    - « Où est-il parti ? »

                    - « Mais nous ne le savons pas !

                    - « D’autres personnes aussi sont parties, des quantités de personnes ont disparu. Quelque chose d’étrange est arrivé ! Le Seigneur est revenu ! »

 

          Mes amis, si la Bible est vraie, cela arrivera un jour, et ce livre, il est vrai. Cela arrivera, et j’ai confiance. Je veux croire qu’aucun de vous ne sera trouvé ici-bas lorsque Jésus reviendra.

 

          Hénoc ne fut plus parce que le Seigneur l’avait pris…

 

          Remarquez encore autre chose le concernant.

          Avant son enlèvement, il avait reçu de la part de Dieu ce témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Hénoc avait un témoignage. Je crois que lorsqu’Hénoc rendait son témoignage, il avait quelque chose à dire ; sa vie elle-même était un témoignage. Disons-le de cette façon-ci :

          Supposons qu’Hénoc soit allé faire des courses dans un magasin. Il a payé ce qu’il achetait, mais le commerçant lui a rendu plus d’argent qu’il n’aurait dû. Il a fait une erreur. En rentrant chez lui, Hénoc a fait ses comptes : « Oh ! dit-il, l’épicier m’a trop rendu ». Hénoc n’a pas dit ce que disent certains chrétiens (bien sûr, je ne veux pas dire des chrétiens de France, mais des chrétiens d’ailleurs…) : « Alléluia ! Le Seigneur m’a donné plus d’argent que je devrais en avoir. Ce que le Seigneur est bon ! » On ne ferait jamais cela en France !

 

          Hénoc marchait avec Dieu. « Oh ! dit-il, j’ai trop d’argent, il faut que je retourne le rendre au commerçant ». Il lui dit : « Vous m’avez rendu trop d’argent tout à l’heure ; je vous le rapporte ».

          Voilà ce qu’a fait Hénoc parce qu’il marchait avec Dieu.

          Alors Hénoc a quitté le magasin et le commerçant va vers sa femme et lui dit : « Sais-tu ce qui m’est arrivé ce matin ? J’ai donné trop d’argent à Hénoc, et il est revenu au magasin me le rapporter ! Quel genre d’homme est-il ? Car d’habitude, les gens ne font pas ainsi. » Alors l’épouse répond : « Lui, c’est un chrétien ! »

          Maintenant, ne me reprenez pas pour me dire qu’il n’y avait pas de chrétiens en ces jours-là. Je le sais. Mais apprenez la leçon !

          Ils diront : « Quel genre de religion a-t-il ? Ah ! Mais c’est un de ces Pentecôtistes ! Voilà le genre d’Église à laquelle nous désirons aller. »

          Hénoc avait un bon témoignage. Les gens le connaissaient parce qu’il faisait ce qui était bien. Ils savaient que c’était un homme qui ne disait que la vérité. Ils savaient qu’ils pouvaient compter sur sa parole, qu’il payait toujours ce qu’il devait. Ils savaient qu’il ne serait jamais malhonnête, qu’il ne mentirait jamais. Hénoc avait un témoignage. Il était un témoignage, et les gens le connaissaient comme un homme de Dieu parce qu’il avait reçu ce témoignage qu’il avait fait plaisir à Dieu.

 

          Quel genre d’hommes Dieu cherche-t-il ? Il cherche des hommes qui lui font plaisir, des hommes et des femmes qui marchent avec lui.

 

          Voyons ensemble un autre passage de l’Écriture, toujours dans l’épître aux Hébreux, chapitre 11, versets 13 et 14.

          Hénoc eut la foi jusqu’au bout, comme les autres saints dont il est question. Il eut la foi jusqu’à ce que le Seigneur l’ait enlevé. Il nous est dit que ces hommes-là étaient assurés des promesses divines, et ils les ont saisies par la foi. Hénoc était parmi ceux qui ont saisi la parole de Dieu et avec eux, il a confessé qu’il était un pèlerin, un étranger, et cela, mes amis, veut dire qu’Hénoc était parmi ceux qui cherchaient une patrie ; il réalisait qu’il ne faisait que traverser ce monde.

 

          Je ne connais pas grand-chose concernant la France, mais je sais quelque chose concernant les États-Unis. Là, certains enfants de Dieu sont tellement attachés aux choses de la terre ! Ils ont leurs splendides foyers, ils ont leurs voitures (je vois que vous en avez aussi, maintenant!), ils ont tant de confort que vous pensez qu’ils s’attendent à vivre éternellement ici-bas. Ils sont tellement attachés aux choses du monde !

          Dieu peut nous donner des bénédictions matérielles pour que nous en jouissions, mais il ne veut pas que nous soyons liés aux choses de la terre. Il veut que, comme Hénoc, nous mettions notre espérance dans la cité éternelle. Hénoc confessait qu’il n’était qu’un étranger, un pèlerin, et dans ce temps-là les hommes vivaient beaucoup plus longtemps qu’aujourd’hui. Hénoc disait : « Je n’appartiens pas à cette terre, je ne fais que la traverser. Je cherche une cité qui sera ma demeure éternelle ».

          Mes amis, Hénoc était détaché du monde ; il était attaché à Dieu et, ainsi, un jour, le Seigneur a pu l’enlever.

 

          Jésus va venir, un jour, chercher son peuple. Quel genre de personnes va-t-il chercher ? Des hommes et des femmes qui servent Dieu, qui ont soif de Dieu ; des hommes et des femmes qui marchent avec Dieu, qui sont convaincus des promesses de Dieu et qui ne sont pas liés à cette terre. Il cherchera des hommes qui sont attachés à Dieu. Il va venir pour ceux qui l’attendent...et il vient !

 

          Je veux avoir confiance que vous tous serez de ce nombre.

 

W.H. BEUTTLER

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