OFFRANDE TOTALE A DIEU

 

OFFRANDE TOTALE A DIEU

 

« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis,

c’est Christ qui vit en moi. »

(Galates 2.20)

 

          Nous ne valons réellement que ce que vaut l’esprit qui nous maîtrise. Les âmes livrées à l’esprit de la terre y enfouissent leur beauté divine. Celles qui restent subjuguées par leur esprit propre sont frappées de stérilité.

 

          Si nous voulons le mot d’ordre pour devenir ce que nous devons être, il est bien simple : oublions-nous nous-mêmes. Ce qui paralyse l’action de l’Esprit de Dieu, ce qui nous rend incapables de sacrifices suprêmes, ce qui nous éloigne des autres, c’est cette terrible préoccupation de notre « moi ».

 

          Il n’y a de grandes et belles, de tranquilles et de puissantes, que les âmes remplies de l’Esprit de Dieu. Nous avons besoin de l’aide du Saint-Esprit pour que, dans notre vie journalière, Dieu occupe véritablement la place qui lui revient et soit « tout en tous ». Si, de tout notre cœur, nous désirons une telle vie, commençons aujourd’hui à détourner nos regards de nous-mêmes et à regarder à Dieu. Inclinons-nous devant lui. Acceptons toutes ses conditions. Consacrons-nous à lui entièrement. Nous pouvons ne rien éprouver ; nous pouvons ne pas le réaliser, mais le Seigneur vivra sa vie en nous, si nous nous livrons à lui.

 

          Dilatons notre cœur. Ne reculons jamais devant une occasion de dévouement, de sacrifice. Ne disons jamais : « Je ne peux pas ». L’Esprit de Dieu peut tout, et c’est le trahir que de mettre en doute sa souveraine efficacité. Ne savons-nous pas qu’il agit avec puissance malgré la faiblesse de notre nature ? Voyons le Seigneur à Gethsémané. « Par l’Esprit éternel, il s’est offert lui-même à Dieu ». L’Esprit de Dieu l’a rendu capable d’accomplir ce sacrifice. Et pourtant, quelle tristesse, quelle angoisse, quelle agonie et quelle prière ! De même, quoique faibles et tremblants, croyons dans l’action de l’Esprit dans notre cœur.

 

          Quelle œuvre immense pourrait être accomplie dans notre pays, pour le temps présent et pour l’éternité, si chaque chrétien disait en ce jour : « O Dieu, j’ai prié pour obtenir ta bénédiction et pour être en bénédiction aux autres ; je me consacre entièrement à toi » !

 

Paul BALLIERE

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