JESUS, LE COMMENCEMENT, LE CENTRE, ET LA FIN DE TOUT

 

JÉSUS, LE COMMENCEMENT, LE CENTRE,

ET LA FIN DE TOUT

 

« Dieu nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses,

par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et

l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante...»

(Hébreux 1.2-3)

 

          La création était destinée à être l’héritage du Fils, sa gloire et sa joie. Tout a été tiré du néant en vue du Fils. Il est le but final de toutes choses.

          Il en est la raison première : « Par lequel aussi il a créé le monde »* Il est l’origine et la cause efficiente de tout ce qui existe. Rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui (Jean 1.3). Le rôle du Fils est tel que Dieu n’a de relations avec ce qui est en dehors de lui-même que par le Fils. La fin et le commencement de tout ce qui existe se rejoignent en lui.

          Et il est aussi au centre : « Soutenant toutes choses par sa parole puissante. » Toutes choses subsistent en lui (Colossiens 1.17). De même que rien n’a été créé sans lui, rien ne subsiste sans lui. Il soutient tout, de moment en moment, par sa parole puissante. Tel est le Fils par qui Dieu nous a parlé.

          Qu’est-ce qui le rend digne d’occuper ce rang glorieux ? C’est qu’il est, comme Fils, le seul en qui se manifeste la gloire inaccessible et insaisissable de Dieu, le seul médiateur entre le Dieu incréé et les créatures. Ce qu’il est pour les créatures dépend de ce qu’il tient de son Père. « Il est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne. » De même que c’est la lumière du soleil qui nous révèle le soleil, de même Christ est pour nous la révélation, le resplendissement de la gloire de Dieu. Comme la lumière qui émane du soleil est de la même nature que lui, ainsi le Fils est de la même nature que le Père : il est Dieu ; et comme un fils ressemble à son père, ainsi le Fils de Dieu est « l’empreinte de sa personne ». Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même (Jean 5.26).

          Dira-t-on qu’il s’agit là de mystères théologiques qui ne sont pas à la portée de chacun, et qui sont d’ailleurs sans utilité pratique ? Il importe beaucoup, au contraire, de connaître la gloire de Jésus. Mieux on la connaît, plus on adore Jésus, plus aussi on a confiance en lui, et en son pouvoir miraculeux. C’est être égoïste et mesquin que d’accepter d’être sauvé par lui, sans même chercher à le connaître de près, personnellement et intimement. Sinon par amour pour nous, du moins par reconnaissance pour l’amour infini de Dieu, apprenons à connaître mieux celui qu’il nous a donné. Recueillons-nous, contemplons et adorons, jusqu’à ce que celui qui est la splendeur de la gloire divine resplendisse dans notre cœur, et que l’héritier de toutes choses, celui qui les a créées et qui les soutient, devienne aussi pour nous le commencement, le centre et la fin de tout.

 

Andrew MURRAY

www.batissezvotrevie.fr

 

* Littéralement : les mondes, ou les siècles = l’univers .