L'APOCALYPSE EN MARCHE : LA TERRE SE RÉCHAUFFE ...

 

L’APOCALYPSE EN MARCHE :

LA TERRE SE RÉCHAUFFE...

 

          La Bible l’avait annoncé : « Le quatrième [ange] versa sa coupe sur le soleil. Et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu ; et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire. » (Apocalypse 16.8-9)

          Et encore : « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise, tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Eternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau . » (Malachie 4.1) Cette parole, qui s’applique au jugement spirituel des impies, ne peut-elle pas être d’une redoutable actualité, dans le domaine naturel, lorsque l’on considère le réchauffement climatique de notre Terre ?

 

          Dieu, créateur de l’univers, a disposé autour de notre planète une protection contre le flux nocif des particules à grande énergie émanant du soleil : le champ magnétique terrestre. Il canalise ces particules, les obligeant à décrire des trajectoires complexes autour de la terre au lieu de frapper directement sa surface. Les spécialistes nomment ces zones à haute densité radioactive les « ceintures de van Allen ». Elles représentent un réel danger pour les cosmonautes obligés de les traverser.

 

          Lorsque la quatrième coupe sera déversée, le rayonnement de l’astre du jour augmentera jusqu’à rendre la température intolérable sur la terre. N’est-ce pas ce qu’annoncent déjà certains scientifiques aujourd’hui ? Il se pourrait aussi que les ceintures de van Allen se rapprochent de la surface de notre planète, son champ magnétique ne parvenant plus à contrebalancer la haute énergie des particules issues du soleil.

 

          Enfin, l’hypothèse d’une suractivité du soleil n’est pas à écarter, et elle pourrait se manifester par des éruptions en surface que la présence de taches solaires visibles à l’oeil nu permettrait de déceler. Cette activité du soleil serait comparable à l’explosion de super-bombes à hydrogène qui projetteraient leurs radiations à des centaines de millions de kilomètres de l’astre du jour.

 

          Quoi qu’il en soit, le Seigneur nous a avertis qu’il y aurait un jour « des signes dans le soleil ».

 

          C’est pire que vous ne le pensez. Et plus urgent que vous ne le croyez. Le réchauffement climatique menace l’humanité par une série de cataclysmes en cascade, d’une diversité surprenante. Telle est en tout cas la conclusion de la très riche enquête de David Wallace-Wells, du New York Magazine. Dans cet article, le journaliste égrène froidement les faits et les menaces, répertoriés en huit catégories d'apocalypses potentielles.

 

          « Peu importe à quel point vous êtes bien renseignés, vous n’êtes sûrement pas assez inquiets. » Dans un article publié en juillet 2017, le journaliste David Wallace-Wells pousse un cri d’alarme plus que pertinent. S’appuyant sur une douzaine d’interviews et d’échanges avec des climatologues et chercheurs, et de centaines d’articles scientifiques sur le changement climatique, il dresse un inventaire complet des réactions en chaîne catastrophiques que subira l’humanité si nous ne changeons pas radicalement de cap pour contenir le réchauffement de la planète.

 

Les projections s'emballent

 

          Un peu plus d’un mois après la décision de Donald Trump de sortir les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le journaliste américain tente la thérapie de choc. Sa démonstration ne s’adresse pas pour autant aux sceptiques et aux optimistes inconsidérés, mais plutôt aux acteurs de bonne volonté qui, selon lui, sont encore bien loin de réaliser à quel point la situation est critique.

 

          « S’il dégèle, le permafrost* peut relâcher le carbone sous forme de méthane, 34 fois plus puissant que le CO2** »

          Son inquiétude est alimentée par deux constats. Premièrement, les trajectoires actuelles sont très loin des engagements pris lors de l’accord de Paris. Le monde entier s’est accordé sur un objectif de limitation à 2°C du réchauffement planétaire par rapport à l’ère préindustrielle, pour limiter l’ampleur des catastrophes climatiques. Or, la tendance actuelle nous mène déjà vers un réchauffement de 4°C. Et cela n’est que la projection médiane, prévient l’auteur. Les hypothèses les plus sombres font monter le thermomètre de plus de 8°C…

 

Bombe à retardement sous la glace

 

          Deuxième constat : ces prévisions, loin d’être joyeuses, omettent plusieurs facteurs qui pourraient considérablement aggraver les choses. La plus grosse source d’inquiétude est le permafrost. Ces immenses étendues de terre gelée, situées notamment en Alaska et en Sibérie, sont menacées de fonte par le réchauffement climatique. Or, ce permafrost renfermerait quelques 1 800 tonnes de carbone. « Plus du double du carbone présent actuellement dans l’atmosphère. S’il dégèle, il peut relâcher ce carbone sous forme de méthane, 34 fois plus puissant que le CO2, lorsqu’on l’évalue à l’échelle du siècle, et 86 fois plus puissant à l’échelle d’une vingtaine d’années », prévient David Wallace-Wells. En résumé, le réchauffement climatique risque de déclencher une réaction qui va elle-même décupler le réchauffement climatique. Une véritable bombe à retardement, qui n’est pas prise en compte dans les modélisations du GIEC, [Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat] s’alarme encore l’auteur.

          Le sol gelé du permafrost pourrait libérer d'énormes quantités de gaz à effet de serre en fondant.

          « Des données satellitaires ont montré que le réchauffement du globe était deux fois plus rapide que les scientifiques ne le pensaient depuis 1998 ».

          De même, les projections ne tiendraient pas non plus entièrement compte de l’effet albédo (la glace reflète une grande partie des rayons du soleil et évite ainsi qu’ils ne réchauffent la Terre. La glace fondant, ce rafraîchissement naturel s’estompe) ni de l’augmentation de la couverture nuageuse qui accentuerait le réchauffement. Bref, nous sous-estimons le réchauffement à venir. « Des données satellitaires ont montré [tout récemment] que le réchauffement du globe était deux fois plus rapide que les scientifiques ne le pensaient depuis 1998 », appuie le journaliste.

La grande submersion, la grande extinction

 

          Le journaliste déclare encore : « La plupart des gens parlent de Miami ou du Bangladesh comme s’ils avaient encore une chance de survivre, mais la plupart des scientifiques avec lesquels j’ai échangé assurent que nous perdrons ces régions dans le courant du siècle. Même si on arrête de brûler des combustibles fossiles dans les dix ans à venir. » Première conséquence du réchauffement climatique : la montée des eaux (fonte des glaciers et dilatation thermique des océans). C’est le premier cataclysme que nous devrons surmonter.

          « Un tiers des plus grandes villes du monde sont sur la côte et au moins 600 millions de personnes vivent sous ce niveau aujourd’hui », note David Wallace-Wells.

          Fort de sa démonstration d’un réchauffement pouvant atteindre 8°C, voire 10°C, à la fin du siècle, le journaliste prévoit que la mer pourrait monter de plus de 3 mètres avant la fin du siècle, et provoquer ainsi une extinction massive des espèces vivantes.

          Jésus a dit : « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21.25-26). et il a ajouté : « Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. » (Luc 21.27-28) Alléluia ! Maranatha !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

*Le permafrost (ou pergélisol) est un terme géologique qui désigne un sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de deux ans consécutifs. Il représente 20% de la surface terrestre de la planète. Le permafrost est recouvert par une couche de terre, appelée « zone active », qui dégèle en été et permet ainsi le développement de la végétation.

 

** Dioxyde de carbone, appelé aussi gaz carbonique.