L'APOCALYPSE EN MARCHE, L'AIR IRRESPIRABLE

 

L’APOCALYPSE EN MARCHE,

L’AIR IRRESPIRABLE

 

          Dans nos précédents articles nous avons parlé du réchauffement climatique et de ses terribles conséquences : chaleur mortelle, famine mondiale, l’antarctique véritable bombe à retardement, et les pestes climatiques. Mais ce n’est pas tout. Comment ne pas évoquer la pollution qui, déjà, pose d’énormes problèmes à l’humanité ?

 

          Le CO2* ne se contente pas de réchauffer l’atmosphère, il en change aussi, par définition, la composition. Or, l’air que nous respirons a un impact sur notre santé, de façon parfois inattendue. Si la teneur en carbone monte à 1.000 ppm en 2100, « un tel air pourrait baisser les capacités cognitives humaines de 21 % », assure le journaliste David Wallace-Wells.

          Quand il fait plus chaud, les réactions chimiques accentuent également la pollution à l’ozone, liée à de nombreuses maladies et qui augmente le risque d’autisme lorsque l'air en question est respiré par des femmes enceintes. Les feux de forêts pourraient aussi être deux fois plus destructeurs d’ici 2050, avec leurs lots de particules toxiques. Sans compter qu’ils alimenteraient d’autant plus le réchauffement climatique.

 

          La Chine donne déjà aujourd’hui un bon aperçu des scénarios les plus noirs en matière d'extrême pollution des villes. David Wallace-Wells rappelle qu’en 2013, année du fameux « Airpocalyspe » chinois, « le smog fut responsable du tiers de toutes les morts dans le pays ».

 

          Le quartier financier de Shanghai était invisible lors du pic de pollution de 2013. À tel point que les autorités craignaient qu'une attaque terroriste ne profite de l'inefficacité des caméras de surveillance, incapables de percer le nuage de pollution.

 

Paul BALLIERE

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* dioxyde de carbone, ou gaz carbonique