COMMENT OBTENIR UNE PUISSANTE EFFUSION DE L'ESPRIT ?

 

COMMENT OBTENIR UNE PUISSANTE EFFUSION DE L’ESPRIT ?

 

          Par la prière, me répondrez-vous. Sans doute, par la prière, mais une chose doit précéder cette prière pour le réveil. Il faudra nous attaquer de front à la grave question du péché, car à moins que notre propre vie soit en règle avec Dieu, que tout péché soit confessé et résolument abandonné, nous pourrons bien prier jusqu’au jour du jugement sans que jamais aucun réveil n’éclate dans nos églises ! « Ce sont vos iniquités qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu, et vos péchés lui ont fait cacher de vous sa face, pour ne pas vous écouter. » (Esaïe 59.2)

 

          Notre meilleur guide en l’occurrence est bien la prophétie de Joël. Examinons-la de près, car elle est un véritable appel à la repentance. Dieu ne demande qu’à bénir son peuple, c’est là tout son désir ; mais le péché de ce peuple est ce qui retient la bénédiction divine. Ainsi, dans son amour et dans sa compassion, il est obligé de faire tomber sur nous un terrible jugement. Nous en trouvons la description graphique dans les deux premiers chapitres de ce livre prophétique. L’envahisseur a presque atteint les portes de la ville. Mais voyez maintenant la grandeur de l’amour de Dieu ! Écoutez l’appel poignant qu’il adresse à son peuple, au chapitre 2, versets 12 à 14 : « Encore maintenant, dit l’Éternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec jeûne et avec pleurs, et avec deuil ; et déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu, car il est plein de grâce et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent. Qui sait ? »

 

          Ami lecteur, je ne sais pas quel est ton péché particulier. Mais toi, tu le sais, et Dieu le sait. Ce que je te demande, c’est d’y penser très sérieusement en lisant ces lignes, car il vaut mieux cesser de prier pour le réveil jusqu’à ce que tu sois bien décidé à régler cette affaire, à divorcer d’avec ton péché. « Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. » (Psaume 66.18) Permets à Dieu, en ce moment même, de sonder ton cœur et de te révéler l’obstacle à la bénédiction. Tout péché doit être confessé et abandonné sans réserve.

 

          Il est fort possible que tu aies à sacrifier quelque idole chère à ton cœur, que quelque restitution s’impose à ta conscience. Peut-être es-tu de ceux qui dérobent à Dieu ce qui lui revient de droit. Tout cela, c’est ton affaire, non pas la mienne, c’est entre ton âme et Dieu.

 

          Notons maintenant les versets 15 à 17 du chapitre 2. Le prophète a convoqué une réunion de prière. Le péché a été jugé, confessé et abandonné. Maintenant on peut prier librement. Maintenant le peuple de Dieu peut lui adresser ses supplications, pour l’amour de son nom, de peur que les nations ne disent : « Où est leur Dieu ? » Ils prennent les choses à cœur à présent et leur prière aura gain de cause auprès de Dieu. Écoutez ceci : « Sonnez de la trompette en Sion ; sanctifiez un jeûne ; convoquez une assemblée solennelle ; assemblez les enfants et ceux qui tètent...que les sacrificateurs pleurent entre le portique et l’autel, et qu’ils disent : Épargne ton peuple, ô Éternel, et ne livre pas ton héritage à l’opprobre...car pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Dieu ? »

 

Oswald SMITH

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