L'APOCALYPSE EN MARCHE, L'EFFONDREMENT ECONOMIQUE PERMANENT

 

L’APOCALYPSE EN MARCHE,

L’EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE PERMANENT

 

          L’apôtre Jean a écrit : « Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier... » (Apocalypse 6.5-6).

 

          A propos de ce texte, le pasteur A. Thomas-Brès a écrit : « Au troisième sceau, le cheval est noir, symbole de deuil. Ce cavalier porte une balance, signe de rationnement […] On a donné à ces paroles (Apocalypse 6.6) toutes sortes d’explications assez confuses. Pourtant, leur sens ne nous apparaît pas tellement mystérieux. Ce qui est appelé « une mesure » était la quantité strictement nécessaire pour la nourriture journalière d’un homme. Quant au denier, il constituait le salaire normal d’une journée de travail. Donc, un homme recevra, pour prix de son labeur, le minimum indispensable pour lui-même. Mais, s’il est marié, comment, dans ces conditions, nourrira-t-il et sa femme et ses enfants ? Ne faut-il pas aussi tenir compte des jours sans travail ? Le salaire en question est encore au-dessous du minimum ! Il ne s’agit pas d’une famine totale, absolue ; mais d’une pénurie entraînant le rationnement le plus sévère, la sous-alimentation et toutes ses conséquences […] Il n’y a pas si longtemps, quand on parlait de famines dans l’avenir, les incroyants riaient, en disant : des famines ! Mais elles deviendront de plus en plus rares. Elles seront rendues totalement impossibles par le développement des moyens de communication, comme aussi par les progrès techniques de l’agriculture. Votre apôtre, ajoutaient-ils, voyait les choses, comme il y a vingt siècles ! S’il avait été un vrai prophète, il aurait dû savoir qu’il n’y aurait plus de famine ! Aujourd’hui, à l’heure des avions supersoniques, le problème de l’alimentation mondiale est devenu un véritable cauchemar pour les économistes ; et sa solution est loin d’être en vue. Combien la situation actuelle justifie la Parole de Dieu, et l’apôtre Jean annonçant de terribles disettes ! » (L’Apocalypse, révélation de Dieu pour le temps présent)

 

          John H. Alexander écrit : « ...Il y aura probablement encore des pays nantis où la surproduction et la surconsommation seront la règle, en contraste avec la disette des pays en voie de développement. L’économie mondiale continuera d’être régie pour le seul profit des plus favorisés.

          « De nos jours, la faim règne déjà dans une grande partie du monde. Or ce problème de la faim, loin de disparaître, ira en s’accentuant du fait de l’égocentrisme dont l’homme fait preuve pour organiser son existence, aussi bien dans la violation de l’intégrité territoriale que dans le non-respect des lois écologiques et météorologiques. Par ailleurs, Dieu interviendra ici-bas, en permettant des modifications climatiques, des sécheresses anormales, des inondations catastrophiques, des fléaux dévastateurs ; c’est ainsi que le cavalier du cheval noir sera autorisé à brandir le spectre de la disette, symbolisée par la balance.

          « La famine entraînera le déséquilibre de l’économie, l’écroulement des monnaies et l’inflation à l’échelle mondiale.

          « Au temps de l’apôtre Jean, le denier représentait le salaire d’une journée de travail, et permettait l’achat de huit mesures (grec « choinix ») de farine, ou de vingt-quatre mesures d’orge ; mais lorsque la famine universelle surviendra, le rationnement n’accordera à l’individu que le huitième de la portion normale. » (L’Apocalypse verset par verset)

 

          En s’appuyant sur les travaux de Solomon Hsiang et de ses collègues, le journaliste David Wallace-Wells, du New York Magazine, signale que chaque degré de réchauffement planétaire pourrait coûter 1,2 point de PIB. Plus généralement, les chercheurs ont calculé comme projection médiane une perte de 23 % des revenus par personne à la fin du siècle, due aux différentes conséquences du changement climatique (agriculture, violences, tempêtes, énergie, mortalité, etc.).

 

          David Wallace-Wells suggère que le principe même de croissance est intrinsèquement lié à l’exploitation des énergies fossiles, et voué à s’interrompre avec la fin de celles-ci. « Avant les énergies fossiles, personne ne vivait jamais mieux que ses parents. (…) Peut-être que la fin des fossiles signifie le retour à un état de stabilité », avance-t-il.

 

          « Il y a 12 % de chances que le réchauffement climatique réduise la productivité globale de plus de 50 % d’ici 2100 ».

          Dans un rapport de septembre 2016, l’OCDE tablait aussi sur une perte de 6 à 12 points de PIB à la fin du siècle selon les scénarios de réchauffement empruntés. Selon l’étude de Hsiang, il y aurait même « 12% de chances que le réchauffement climatique réduise la productivité globale de plus de 50 % d’ici 2100 ».

 

Paul BALLIERE

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