CARACTÉRISTIQUES DE LA VENUE DU BIEN-AIME

 

CARACTERISTIQUES DE LA VENUE DU BIEN-AIME

 

« C'est la voix de mon bien-aimé !

Le voici, il vient, sautant sur les montagnes,

bondissant sur les collines...Le temps de chanter est arrivé. »

(Cantique des cantiques 2.8,12)

 

1. Une venue rapide

 

          « Il vient, sautant...bondissant... »

 

          Notre bien-aimé va venir d'une course rapide. « Car comme l'éclair part de l'orient et se montre en occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme », dit Jésus (Matthieu 24.27). Christ vient pour arracher l'Église à ses souffrances et à ses combats. Paul écrit aux Corinthiens: « Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? (1 Corinthiens 15.51-55)

 

          Jésus vient pour réconforter son peuple et le conduire dans sa demeure sainte. L'apôtre Paul consola la jeune église de Thessalonique en ces termes: « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après une parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. Pour ce qui est des temps et des moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » (1 Thessaloniciens 4.13-5.2)

 

2. Une venue triomphante

 

          « ...Sur les montagnes...sur les collines... »

 

          Dieu est venu, « sautant » sur la montagne du Sinaï. Il l'a fait dans une sainteté redoutable et terrifiante. L'auteur de l'épître aux Hébreux déclare: « Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l'entendirent demandèrent qu'il ne leur en fût adressé aucune de plus, car ils ne supportaient pas cette déclaration: Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant. » (Hébreux 12.18-21)

 

          Jésus est venu « bondissant » sur le mont Thabor. Il a révélé sa gloire inaccessible. L'évangéliste Matthieu fait le récit de la transfiguration de Christ: « Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s'entretenant avec lui. » (Matthieu 17.1-3)

 

          Pour nous permettre de satisfaire les exigences de la sainteté divine et nous rendre participants de sa gloire, Jésus-Christ est venu sur le mont Golgotha, et il a expié nos péchés en mourant sur la croix, à notre place. Plus tard, juste avant son ascension, il a béni les siens sur le mont des oliviers.

 

          Il reviendra plus tard, « bondissant » sur le même mont des oliviers pour opérer la grande délivrance du peuple d'Israël.

 

          Il vient, défiant le temps, « sautant sur les montagnes » des siècles. A ce sujet, l'apôtre Pierre a écrit: «Il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur... » (2 Pierre 3.8-10)

 

          Il vient, « bondissant sur les collines » de l'incrédulité et de la moquerie des païens. C'est ce que nous rappelle l'apôtre: « ...Je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant: Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. » (2 Pierre 3.1-4)

 

          Il vient, « bondissant sur les collines » de l'indifférence, du compromis, et de la somnolence de certains chrétiens. Jean nous a mis en garde: « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. » (1 Jean 2.28) Le ciel est son trône, la terre son marchepied. D'un saut, il sera là, à côté de sa bien-aimée. Il vient rapidement, s'élançant du ciel en un clin d'œil. Prêtons l'oreille au cri: « Voici l'époux, allez à sa rencontre ».

 

3. Une venue joyeuse

 

          « ...Sautant...bondissant... »

 

          La Parole de Dieu n'évoque pas seulement ici la rapidité, mais aussi l'allégresse du Fiancé divin, de l'Époux qui vient pour les noces ! Lui-même dit: « Le temps de chanter est arrivé. » (Cantique des cantiques 2.12) Quel bonheur quand Christ paraîtra dans sa gloire pour nous emmener chez lui ! Quel de chants dans le ciel ! Quelle beauté ! « Une voix sortit du trône, disant: Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant: Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur – Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. » (Apocalypse 19.5-8)

 

          Bien-aimés, ces chants devraient être déjà dans nos cœurs, car Jésus vient ! Chrétiens, soyez dans la joie, chantez à pleine voix, tressaillez d'allégresse à cette pensée émouvante: IL VIENT !

 

Paul BALLIERE

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