LE CHEMIN FRAYE

 

LE CHEMIN FRAYE

 

« Il y aura là un chemin frayé, une route, qu’on appellera la voie sainte ;

nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls ; ceux qui la suivront, même les

insensés, ne pourront s’égarer. Sur cette route, point de lion ; nulle bête féroce ne la prendra, nulle ne s’y rencontrera ; les délivrés y marcheront. »

(Esaïe 35.8-9)

 

          Pour connaître la vie de victoire, il faut apprendre la simplicité. Combien nous l’avons compliquée, cette voie ! Des volumes ont été écrits à ce sujet. Des formules sans nombre ont été données ; on nous a dit que le secret était ici ou là. Mais, pour la plupart d’entre nous, tout cela est tellement compliqué que, bien que nous le connaissions en théorie, nous ne sommes pas capables de l’appliquer à la vie quotidienne.

 

          Esaïe 35.8-9 nous fournit une image caractéristique de la vie de victoire. C’est bien l’image d’un chemin construit au-dessus des plaines marécageuses qui représentent le monde. Bien que ce chemin soit étroit et qu’il monte, il n’est aucun d’entre nous qui ne puisse y marcher, car « même les simples ne pourront s’y égarer ». Les dangers sont nombreux si nous quittons cette voie, mais nous sommes en parfaite sécurité si nous y demeurons, car « sur cette route point de lions ; nulle bête féroce ne la prendra ; nulle ne s’y rencontrera ». Une seule catégorie s’en voit interdire l’accès : « Nul impur n’y passera. » Et cela comprend non seulement le pécheur qui ne connaît pas Christ comme son Sauveur, mais le chrétien qui, tout en le connaissant, continue à demeurer dans des péchés non confessés et non purifiés.

 

          Le seul accès à ce chemin frayé est une petite colline sombre et peu engageante, la colline du Calvaire. Elle se gravit sur les mains et les genoux – surtout sur les genoux. Si nous sommes satisfaits de notre vie chrétienne, si nous ne sommes pas possédés d’une faim et d’une soif irrésistibles d’arriver jusqu’à cette voie sainte, nous ne tomberons jamais à genoux et ne pourrons par conséquent jamais gravir la colline. Mais, si nous sommes mécontents, affamés, alors nous trouverons le chemin qui monte. Ne vous hâtez pas : laissez Dieu créer en vous cette soif pour la voie sainte et susciter dans votre cœur les soupirs de l’Esprit. Les simples touristes n’avancent guère sur ce chemin. « Vous me trouverez quand vous me chercherez de tout votre cœur ».

 

Roy HESSION

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