LE MONDE DES ABEILLES (1° partie)

 

Un grand merci à Armand, qui nous a transmis son étude sur le monde des abeilles, et qui en fait une application à notre vie de chrétiens, membres de l’Église, corps de Christ.

 

LE MONDE DES ABEILLES

(1° partie)

 

          Deutéronome 1.44: « Alors les Amoréens, qui habitent cette montagne, sortirent à votre rencontre, et vous poursuivirent comme font les abeilles ; ils vous battirent en Séir, jusqu’à Horma. »

 

          Juges 14.8: « Quelque temps après, il se rendit de nouveau à Thimna pour la prendre, et se détourna pour voir le cadavre du lion. Et voici, il y avait un essaim d’abeilles et du miel dans le corps du lion. »

 

          Psaumes 118.12: « Elles m’environnaient comme des abeilles ; Elles s’éteignent comme un feu d’épines ; Au nom de l’Éternel, je les taille en pièces. »

 

          Esaïe 7.18: « En ce jour-là, l’Éternel sifflera les mouches qui sont à l’extrémité des canaux de L’Égypte, et les abeilles qui sont au pays d’Assyrie. »

 

          Psaumes 81.17: « Je les nourrirais de fleur de froment, et je les rassasierais du miel d’abeilles sauvages. »

 

Les abeilles...trois castes : la reine, les faux bourdons, les ouvrières

 

          La reine: les abeilles n’existent et ne subsistent que s’il y a une reine.

 

          Le faux bourdon: c’est un mâle, il fécondera les jeunes reines au cours du printemps. Il n’a pas d’autre rôle semble-t-il, peut-être un rôle d’équilibre phéromonal dans la colonie.

 

          Les ouvrières :

 

                    - La nettoyeuse: elle fait le ménage, enlève les débris de cire, les abeilles mortes, les grains de pollen, les insectes étrangers; elle nettoie les alvéoles pour que la ponte de la reine puisse y être déposée. La propreté est une nécessité fondamentale pour la pérennité. L’état sanitaire doit être optimal.

 

                    - La nourrice: elle se nourrit de miel, de pollen, produit la nourriture nécessaire aux larves en développement, mais à chaque stade de son développement correspond une nourriture adaptée. Ainsi, la nourrice va sélectivement apporter les proportions et la quantité adaptée aux larves selon leur âge. Mais il faudra apporter à chaque larve 1100 repas; elle sera visitée près de 7000 fois, jusqu’à son éclosion. Une nourrice pourra satisfaire à la nourriture de trois larves.

 

                    - L’architecte : il faut fabriquer les alvéoles, cellules hexagonales. C’est un véritable travail de groupe. Il se forme de véritables chaînes. La température peut atteindre 35°. C’est un travail consommateur d’énergie, il faut 8 kg de miel pour fabriquer 1 kg de cire. C’est le gros œuvre.

 

                    - Puis il y a la maçonne. Il s’agit de faire l’entretien, boucher avec de la cire (opercule) les cellules, lorsque la larve a atteint le stade de la nymphose, ou lorsque le miel est assez élaboré et que l’alvéole est remplie. Il faut réparer les alvéoles éventuellement endommagées. Il faut aussi boucher les éventuels trous de la ruche avec ce qu’on appelle la propolis.

 

                    - La manutentionnaire: lorsque la butineuse rentre à la ruche, il faut vite qu’elle se décharge de son fardeau pour ensuite repartir. La butineuse régurgite le nectar et la manutentionnaire l'aspire avec sa langue, le transforme en miel et le dépose dans une alvéole. Même chose pour le pollen: la butineuse décroche les pelotes de pollen de ses pattes et la manutentionnaire malaxe cette boule de pollen avec sa salive et du miel et la dépose au fond de la cellule.

 

                    - La ventileuse: elle se place à l’entrée de la ruche et va battre des ailes pour refroidir la ruche, elle va aussi rechercher de l’eau quelle régurgite ; ainsi l’apport d’eau et la ventilation abaisse la température. Dans certains cas ce battement des ailes sert de rappel à regrouper les autres abeilles (essaimage).

 

                    - La gardienne et la soldate : c’est le rôle fondamental de défense. Tout d’abord, il faut vérifier qu’il n’y a pas d’étranger qui entre dans la colonie pour voler, piller les réserves. C’est comme si elle disait à chaque abeille qui entre : « vos papiers svp », ou comme si elle lisait le CAB. Quand un danger est perçu, c’est l’alarme générale, la mobilisation des soldats qui vont attaquer et piquer.

 

                    - La butineuse : elle va apprendre à repérer les lieux, la forme, la couleur et l’odeur des fleurs, à visiter et inlassablement sucer le nectar des fleurs, récolter le pollen des étamines, les miellats et l’eau. Elle fera de 10 à 100 voyages par jour.

 

          Elles accompliront tous ces différents rôles au fil de leur vie, selon leur âge et selon leur maturité, l’ascenseur social fonctionne parfaitement. Mais toutes œuvrent pour le développement de la colonie. Sans la colonie aucune abeille ne peut survivre plus de 2 ou 3 jours.

 

          Les taches indispensables au développement de la colonie sont si diverses et si importantes qu’elles nécessitent une organisation stricte pour être accomplie au bon moment et par un nombre optimal d’ouvrières (30 à 50 000).

 

          Quelle société, quelle entreprise, quelle église n’a pas souhaité que tout fonctionne aussi bien en son sein ! Pas besoin de règlement intérieur, de code du travail, de statuts, de management, de leadership !

 

          Quelle merveille de la création ! Loué soit Dieu pour toutes ces merveilles, qu’elle grandeur !

 

Les sens

 

          L’ouïe : les abeilles sont très sensibles aux sons de l’extérieur mais aussi à ceux qu’elles produisent elles-mêmes. Elles communiquent entre elles à l'intérieur de la ruche. En particulier par les vibrations de leurs ailes. Les antennes et les pattes antérieurs sont particulièrement sensibles au vibrations.

 

          La vue : deux yeux composés de facettes de chaque côté de la tête, mais aussi trois « ocelles », sorte d’yeux simples situés en triangle sur le haut de la tête, d’où une vision quasi à 360°, et surtout un pouvoir de résolution et une rapidité de perception dix fois supérieurs à celui de l’homme ; et aussi une perception dans le spectre ultraviolet, 300nm.

 

          L’odorat : leurs deux antennes sans cesse en mouvement et comprenant pédicelle et sept flagelles, elles-mêmes composées de 3.000 sensilles, vont permettre à l’abeille de détecter les parfums et les odeurs, et en déterminer la localisation et ce, de plusieurs centaines de mètres jusqu’à trois ou quatre kilomètres. Elle mesurera aussi la vitesse du vent ou celle de son vol.

 

          Le goût : il est très développé ! Les antennes renseignent l’abeille sur la nature et la concentration de nectar contenu dans une fleur ; elle saura choisir la meilleure qualité. Elle a aussi une capacité de goût sur ses pattes, sur la partie du tarse, son appareil buccal lui permet de distinguer les saveurs fondamentales.

 

          Le toucher : l’ensemble des poils recouvrant le corps de l’abeille constitue le tissu sensoriel du toucher, ainsi que ses antennes, mais également ses pattes, avec leur capacité de préhension, ses mandibules qui mastiquent la cire mais qui la rendent aussi capable de mordre ou de saisir un insecte mort.

 

(à suivre)

Armand NEUHAUSER