LE MONDE DES ABEILLES (2° partie)

 

          Nous publions ci-dessous la seconde partie de l’étude d’Armand, qui nous l’a transmise si gentiment. Qu’il en soit vivement remercié !

 

LE MONDE DES ABEILLES

(2° partie)

 

Que m’enseigne la ruche avec son fonctionnement

si harmonieux et si extraordinaire ? N’est-elle pas un modèle

pour moi et pour L’Église ?

 

          Son roi !

 

          Les abeilles n’existent et ne subsistent que s’il y a une reine.

 

          Un roi, Jésus-Christ, le roi des rois ! Oui, l’Église existe et se perpétue grâce à son Roi, Jésus-Christ, son chef…un Roi glorieux et victorieux !

 

          La reine ne vit que quatre à cinq ans. Nous avons un Roi éternel !

 

          Les abeilles doivent nourrir la reine. Une cour d’ouvrières prennent soin d’elle. En ce qui nous concerne, c’est notre Roi qui prend soin de nous. Il pourvoit à nos besoins, nous communique sa nature, sa capacité, sa paix.

          Toute la vie de la ruche est organisée, motivée par la vie de la reine, par sa protection, par sa perpétuation. Mais c’est elle qui donne la vie par ces quelques 2000 œufs qu’elle pond chaque jour. Qu’en est-il de notre Roi Jésus ? C’est lui qui nous donne la vie. A notre conversion, nous avons reçu sa vie, elle se perpétue, se renouvelle de jour en jour.

          Lors de l’essaimage, toutes les abeilles suivent la reine et s’accrochent à elle jusqu’à trouver le nouveau lieu de vie. Suis-je attaché à mon Roi et suis-je prêt à le suivre partout où il voudra me conduire ?

 

L’Église chrétienne

 

          Nous ne sommes pas appelés à jouir isolément de la communion avec Dieu. Rappelons-nous : une abeille ne peut survivre sans sa colonie plus de deux ou trois jours.

 

          Nous sommes appelés à laisser Jésus-Christ vivre en nous, de manière à bâtir l'Église, le corps de Christ. « Et il [Christ] a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (Éphésiens 4.11-13)

 

          Grâce à la rédemption accomplie par Jésus-Christ, nous pouvons retrouver des relations normales avec Dieu, telles qu'il les voulait à l’origine.

          C’est la réhabilitation de l'humanité par Jésus-Christ ; mais elle implique la manifestation du Christ dans la vie collective aussi bien que dans la vie individuelle. C'est dans ce but que Jésus a envoyé des apôtres et des docteurs, afin que l'unité spirituelle de tous puisse être réalisée. « Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs. » (1 Corinthiens 12.27-28)

          Former le corps de Christ ! N’est-ce pas quelque chose que nous avons perdu de vue ?

          Ai-je en vue l'édification du corps de Christ, ou seulement ma propre formation spirituelle ? Bien sûr, le lien qui m'unit personnellement à Jésus-Christ est essentiel: "Afin que je le connaisse, lui..." L'accomplissement du dessein de Dieu implique de ma part un abandon complet à sa volonté! Mais ce dessein n’est pas détaché du corps de Christ et ne pourra se faire qu’avec le corps de Christ !

 

          Dès que je me recherche moi-même, je compromets mes relations avec Dieu. Mon épanouissement ! mon bien être !..Comment puis-je glorifier Jésus-Christ pour lui-même si je ne le glorifie que pour ce qu'il a fait pour moi! Si j’ignore la dimension du corps de Christ je découvrirai tôt ou tard que j’ai manqué le but. Ce sera une humiliation pour moi.

 

          L’Église, ce n’est pas seulement les deux ou trois rassemblements de la semaine, après quoi je redeviens « moi » !

          Cela ne veut pas dire que nous aurions à nous enfermer dans un couvent ou un monastère,

          Cela ne veut pas dire que le nombre, et seulement le nombre nous intéresse ; mais puis-je dire que l’Église est la « ruche », un corps spirituel où chacun a besoin de l’autre, où chacun ne peut vivre sans l’autre, où nous avons un rôle à jouer, et où nous bénéficions du service des autres sans qu’aucun ne soit amoindri.

          Nous devons redécouvrir la nature de l’Église, corps spirituel, son sens, sa vision, ses bienfaits, sa force, sa mission, et trouver une autre vie que celle de l’individualisme ambiant, de l’égoïsme omniprésent.

          Quelles sont la vision, l’ambition et la volonté de Dieu ? Quelle est la vision de Jésus pour l’Église, son propre corps ? « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13.34-35)

          Oui ! Les abeilles vont produire quelque chose de doux, le miel, puissions-nous aussi produire quelque chose de doux et agréable.

 

L’abeille

 

          Quel est l’instinct de l’abeille ? N’est-il pas de butiner les fleurs sans relâche pour amasser pollen et nectar ? Pour quoi faire ? Nourrir la colonie et amasser, afin de traverser ces hivers souvent si longs, sans être prise au dépourvu !

          Oui, elle amasse des trésors pour l’hiver, pour la vie et la croissance de la colonie.

          Et nous, en tant que chrétiens, que faisons-nous ? Amassons des trésors pour le royaume de Dieu ? Où les amasser?

          Romains 2.4-5 : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, »

          Luc 12.21 : « Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu ». Cet homme riche avait amassé des trésors pour lui-même, pour le court terme, mais il n’en avait pas amassés pour Dieu.

          Qu’avons-nous amassé ? Il ne s’agit pas d’approvisionner un compte en banque avec cinq ou six zéros devant la virgule...

 

          Quels sont ces « grains de pollen » qu’il est bon et nécessaire d’amasser ?

 

          La sagesse, la connaissance, les talents...

          Colossiens 2.1-3 : « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n’ont pas vu mon visage en la chair, afin qu’ils aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science ».

          1 Tim 6.18 « Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, 19 et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. »

          1 Tim.6.20 : « O Timothée, garde le dépôt,… »

 

          Luc 6.45 : « L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

          Luc 12.33-34 : « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. »

 

          Les dons spirituels :

          Hébreux 2.3-4 : « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. »

          1 Corinthiens 14.23-25 : « Si donc, dans une assemblée de l’Église entière, tous parlent en langues, et qu’il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous. »

 

Déborah, l’abeille

 

          Déborah signifie « abeille ».

          Genèse 35.8 : « Déborah, nourrice de Rebecca, mourut ; et elle fut enterrée au-dessous de Béthel, sous le chêne auquel on a donné le nom de chêne des pleurs.

 

          Déborah, la femme qui nourrit...

 

          Juges 4.4 : « Dans ce temps-là, Déborah...était juge en Israël. »

          Elle avait épousé Lappidoth, nom qui signifie « flambeau ».

          « En ce temps-là, les chefs étaient sans force. » « Israël avait choisi de nouveaux dieux. » « Déborah s’est levée comme une mère. » Elle encouragea BARAK (dont le nom signifie « éclair, tonnerre… ») à engager le combat contre les ennemis du peuple de Dieu.

          Les princes d’Issacar – ces hommes qui avaient l’intelligence des temps – furent avec Déborah.

          Déborah était prophétesse (Juges 4.4), le Saint-Esprit lui parlait. L’Esprit de Dieu a annoncé le moment où il fallait attaquer. Le torrent de Kison a entraîné les rois ennemis (Juges 5.21)...

 

          A propos de Déborah…

          Juges 4.5 : « Elle siégeait sous le palmier de Déborah, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Ephraïm ; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés. »

          Juges 4.9-10 : « Elle répondit : J’irai bien avec toi ; mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme. Et Déborah se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch. Barak convoqua Zabulon et Nephthali à Kédesch ; dix mille hommes marchèrent à sa suite, et Déborah partit avec lui. »

          Juges 4:14 : « Alors Déborah dit à Barak : Lève-toi, car voici le jour où l’Éternel livre Sisera entre tes mains. L’Éternel ne marche-t-il pas devant toi ? Et Barak descendit du mont Thabor, ayant dix mille hommes à sa suite. »

          Juges 5.1, 7, 12, 15 : « En ce jour-là, Déborah chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam:..Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, quand je me suis levée, moi, Déborah, quand je me suis levée comme une mère en Israël...Réveille-toi, réveille-toi, Déborah ! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique ! Lève-toi, Barak, et emmène tes captifs, fils d’Abinoam !..Les princes d’Issacar furent avec Déborah, Et Issacar suivit Barak, Il fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, grandes furent les résolutions du cœur ! »

 

Armand NEUHAUSER