ET SI LES AUTRES FAISAIENT COMME MOI ...

 

ET SI LES AUTRES FAISAIENT COMME MOI…

 

« Et le peuple montera, chacun devant soi. »

(Josué 6.5)

 

          « Chacun » est un petit mot bien dérangeant pour qui met aisément les charges de l’œuvre de Dieu sur les épaules des autres.

          Notre texte ne nous permet pas de regarder à droite ou à gauche, devant ou derrière, au-dessus ou au dessous de nous celui qui pourrait bien être concerné par cette exhortation. Dieu nous regarde droit dans les yeux, son message porte notre adresse, et le Saint-Esprit pointe le doigt vers notre cœur. Monsieur, Madame, ou Mademoiselle CHACUN...c’est vous !

          Il arrive que des chrétiens critiquent leurs frères, sans pour autant s’associer à leur labeur et à leur peine.

          Ami, vous êtes-vous posé une seule fois la question : « Si toute mon église agissait comme moi, que deviendrait-elle ? »

          Y aurait-il encore des réunions de prière ? Les premiers disciples, d’un commun accord, persévéraient dans les prières.

          Les réunions de prière seraient -elles faites d’un « silence d’environ une demi-heure », ou empreintes de ferveur ? Lorsque les premiers chrétiens se réunirent pour prier, ils élevèrent la voix tous ensemble. Ils firent trembler l’enfer, et furent remplis de l’Esprit.

          Entendrait-on le pasteur chanter seul ? L’Écriture nous invite à glorifier le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, tous ensemble, d’une seule bouche.

          L’Église serait-elle remplie de l’Esprit ? Posséderait-elle les dons spirituels ? « A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune ».

          Les réunions d’évangélisation feraient-elles encore partie du programme de l’église ? Des âmes seraient-elles amenées à l’écoute de la bonne nouvelle, et sauvées par Christ ? Jésus a dit : « Vous serez mes témoins ».

          De nouveaux missionnaires pourraient-ils être envoyés ? Ceux qui travaillent déjà dans la moisson de Dieu percevraient-ils encore leur salaire ?

          La prise de Jéricho n’était pas l’affaire de Josué seul, ni de l’unique classe sacerdotale, ni même des hommes armés. Cette conquête concernait le peuple de Dieu. Tout le peuple. Il en est ainsi de l’œuvre de Dieu aujourd’hui.

 

Paul BALLIERE

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