LE TRÉSOR ET LE VASE

 

LE TRÉSOR ET LE VASE

 

« Nous portons ce trésor dans des vases de terre. »

(2 Corinthiens 4.7)

 

          Le trésor...Lui seul doit être l’objet de notre attention, de notre recherche, de nos ambitions. Tout en nous doit partir de lui, aboutir à lui. « Toutes choses ont été faites par elle [La Parole, Jésus], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » (Jean 1.3)

          Il est le commencement, le milieu et la fin de toutes choses. « Amen ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. » (Apocalypse 1.8)

          « Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. » (Apocalypse 21.6)

          « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » (Apocalypse 22.13)

          Lui seul a de la valeur dont la totalité nous sera révélée quand nous serons face à face, quand nous le verrons tel qu’il est. « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui, je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. » (1 Corinthiens 13.12).

          Le trésor, c’est Jésus.

 

          Le vase...C’est nous-mêmes. Il est sale. Il a été noirci par Satan. Noirci au dedans, noirci au dehors. Et rien au monde ne peut le nettoyer.

          L’homme, ce vase, est inerte, sans force, sans vie, sans valeur. Les proportions qu’il occupe dans l’immensité de l’univers sont infimes. Il est réduit à rien. Il est écrasé par tout ce qui l’entoure.

          Il est perdu, jeté au rebut. Le prophète Esaïe s’écrie : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. » (Esaïe 6.5)

          L’homme est perdu, parce que Satan lui a ôté tout ce qui faisait sa beauté. Il a été dépouillé, dépossédé et de surcroît, souillé.

 

          Le trésor dans le vase...Jésus est venu vers l’homme. « Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. » (Matthieu 18.11) Le trésor a été placé devant le vase.

 

          Vidé...Une triple opération a dû être faite. Avant l’introduction du trésor dans le vase, le vase a dû être vidé. Pas de prérogative à faire valoir devant Dieu. L’homme est complètement souillé. C’est un fait établi, prouvé, indiscutable. Indiscutable devant la Bible, devant l’expérience et devant l’Histoire ; devant l’histoire de la Révélation. Vidé, l’homme doit l’être de tous les éléments, non seulement nocifs qu’il porte, mais humains. Dieu ne veut pas d’alliage.

 

          Nettoyé... Et quand le vase a été vidé, il faut qu’il soit nettoyé. Jésus disait : « Pharisien aveugle ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matthieu 23.26) Le péché a fait une œuvre si profonde en l’homme, qu’une purification radicale a dû être envisagée, préparée, effectuée.

 

          Abaissé...Mais après avoir été nettoyé, il faut que le vase soit abaissé. Jésus dit : « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » (Matthieu 23.12) Voilà l’homme. Voilà la triple condition qu’il doit remplir, la triple opération qu’il doit subir. Mais le vase – l’homme – est doué d’une volonté propre. Il peut, s’il le veut, s’opposer à cette triple opération. Et il demeure souillé, perdu, inerte. Tandis que, s’offrant à Dieu et passant par la filière, il peut porter le trésor : Jésus. Toute la valeur que l’homme peut découvrir en lui, lui a été conférée par Jésus.

          Faire valoir ce trésor par l’intermédiaire du vase, voilà l’œuvre de Dieu. Voulez-vous y participer ?

 

          Recevez, et puis donnez !

 

Marcel ARNAL

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