LA DIRECTION DIVINE (6° partie)

 

LA DIRECTION DIVINE

(6° partie)

 

Dieu ne dirige pas les orgueilleux

 

          Lisons dans le second livre des Rois, au chapitre 6, verset 33 :

          « Pourquoi devrai-je encore attendre le Seigneur ? »

          Cela nous suggère l’impatience d’une personne qui recherche le conseil de Dieu ; s’il ne répond pas à la minute même, alors elle fait comme bon lui semble. Elle refuse d’attendre plus longtemps. Et c’est là la raison pour laquelle Dieu attend parfois pour répondre ; il voit l’impatience dans nos cœurs. Dans cette impatience, il y a un élément de manque de sincérité, et en définitif, Dieu refuse de donner sa réponse. Si nous désirons connaître la pensée de Dieu, il faut que nous devenions patients, et que, patiemment, nous attendions que le Seigneur nous parle.

          Je voudrais vous parler des conditions nécessaires pour que Dieu nous conduise. Nous reviendrons au livre de Jérémie, chapitre 3, verset 4 (nous serons obligés d’emprunter la traduction anglaise, si cela ne vous ennuie pas).

          Il est dit là : « Tu es le guide de ma jeunesse ».

          Que voyons-nous dans ce passage ? Le fait de reconnaître combien nous avons besoin d’être conduits. « O Dieu, tu es le guide de ma jeunesse ! » Que dites-vous ? Dites-vous : « je veux diriger ma propre vie, je n’ai besoin de personne pour me conduire ? ou bien au contraire, dites-vous : « J’ai besoin de la direction de Dieu ; je ne suis pas suffisamment habile pour diriger mes propres pas » ?

          Il y a quelques années, j’entrais dans le port d’Halifax au Canada, par bateau. Hors du port, il y avait un navire qui avait fait naufrage et je me suis souvent demandé ce qui lui était arrivé, jusqu’au jour où quelqu’un m’a raconté les conditions de ce naufrage.

          C’était un bateau anglais, dont le capitaine était très orgueilleux. Lors de son retour, le long de la côte, il y avait un brouillard excessivement épais. Vous savez qu’aucun capitaine ne peut rentrer un navire dans le port par temps de brouillard. De plus, quand un transatlantique arrive à proximité d’un port, un pilote vient et prend le contrôle du navire. Ce bateau s’approchait donc du Canada : il était encore à une bonne petite distance de la côte, un petit peu plus loin que le lieu où, en principe, les pilotes vont pour aborder le bateau.

          On a demandé au capitaine du navire d’attendre qu’on lui envoie le pilote, mais il était trop orgueilleux et il a dit : « je n’ai pas besoin de pilote maintenant ; attendez que je vous le dise ! » Il a continué d’avancer et il est arrivé sur les rochers… et voilà que le bateau s’est couché. Il n’a plus jamais pris la mer, et ce capitaine n’a plus jamais conduit un autre navire ! Il était beaucoup trop orgueilleux pour accepter qu’un pilote le conduise dans le port !

          Il y a des personnes comme cela. Elles sont si confiantes dans leurs propres capacités, qu’elles n’ont pas besoin de Dieu pour les conduire, ce sont elles qui voudraient le diriger ; du moins, elles essayent de le faire !

          Mes amis, si nous voulons être conduits par le Seigneur, il faut que nous sentions en nous-mêmes le besoin d’être dirigés. Et c’est là une prière magnifique à faire monter vers Dieu :

          « O Seigneur ! tu es, toi, le guide de ma jeunesse »

          Nous lirons dans le psaume 25, le verset 9 :

          Dieu conduira les humbles dans ses voies, les humbles, et non les orgueilleux. Mes amis, l’orgueil est une chose terrible. Une année, Dieu m’a fait connaître ce qu’était l’orgueil : peut-être vous sera-t-il utile de savoir que c’est la déification de soi-même, et j’aimerais vous parler de la « cousine » de l’orgueil qui s’appelle : la désobéissance. Dieu m’en a également donné la définition, un jour, et la voici : la désobéissance est le rejet du gouvernement de Dieu sur nos vies.

          Revenons maintenant à l’orgueil.

          Dieu ne promet pas d’enseigner sa voie aux orgueilleux. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’ils ne peuvent être enseignés : ils savent tout. Ils n’ont besoin de personne pour les conseiller, ils connaissent tellement de choses ! Toutefois, ils s’imaginent cela. Ainsi Dieu n’essaye même pas d’enseigner les orgueilleux mais il enseigne les humbles. L’humilité de cœur et d’esprit est l’une des conditions essentielles pour être conduit par Dieu.

 

W.H. BEUTTLER

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