UNE PUISSANCE ILLIMITEE

 

UNE PUISSANCE ILLIMITÉE

 

Amis chrétiens, réveillons-nous ! Le diable nous met

un bandeau sur les yeux. Il s’applique à nous empêcher de nous

occuper de la question de la prière.

 

          Il y a une vingtaine d’années, j’étudiais dans une faculté de théologie. Un matin, de bonne heure, un camarade d’études – qui devint l’un des principaux missionnaires d’Angleterre – se précipita dans ma chambre, tenant dans ses mains une Bible ouverte. Bien que se préparant à exercer des fonctions de prédicateur, il n’était encore, à cette époque, qu’un jeune converti. Il était allé à l’université « sans s’occuper de ce genre de choses ». Étant très sociable, intelligent et sportif, il venait de se faire une place dans le milieu élégant de son université, quand le Seigneur mit sa main sur lui. Il accepta Jésus-Christ comme son Sauveur personnel et devint un fervent disciple de son Maître. La Bible était relativement un nouveau livre pour lui, de sorte qu’il y faisait toujours des découvertes. Le jour mémorable où il fit irruption dans ma quiétude, il s’écria avec enthousiasme, tout son visage illuminé par une joie mêlée de surprise :

          - « Crois-tu cela ? Est-ce bien vrai ? »

          - « Que dois-je croire », demandai-je en jetant avec un peu d’étonnement un regard sur la Bible ouverte.

          - « Qu’en est-il de… ? », et il se mit à lire avec ardeur Matthieu 21.21-22 : « Je vous le dis en vérité, si vous avez la foi et ne doutez pas...tout ce que vous demanderez par la prière, en croyant, vous le recevrez. » « Crois-tu cela ? Est-ce vrai ? »

          - « Oui », répondis-je, assez surpris par son agitation, « naturellement, c’est vrai ; évidemment, je le crois ! »

          Cependant, toutes sortes de pensées me traversaient l’esprit.

          - « C’est une magnifique promesse », dit-il, « elle me paraît n’avoir aucune limite ! Pourquoi ne prions-nous pas davantage ? »

          Puis il s’en alla en me laissant tout pensif. Je n’avais jamais considéré ces versets tout à fait de cette manière. Après avoir fermé la porte derrière ce jeune et ardent disciple du Seigneur, j’eus une vision de mon Sauveur, de son amour et de sa puissance, comme je n’en avais jamais eu auparavant. Une vie de prière, oui, et une puissance illimitée se montrèrent à moi. Je réalisai que cette puissance ne dépendait que de deux choses : de la foi et de la prière. Pendant un moment, je fus ébranlé. Je tombai à genoux et alors que je m’inclinais devant le Seigneur, quelles ne furent pas les idées qui surgirent dans mon esprit, quelle espérance et quelle aspiration fervente inondèrent mon âme ! Dieu me parla d’une manière inaccoutumée. C’était un grand appel à la prière, mais, à ma honte, il faut dire que je n’ai pas prêté attention à cet appel.

          En quoi n’ai-je pas fait ce que Dieu attendait de moi ? Dès lors, je priais, certes, un peu plus qu’auparavant, mais il ne semblait pas se passer grand-chose. Pourquoi ? Était-ce parce que je n’avais pas réalisé quel haut niveau de vie intérieure le Sauveur attendait de ceux qui voulaient être exaucés dans leurs prières ? Était-ce parce que j’avais omis de mener une vie selon la norme de l’amour parfait qui est si bien décrite au treizième chapitre de la première épître aux Corinthiens ?

 

          En effet, prier ne signifie pas seulement mettre en pratique de bonnes résolutions de « prier ». Comme David, il nous faut nous écrier : « O Dieu ! crée en moi un cœur pur... » (Psaume 51), avant de pouvoir prier convenablement. Les paroles inspirées de l’apôtre de l’amour doivent, de nos jours, être observées tout autant qu’elles peuvent l’avoir jamais été : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevrons de lui... » (1 Jean 3.21-22)

          C’est vrai, et je le crois. Oui, c’est en effet une promesse illimitée et pourtant, nous en avons si peu conscience ; nous attendons si peu de Christ ! Or, notre Seigneur s’étonne de notre incrédulité. Si seulement, nous pouvions lire les Évangiles pour la première fois, comme ils nous paraîtraient alors être un livre étonnant ! N’est-ce pas nous qui devrions nous étonner ? Aujourd’hui, je te transmets cet appel. En tiendras-tu compte ? En profiteras-tu ou tombera-t-il dans l’oreille d’un sourd, ne t’incitant pas à prier ?

 

Auteur inconnu

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