CALENDRIER DE L'AVENT
1 DECEMBRE
DIEU TIENT PAROLE
« Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda,
de toi sortira pour moi, celui qui dominera sur Israël. »
(Michée 5.1)
Voici la première fenêtre de notre calendrier de l'Avent; fenêtre prophétique, messianique, encourageante.
Jésus naîtrait à Bethléhem. C'était écrit. Dans le ciel et pour la terre. Cet événement unique dans l'Histoire des hommes, fut révélé par l'Esprit au prophète, huit siècles auparavant. Porté par le souffle messianique, Michée proclama un Noël qui allait tout bouleverser.
Le nom de Michée (en hébreu Mica, abrégé de Micaja ou, plus complètement Micajahou) signifie: « qui est comme Jéhova ? » C'est l'antique profession d'Israël. Dans son cantique, Moïse chanta: « Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, digne de louanges, opérant des prodiges ? » (Exode 15.11). Moïse dit au peuple de Dieu: « Écoute, Israël ! L'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel » (Deutéronome 6.4).
Bien-aimés, dans ces temps de trouble, alors que la terre chancelle dans un état d'ébriété morale et spirituelle, chantons les perfections de notre Dieu. Exaltons sa toute puissance. Réfugions-nous dans sa souveraineté. Il est au-dessus de tout et de tous. Voilà le véritable hymne de Noël. Voilà l'esprit de notre Avent évangélique.
Âme inquiète, viens te blottir sous les ailes de l'Éternel. Il est plus grand que ta maladie. Il est suffisant devant tes besoins. Il tient en réserve toutes les solutions pour résoudre tes problèmes. Ballottée par une tempête familiale, ta barque prend l'eau ? Tu n'es pas en péril; ton Seigneur veille. Invoque-le avec foi. Aujourd'hui comme hier, il calme les vents impétueux et impose silence aux flots déchaînés.
Le diable est maître dans l'art d'assombrir tes jours et de saccager ton bonheur. Mais Jésus est ta lumière et ta joie. C'est lui ton Noël. Regarde à lui. Ne l'entends-tu pas venir à ton secours ? Ne vois-tu pas son regard bienveillant sur ton âme ? Ne sens-tu pas sa main bénie sur ton épaule fatiguée ? Il te dit: « Je suis là ». Cela suffit. Cela te suffit.
Michée a exercé son ministère sous les trois rois de Juda, Jotham, Achaz et Ezéchias, de 758 à 698 avant Jésus-Christ. Il parla de la future Bethléhem. Celle du premier Noël. Mais au temps marqué, Dieu écrivit au présent l'histoire de la rédemption. Cette fois-ci, sur la terre et pour le ciel. Le Christ est né à Bethléhem, comme Dieu l'avait dit (Luc 2.4-7; Matthieu 2.1).
L'Eternel tient parole. Il est le Dieu de vérité, il ne ment pas. « Il dit, et la chose arrive; il ordonne, et elle existe. » (Psaume 33.9)
Dieu vous a fait une promesse ? Serrez-la précieusement dans votre coeur. Ne permettez ni aux choses, ni aux aux circonstances, ni aux individus de perdre une seule parole du Seigneur dans le brouillard des incertitudes.
Une femme s'est convertie au Seigneur. A partir de ce jour, elle pria avec ferveur pendant de longues années pour la conversion de sa famille. Elle mourut sans voir un seul des siens venir à Christ ! Après sa mort, dix-sept personnes de sa famille sont devenus chrétiens. Parmi ces convertis, l'un est devenu pasteur.
Le temps est un ennemi qui ronge notre patience. Dieu sait quand il doit agir. Il n'est jamais en retard.
Le déroulement inattendu des événements nous plonge parfois dans le désespoir. Pourquoi le Seigneur arrive-t-il lorsque la fille de Jaïrus est déjà morte ? N'est-il pas trop tard ? Pourquoi Lazare est-il déjà depuis quatre jours dans le sépulcre ? Pourquoi Jésus vient-il au matin, alors que ces pauvres pêcheurs ont travaillé toute la nuit sans prendre le moindre poisson ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Nos raisonnements, nos doutes, nos analyses, nos reproches et nos murmures ne ressusciteront pas les morts et ne rempliront jamais nos filets. Attachons-nous plutôt aux promesses de Dieu. Face au tentateur, confessons la fidélité de la parole du Seigneur. Comme le navire conserve au loin le cap, grâce à la lumière du phare, accrochons notre coeur à la véracité et à l'infaillibilité des Ecritures.
C'est ainsi que nous irons de l'avant, dans l'Avent.
Paul BALLIERE
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