L'UNION DURABLE AVEC JESUS

 

L'UNION DURABLE AVEC JÉSUS

 

« Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée:

Avez-vous vu celui que mon cœur aime ?

A peine les avais-je passés, que j'ai trouvé celui que mon cœur aime;

je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché jusqu'à ce que je l'aie amené

dans la chambre de ma mère, dans la chambre de celle qui m'a conçue. »

(Cantique des cantiques 3.3-4)

 

          « Je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché ». Voilà une parole merveilleuse ! Elle révèle une ferme détermination de la volonté. Pouvons-nous la prendre aujourd'hui à notre compte ?

          Sulamith a tenu fermement son bien-aimé, avec l'étreinte passionnée de l'amour, comme quelqu'un qui s'agrippe à autrui pour sauver sa vie. Elle le saisit, consciente de son propre besoin et de la valeur inestimable de son berger.

          Christ attend de nous les mêmes dispositions de cœur.

 

          Comment ne pas penser à ces deux femmes, disciples de Christ, en quête de leur Seigneur au matin de la résurrection ?

 

          « Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes: Pour vous, ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché; et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit. Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui. » (Matthieu 28.1-9)

 

          Les voyez-vous, ces deux cœurs éplorés, sans Jésus ? Ces femmes avaient « perdu » le Seigneur dans la tombe de leur incrédulité, au lieu de le retrouver vivant selon sa promesse. Quand elles le rencontrent, elles veulent saisir ses pieds et l'adorer. Elles ne veulent plus le laisser aller. Quelle joie pour elles d'adorer un Christ « retrouvé » au lieu d'un Christ « perdu » ! Quel bonheur d'avoir un Seigneur vivant à la place d'un Seigneur mort.

 

          Ayant trouvé notre Bien-aimé Seigneur, ne le laissons plus aller. Ne le provoquons pas. Que notre négligence, notre mondanité, et autres infidélités ne le contraignent pas de nous quitter ! Combien Jésus est précieux ! Comment se peut-il que nous ayons eu si peu d'égards pour lui ? Comment pouvons-nous trouver notre consolation et notre joie ailleurs qu'en lui, en qui habite une plénitude si riche et si satisfaisante ?

 

          « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire...Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. » (Jean 1.14,16)

 

          « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. » (Colossiens 1.17-18)

 

          « ...Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. » (Colossiens 2.3)

 

          « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » (Colossiens 2.10)

 

          Passons une alliance avec notre cœur. Décidons de ne jamais nous éloigner de Jésus, et demandons-lui de ratifier cette alliance. Avons-nous connu un temps de déclin ? Retrouvons dans notre amour pour Christ une intensité et une vigueur qui n'apparaissaient pas auparavant. Manifestons une grande énergie à retenir notre Bien-aimé. Nous avons éprouvé la honte de ne pas avoir répondu à son amour comme il l'attendait; nous avons éprouvé la détresse de sa perte, l'angoisse du cœur au milieu de sombres nuits; montrons plus d'élan et de désirs spirituels qu'aux meilleurs moments de notre marche chrétienne.

 

          Nous avons besoin de cette ténacité d'amour qui saisit le Seigneur et ne veut pas le lâcher. Nous ne pouvons marcher un seul instant sans lui. Le secret du réveil est de le posséder dans l'amour intense et profond de notre âme.

 

Paul BALLIERE

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