SAGE, PLUS ENCORE
« J’ai mis de la sagesse dans le cœur de tout homme sage de cœur,
afin qu’ils fassent tout ce que je t’ai commandé. »
(Exode 31.6)
Ce n’est pas une faute de posséder des talents naturels. Mais de quelle utilité sont-ils, à l’heure où nous devons entreprendre une œuvre divine et spirituelle ? « Notre capacité vient de Dieu. » (2 Corinthiens 3.5) Devons-nous travailler aujourd’hui pour notre divin Maître ? Nous ne pouvons pas nous appuyer sur notre propre nature, mais bien plutôt nous tenir en garde contre ses désirs et ses passions. La chair ne peut servir l’esprit, ni la terre construire le ciel. Heureux serons-nous, si nous nous confions en l’Éternel, et si l’Éternel est notre espérance !
Être sage de cœur est déjà une belle grâce et une précieuse richesse ! Mais Dieu veut donner davantage, « car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance. » (Matthieu 13.12) Pourquoi resterions-nous en deçà de la plénitude de Dieu, alors que notre tendre Père est prêt à nous communiquer tout ce dont nous avons besoin pour le servir efficacement ? Ouvrons donc notre cœur, et laissons couler en nous, et au travers de nous, le fleuve de l’Esprit. Nous recevrons de sa plénitude, et grâce pour grâce.
Cette sagesse et cette intelligence sont les fruits de la régénération. Nous nous sommes dépouillés des lambeaux de notre vieil homme déchu, et nous vivons le renouvellement, la transformation de notre intelligence. Nous ne nous laissons pas tromper par nos faux raisonnements, ni enfermer dans les doutes de nos calculs étriqués, ni impressionner par les apparences séductrices et mensongères. Nous jugeons les circonstances, les êtres et les choses, selon la pensée de Christ.
Dieu veut que nous fassions tout ce qu’il a commandé. Serait-il trop exigeant, un maître dur et sévère ? Les hommes de Moïse remplirent leur mission. « Les enfants d’Israël firent tout ce que l’Éternel avait ordonné. » (Exode 39.32) Qu’en sera-t-il des disciples de Jésus ? Nous pouvons, nous aussi, faire tout ce que le Seigneur a ordonné, en nous appuyant sur lui, en acceptant que lui seul nous qualifie pour marcher dans la puissance d’une vie nouvelle, celle de son Fils bien-aimé.
Paul BALLIERE
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