COMMENT MARCHER AVEC DIEU ? EN SE REPENTANT !

 

COMMENT MARCHER AVEC DIEU ?

EN SE REPENTANT !

 

« Étant rentré en lui-même... »

(Luc 15.17)

 

La parabole du fils prodigue et de toujours.

 

          Avouer ses fautes. - Les égarements de l’enfant perdu sont multiples. « Qui connaît ses égarements ? » (Psaume 19.13) Il a eu la folie de quitter la maison paternelle, de briser le cœur de son père, de tracer sa destinée dans l’indépendance, de revendiquer ses droits en oubliant ses devoirs.

 

          Notre portrait est là. Portrait national, portrait personnel. On ne renie pas Dieu impunément. Ne pas vouloir le reconnaître, c’est montrer qu’on n’est pas assez déçu de l’expérience douloureuse, c’est préparer un avenir sombre, c’est vouloir encore essayer avec ses propres ressources, c’est manifester un orgueil tenace, c’est conserver dans son cœur l’illusion funeste qu’on pourra encore marcher dans l’indépendance. Dieu dit : « Je briserai l’orgueil de votre force. » (Lévitique 26.19)

          Les déceptions répétées, les échecs multipliés nous amèneront alors plus bas encore ; ils feront tomber le masque en vain replacé sur nos visages et nous montreront l’inutilité absolue de nos efforts. L’aveu sera d’autant plus douloureux qu’il aura tardé à se manifester.

 

          Revenir sur ses pas. - Parcourir les étapes en sens inverse, quelle humiliation rendue nécessaire à cause de notre entêtement ! La Bible dit : « Les insensés, par leur conduite coupable et par leurs iniquités, s’étaient rendus malheureux. » (Psaume 107.17) Passer par le même chemin où les mêmes détails nous rappellent sans pitié notre égarement, notre folie, quel coup porté à notre orgueil ! Pourtant, « ce n’est pas volontiers qu’il [Dieu] humilie et qu’il afflige les enfants des hommes. » (Lamentations de Jérémie 3.33)

          Revenir sur nos pas, c’est lâcher ce que nous avions déjà pris et saisir ce que nous avions délaissé, parce que l’axe de la vie a été déplacé, le centre des préoccupations, changé de nature. Auparavant, le monde accaparait le cœur, maintenant, Dieu !

          Devant Dieu, se voir tel que l’on est, sans masque, sans illusion, et se juger, non pas à la lumière de nos raisonnements humains faits de complaisances et d’excuses multiples, mais à la lumière du jugement divin à qui rien n’échappe, voilà le chemin du salut.

 

          Pleurer devant Dieu. - Les vraies larmes du repentir sont celles que l’on verse dans le remords, dans le secret, devant Dieu. « Maintenant réformez vos voies et vos œuvres, écoutez la voix de l’Éternel, votre Dieu, et l’Éternel se repentira du mal qu’il a prononcé contre vous. » (Jérémie 26.13) Ce sont les larmes qui élèvent, parce que le cœur s’abaisse. Seules, elles permettent à Dieu de réhabiliter l’homme et de lui faire retrouver sa qualité de fils.

          Et devant Dieu, découvrir son indignité, parce qu’on a trahi sa cause au lieu de la servir, lui demander l’occupation d’une place de mercenaire, alors qu’il veut nous redonner le titre de fils et de fille, c’est bien marquer et reconnaître sa déchéance dont Dieu veut effacer toute trace dans notre vie en nous donnant un cœur nouveau.

          Le sens de la vie est retrouvé : parce que Dieu a été redécouvert. « C’est de là aussi que tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. » (Deutéronome 4.29) Dieu dit : « J’aime ceux qui m’aiment, et ceux qui me cherchent me trouvent. » (Proverbes 8.17) Désormais, la marche avec lui sera facile. Il indiquera les étapes, aidera dans les jours difficiles. « Avec nous est l’Éternel, notre Dieu, qui nous aidera et qui combattra pour nous. » (2 Chroniques 32.8) Il ôtera les obstacles, assurera la bonne marche et préparera le but à atteindre. Enveloppé de tant de miséricorde, pourquoi l’homme n’aurait-il pas désormais le sens d’une sécurité inaltérable ?

 

Marcel ARNAL

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