EN SUÈDE, DES PUCES ÉLECTRONIQUES SOUS LA PEAU

 

EN SUÈDE, DES PUCES ÉLECTRONIQUES SOUS LA PEAU

 

          Les implants high-tech sous-cutanés, utilisés depuis des années pour les animaux, commencent à se répandre chez les hommes...

 

 

La prophétie biblique est en marche. Elle s’achemine à grande vitesse vers son plein accomplissement. Des puces électroniques ont été implantées sous la peau d'employés suédois, tout contents de pouvoir imprimer des documents ou ouvrir des portes avec leurs mains. En effet, il s’agit d’un petit carré invisible qui permet, selon la BBC qui a réalisé un reportage sur les lieux, de faciliter le quotidien des employés. Il leur suffit désormais de poser leur main contre la photocopieuse pour lancer une impression, ou contre une porte pour l'ouvrir. C’est Epicenter, un complexe de bureaux high-tech basé à Stockholm, qui est à l'initiative de cette (inquiétante) révolution technologique. Le futur, pour la structure, c'est maintenant. « Plus besoin de badges, plus besoin de codes, plus besoin de cartes, plus besoin de clefs... l'heure est à l'homme augmenté, qui pourra même, bientôt dans cette société, se payer un café d'un simple "main-contact" », écrit Rachid Majdoub. La puce est même connectée au smartphone, sur lequel l’individu peut retrouver l'ensemble de sa carte de visite électronique, ses coordonnées professionnelles en somme. Dans un très proche avenir, les gouvernements exigeront-ils que tout le monde soit « implanté » – la puce de l'administration fiscale, la puce Google ou Facebook – ou tout simplement la puce de la bête annoncée par la Bible ?

 

          La Parole de Dieu déclare en effet: « Et elle fit [la bête qui monte de la terre] que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête [la bête qui monte de la mer, l’antéchrist] ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » (Apocalypse 13.16-18)

 

          Dans un article publié le 3 octobre dernier, le journaliste Yves Eudes écrit : « Un après-midi d’automne, à la gare centrale de Stockholm. Pour vérifier les billets électroniques sur les téléphones des passagers, la contrôleuse du train de 14 h 20 pour Linköping utilise son smartphone, fourni par SJ, la compagnie de chemin de fer. Quand elle arrive devant Jens Tangefjord, un quadragénaire élégant, celui-ci lève la main droite et lui explique que son billet se trouve dans une puce électronique implantée sous la peau, entre le pouce et l’index.

 

          Il suffit à la contrôleuse de poser son appareil sur la main tendue : le transmetteur NFC (Near Field Communication), qui équipe les nouveaux téléphones, lira la puce, et le billet s’affichera sur l’écran.

          La contrôleuse n’est pas surprise : « C’est la deuxième fois que je vois ça. La fois précédente, ça n’avait pas marché, mais le passager avait l’air sincère, je l’ai cru. » Après plusieurs essais, ça fonctionne : elle voit apparaître le nom du voyageur, sa destination, son code de réservation, son numéro de siège. Jens Tangefjord, analyste dans un bureau d’études dans l’industrie, prend ce train presque tous les jours. « Je me sers de la puce depuis quatre mois, explique-t-il. Aujourd’hui, les contrôleurs sont habitués, mais, très souvent, les passagers autour de moi me demandent ce qui vient de se passer. »

          Les puces électroniques sous-cutanées, utilisées dans le monde entier pour le bétail et les animaux domestiques, commencent à se répandre chez les humains. En Suède, elles se sont diffusées au-delà du milieu pionnier des adeptes du piercing pour toucher les « start-upeurs » de la high-tech et les cadres des grandes entreprises. »

 

          Le journaliste ajoute : « L’implantation, qui se fait grâce à une seringue spéciale dotée d’une grosse aiguille creuse, est presque indolore et dure à peine trois secondes. Officiellement, en Suède, seuls les professionnels certifiés ont le droit de poser un tel implant, pour un prix de 1 000 à 1 500 couronnes.. »

 

          Comment ne pas voir là un signe des temps, et l’accélération de l’Histoire ? Que sera demain ? A ce propos, Rachid Majdoub, cité plus haut, écrit encore : « Et demain justement, qu'est-ce qui nous attend ?...Qui sait, peut être qu'à l'avenir nous pourrons retirer notre argent en un regard, avant d'emprunter le métro, tomber sur des contrôleurs, et justifier de notre identité puis régler l'amende d'un simple appui du pouce. Mais... les billets du distributeur, ils servent à quoi alors ? Peut-être qu'ils n'y en aura plus, peut-être que notre peau, nos empreintes, notre rétine seront d'argent. Et au lieu d'un portefeuille, on se fera tirer un œil, ou une main. »

 

          Et l’Église de Jésus-Christ dans tout cela ? Elle doit porter en elle, sur elle, la marque de son Seigneur. Le sceau de Dieu doit être sur son front et sur ses mains. Elle a été scellée du Saint-Esprit qui avait été promis. Sa pensée, sa volonté, ses résolutions, doivent être ointes de l’Esprit. Sa marche et son service doivent s’effectuer sous la puissance de l’Esprit de Dieu.

 

          Christ ou l’antéchrist ? C’est tout l’enjeu d’aujourd’hui et de demain. Il n’y a pas d’autre alternative, ni pour le monde, ni pour nous chrétiens.

 

Paul BALLIERE

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