LE JOUR DE L'AN D’ÉZÉCHIAS

 

LE JOUR DE L’AN D’ÉZÉCHIAS OU...

 

L’AN NOUVEAU DE LA PURIFICATION

 

« Ils commencèrent ces purifications le premier jour du premier mois. »

(2 Chroniques 29.17)

 

          Vive le roi ! Pensez donc, tout juste vingt-cinq ans, et déjà le trône ! Pourtant, cette investiture avait un arrière-goût de profonde contrition. Ce qui préoccupait le jeune Ézéchias, c’était le règne de Dieu. Sur sa vie. Sur son peuple. Son souci était que la gloire divine revienne dans un sanctuaire présentement fermé, dévasté, souillé. L’état de la maison de Dieu, à cette époque, fait penser au cantique d’Asaph : « Porte tes pas vers ces lieux constamment dévastés !...Tes adversaires ont rugi au milieu de ton temple...Ils ont profané la demeure de ton nom. » (Psaume 74.3-7)

 

          Le nouveau roi appela la classe sacerdotale à la sanctification, à la consécration, à la purification, en un mot au réveil. Il s’agissait de sortir toutes les impuretés du temple de Dieu. Ce que l’on fit. C’était le premier jour du premier mois.

 

          Dieu trouvera-t-il ces mêmes dispositions dans notre cœur ? Savons-nous en quel temps nous sommes ? Serions-nous beaucoup plus près du retour de notre Seigneur Jésus que nous ne le pensons ? « C’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru...Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Romains 13.11-14) Serons-nous l’un de ces Ézéchias de la onzième heure, aspirant à un profond et puissant réveil dans son Église et dans sa nation ? Dieu nous verra-t-il au nombre des hommes déterminés à régner dans la vie par Jésus-Christ, confessant leurs péchés, réparant leurs erreurs, et faisant alliance avec leur Seigneur pour un temps de grand renouveau spirituel ? Dieu peut-il compter sur un « reste », une poignée des siens, ayant le courage d’entrer dans l’intérieur de sa maison pour la purifier ? « Sa maison, c’est nous. » (Hébreux 3.6 ) Au torrent de Cédron, le monde, ses vanités, ses pompes et ses souillures ! A César ce qui est à César ! A Dieu ce qui est à Dieu ! Que la gloire divine redescende dans le sanctuaire ! Il est temps. Puisque c’est la dernière heure, qu’elle soit celle de l’Église, de la purification et du réveil.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr