DOUTONS NOUS ?

 

DOUTONS-NOUS ?

 

          Aujourd’hui, Jésus est assis sur le trône de sa Majesté, dans les lieux célestes, tenant devant nous le sceptre de sa puissance. Allons-nous le toucher et lui demander ce que nous désirons ? Il nous presse de prendre possession de ses trésors. Il désire nous accorder « selon la richesse de sa gloire d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur ». Il nous enseigne que notre force et notre fructuosité dépendent de nos prières. Il nous rappelle que précisément notre joie dépend de la prière exaucée (Jean 16.24). Cependant, nous permettons au diable de nous amener à négliger la prière. Il veut nous faire croire que nous pouvons accomplir davantage de choses par nos propres efforts que par la prière – par nos rapports avec les hommes plus que par l’intercession auprès de Dieu.

 

          Cela dépasse notre compréhension que l’on accorde si peu d’attention aux invitations et à la promesse de notre Seigneur ! Comment osons-nous travailler pour Christ sans passer beaucoup de temps à genoux ? Tout récemment, un « ouvrier » chrétien plein de zèle – un moniteur d’École du Dimanche prenant régulièrement part à la sainte Cène – m’a écrit : « Dans toute ma vie, je n’ai jamais reçu de réponse à mes prières. » Pourquoi donc ? Dieu est-il un menteur ? N’est-il pas digne de confiance ? Ses promesses ne sont-elles plus valables ? Ne pense-t-il pas ce qu’il dit ? En lisant ces lignes, beaucoup doivent se dire la même chose que ce collaborateur chrétien. Payon (prédicateur américain, ayant vécu au début du XIX° siècle) a raison ; c’est biblique quand il dit : « Si nous voulons faire beaucoup pour Dieu, il faut que nous lui demandions beaucoup : nous devons être des hommes de prière. » Si nos prières restent sans réponse – étant entendues mais pas nécessairement exaucées – c’est entièrement notre faute et non celle de Dieu. Pour Dieu, c’est une joie d’exaucer nos prières et il a donné sa parole qu’il répondrait.

 

          Chers collaborateurs dans les vignes du Seigneur, il est bien évident que notre Maître désire que nous demandions et que nous demandions beaucoup. Il nous dit que nous le glorifions en faisant cela. Rien n’est hors de portée de la prière si cela n’est pas hors de la volonté de Dieu, et nous ne voulons pas aller au-delà de sa volonté.

 

          Nous n’osons pas dire que les paroles de notre Seigneur ne sont pas vraies. D’une manière ou d’une autre, certains chrétiens paraissent ne pas avoir vraiment confiance en lui. Qu’est-ce qui nous empêche de faire grand cas de la prière ? Doutons-nous de son amour ? Jamais ! Il est mort à notre place et a donné sa vie pour nous.

          Doutons-nous de l’amour du Père ? Non. « Le Père lui-même vous aime », dit Jésus en exhortant ses disciples à prier.

          Doutons-nous de son pouvoir ? Pas un instant. N’a-t-il pas dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez...Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde... » (Matthieu 28.18-20) ?

          Doutons-nous de sa sagesse ? N’avons-nous pas confiance dans le choix qu’il fait pour nous ? A aucun moment. Pourtant, si peu de ses imitateurs considèrent que la prière en vaut vraiment la peine !

 

          Naturellement, nous le nions, mais nos actes parlent plus fort que nos paroles. Craignons-nous de mettre Dieu à l’épreuve ? Il nous a autorisés à le faire. « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes...Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » (Malachie 3.10) Toutes les fois que Dieu fait une promesse, disons hardiment comme Paul : « J’ai confiance en Dieu » (Actes 27.25) et croyons qu’il tient sa parole.

 

Auteur inconnu

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