DÉFINITION DU RÉVEIL

 

          Un certain nombre d’hommes de Dieu ont parlé de leur vision du réveil. Nous remercions vivement Aline qui nous a transmis ces quelques pensées. Nous publions la suite de cet article.

 

DEFINITION DU REVEIL

(suite)

 

Horatius BONAR

          « Je suis effrayé de voir que nous avons dans nos églises des milliers de repentances contrefaites. Les gens étaient bien convaincus de péché, et ils étaient désolés de ce fait. Ils désiraient vivre une vie meilleure et aimer Dieu d'une manière générale. Mais ils contournaient toujours le véritable point de polémique avec Dieu. Ils s'en cachaient vis à vis de leur pasteur et peut-être des diacres et de toutes les personnes qui parlaient avec eux. Abraham aurait bien pu vouloir donner au-delà de tout ce qu'il possédait, mais s'il n'avait pas été prêt à donner Isaac, tout le reste aurait été inutile. C'est votre Isaac que Dieu désire. Vous avez un Isaac, exactement de la même façon qu'un jeune homme riche possède des tas de biens. Vous avez quelque chose qu'il faut abandonner, quelque chose que sait l'Esprit Saint, mais vous dites : « Je ne peux pas ». Alors, vous devez vous arrêter à la porte du Royaume ... »

 

Orlando BOYER

          « L'immense avantage qui découle pour nous d'une entière sanctification, est pour moi plus que jamais évident. Une entière sanctification garde l'âme en repos à travers tous les orages de la vie ; elle rend pleinement satisfait de la place où Dieu nous met, quelle qu'elle soit ; elle approuve pleinement les ordres de Dieu ; celui qui la possède est complètement délivré de lui-même, préoccupé de la gloire de Dieu et possédé d'un ardent désir de faire le bonheur d'autrui. »

 

Frank BARTLEMEN

          « Notre époque se veut théologique et l'on sait les Pères, ceux du 4e et ceux du 16e. Je parle des siècles et me demande souvent si le frustre biblicisme d'Hudson, apprenti pharmacien, ne nous rendrait pas service en ce beau pays de France où l'on manie fort bien sa langue et les concepts et les doctrines, où la vie manque trop (...)

          « Ô foules de mon peuple, qui donc vous saura parler avec l'autorité de l'amour et la douceur du vrai? Quels bâtisseurs de vies, quels dresseurs d'églises, je veux dire de vraies églises en hommes et en femmes de chair, les pieds plantés sur terre et la tête dressée dans le vent de l'Esprit, quels apôtres sauront, ô mon peuple, peuple de France, t'annoncer avec joie, avec force, la grande nouvelle du Seigneur Tout-Puissant ?

          « C'est pour appeler les jeunes (et les vieux) à ne pas désespérer du combat que ce livre prend son seul sens. Le Seigneur Dieu n'abandonne pas la partie. Les hommes (et les Français) auront beau vivre comme des fous, et mourir comme des moutons ou tuer comme des tigres, le Seigneur poursuit son oeuvre d'amour.

          « La France, redevenue « terre de mission », peut-elle connaître, elle aussi, la puissance rénovatrice de l'Evangile du Christ ? »

 

Jean-Paul BENOÎT

          « Dans les jours que nous vivons, il y a sans nul doute, une grave erreur sur ce point chez beaucoup. Certains parmi ceux qui cherchent vraiment à nourrir le troupeau et à sauver les âmes, sont conduits à dépenser leur énergie dans des devoirs et travaux extérieurs, négligeant la nécessité absolue d’enrichir, de faire mûrir, d’élever leurs propres âmes par la prière et le jeûne. De ce fait, il y a beaucoup de temps gaspillé et de labeur jeté en l’air. Une seule parole, venant bien à propos de lèvres qui ont été embrasées dans la fournaise céleste, par une proche communion avec Dieu, sera beaucoup plus profitable que des milliers d’autres. Si les fidèles ministres de Christ voulaient agir davantage selon ce principe, ils apprendraient vite comment leurs labeurs seraient, par ce moyen, fructueux et remplis de puissance ... »

 

E.M. BOUNDS

          « Soldats de la cause sainte : nous pouvons dire la même chose ; c'est comme si nous n'avions rien fait. La persévérance et le courage nous sont toujours indispensables ; il y a davantage d'âmes à sauver aujourd'hui qu'il n'y en avait du temps de Müller, Livingstone, Raton, Spurgeon et Moody. « Malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile ! » (1 Corinthiens : 9 / 16) Nous ne pouvons boucher nos oreilles spirituelles pour ne pas entendre les pleurs et les soupirs de millions d'âmes sur la terre, qui ne connaissent pas le chemin qui conduit au foyer céleste. »

 

William BRAMWELL

          « La foi essentielle de l'Église de la Pentecôte était un cœur embrasé de dévotion pour Dieu et d'enthousiasme pour ses desseins dans le monde. C'était cette flamme d'amour sacré qui distinguait le premier chrétien et était le secret de son succès. L’extension de la foi en ses premiers jours, comme Carlyle nous l’a montré, avait peu ou n’avait rien à voir avec l’organisation externe. »

 

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