LE SIGNE INITIAL DU BAPTÊME DU SAINT ESPRIT

 

LE SIGNE INITIAL DU BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT

 

          On a parfois contesté l’expression « signe initial ». Certains théologiens pentecôtistes ont préféré parler de « signe premier » ou de « signe évident ». Nous leur laissons ces nuances inutiles.

          Par contre, une chose est certaine : lorsqu’un croyant est baptisé du Saint-Esprit, un signe – toujours le même – permet de savoir qu’il est entré dans cette expérience de Pentecôte. Lequel ?

 

          Avant l’ascension, Jésus avait promis : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom...ils parleront de nouvelles langues. » (Marc 16.17) A quoi le Seigneur Jésus faisait-il allusion ? Sans nul doute, au baptême du Saint-Esprit. Le signe de ce baptême est le parler en d’autres langues. L’histoire de l’Église primitive nous en donne la confirmation.

 

Le jour de la Pentecôte…

 

          « ...Ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2.1-4). Le signe n’est pas le vent, ni le feu, mais le parler en langues miraculeux, surnaturel, divin.

 

Nous en avons la preuve…

 

          En Actes 10.44-46, nous lisons : « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. » Là, chez le centenier Corneille, pas de vent impétueux, ni de feu, mais comme au jour de la Pentecôte, le parler en d’autres langues. D’ailleurs, quelques jours plus tard, Pierre faisant le rapport de sa visite chez Corneille aux fidèles circoncis de Jérusalem, leur dit : « Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au commencement. Et je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau, mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu ? » (Actes 11.15-17)

 

A Éphèse…

 

          L’apôtre y rencontre quelques disciples. « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues... » (Actes 19.6)

 

L’expérience de Saul de Tarse…

 

          Après que Jésus lui fut apparu sur le chemin de Damas, Saul de Tarse fut conduit à Damas. Il y avait là un disciple nommé Ananias, que le Seigneur envoya vers Saul. « Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé, il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. » (Actes 9.17). Certains détracteurs de l’expérience de Pentecôte diront : « Où est-il écrit, dans ce texte, que Saul ait parlé en d’autres langues ? » Nulle part, dans ce texte. Par contre, dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul écrit : « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous. » (1 Corinthiens 14.18)

 

Y aurait-il des exceptions ?

 

          S’il y avait effectivement des exceptions, elles arrangeraient bien tous les allergiques au baptême du Saint-Esprit. Ceux-là se plaisent à faire sans cesse référence aux nouveaux convertis de Samarie. Qu’est-il écrit dans la parole de Dieu ? Qu’y lisons-nous ? « Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. » (Actes 8.14-17). Là encore, pas de vent, ni de feu ; mais, de plus, il n’est fait aucune mention du parler en langues, ni dans ce texte, ni dans aucun autre concernant les Samaritains. - « Vous voyez bien ! » disent avec une assurance un peu prématurée les opposants au Pentecôtisme primitif. En effet, dans ce texte, il n’est pas dit d’une façon expresse que les croyants de Samarie parlèrent en langues. Mais il est incontestable qu’il se produisit un fait surnaturel qui attira l’attention de Simon (nouvellement baptisé d’eau), puisqu’il est écrit : « Lorsque Simon VIT que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres... » (Actes 8.18) Comment cet homme aurait-il pu voir que le Saint-Esprit était donné ? Quel fait surnaturel s’est-il produit ce jour-là sinon le parler en langues, tant il est vrai qu’un texte des Saintes Écritures ne peut, ni annuler, ni contredire tous les autres ?

 

          Bien-aimés frères et sœurs en la foi, vous qui n’avez pas encore reçu le Saint-Esprit, désirez-le, ayez soif des fleuves célestes d’eau vive, demandez, croyez, et vous recevrez. Nos articles précédents, dans cette même rubrique, vous aideront dans le chemin qui mène à cette glorieuse expérience. Elle est vitale, indispensable.

 

Paul BALLIERE

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