LA COMMUNION AVEC DIEU

 

LA COMMUNION AVEC DIEU

 

          Il y a quelques années, en Angleterre, un médecin demandait à une chrétienne d’un certain âge : « Si je demandais cinq livres à Dieu, est-ce que je les obtiendrais ? »

          La dame lui répondit par une autre question :

          - Si vous étiez présenté au Prince de Galles, lui demanderiez-vous de l’argent aussitôt ? »

          - Non, j’attendrais de mieux le connaître, répondit le médecin.

          - Eh bien, lui fit remarquer la femme, il vous faudra connaître Dieu mieux que ça avant de pouvoir espérer une réponse à votre prière.

 

          Quelqu’un commenta l’anecdote en faisant observer que « nombreux sont ceux qui se permettent de demander quelque chose à Dieu alors qu’ils le connaissent à peine ». Est-ce que ce n’est pas souvent le cas ?

 

          La prière est une conversation entre deux amis. La Bible représente le côté divin de la conversation. Lorsque je lis les Écritures, je me retrouve très vite en train de murmurer une requête. Lorsque je prie, la Parole de Dieu surgit dans mon esprit. Lorsque j’écoute sa Parole, mon âme s’incline en adoration.

          Le commentateur de la Bible, W. Graham Scroggie, écrivait : « Dans la Bible, Dieu nous parle, et dans la prière c’est nous qui parlons à Dieu ». La Bible et la prière sont les brins entrelacés qui tissent le lien intime de la communion en Dieu et nous.

          Lisez les grandes prières de Moïse, Néhémie, Esdras et Daniel. Dans leurs demandes, ils reprennent les propres paroles de Dieu. C’est là le langage de la prière auquel Dieu est heureux de répondre. Lorsque vous priez, laissez-le vous rappeler les Écritures. Et rappelez-lui les Écritures dans vos prières, quand elles s’appliquent à vous.

          Chaque jour, avant de commencer à lire et étudier la Bible, priez Dieu d’ouvrir votre cœur à sa Parole. Martin Luther disait : « Avoir bien prié, c’est avoir bien étudié ». On ne peut avoir l’un sans l’autre.

          George Müller communia avec Dieu comme peu d’hommes le firent au cours des siècles. Par son intermédiaire, Dieu prit soin de milliers d’orphelins. En dépit de ses énormes responsabilités financières, Müller ne parla jamais à personne de ses besoins. Ses pires embarras financiers l’incitaient seulement à passer davantage de temps en conversation intime avec Dieu.

          Écoutez ce que Müller disait de ces moments passés seul avec Dieu : « Je commence par une méditation sur le Nouveau Testament de bonne heure le matin...Invariablement, je me suis aperçu qu’après quelques instants de méditation, mon âme est amenée à se confesser ou à remercier ou à intercéder ou à demander quelque chose. Ainsi, même si on ne peut pas dire que je m’étais consacré à la prière, mais plutôt à la méditation, néanmoins, presque immédiatement la méditation se transformait en prière ».

          Comme la Parole de Dieu parlait au cœur de Müller, tout naturellement il répondait à Dieu par la prière. Il connaissait la joie de conversations intimes avec son Seigneur.

         

          La communication est la clef de toute relation. Notre relation avec Dieu ne peut s’approfondir que si nous lui faisons part de notre adoration, de notre confession, de nos demandes, de nos intercessions et de notre reconnaissance par la prière et si nous écoutons sa voix par l’étude quotidienne de sa Parole.

          Connais-tu bien Dieu ? Tes relations avec lui sont-elles intimes ? Müller pouvait s’adresser à Dieu comme à un ami proche, lui demander cinquante francs et il savait que, d’une façon ou d’une autre, Dieu répondrait à sa requête. Pourrais-tu en faire autant, ou n’êtes-vous que de vagues connaissances ?

 

Luis PALAU

www.batissezvotrevie.fr

 

          Note de la rédaction : vous pourrez lire quelques expériences de foi de Georges Müller dans notre rubrique « prière ».