LE RETOUR DE JESUS-CHRIST

 

LE RETOUR DE JÉSUS-CHRIST

 

Le fait de son retour

 

1) Jésus-Christ va revenir

 

          Jean 14.3 : « Et lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. »

          Hébreux 9.28 : « De même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut. »

          Philippiens 3.20-21 : « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »

          1 Thessaloniciens 4.16-17 : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

          Actes 3.19-21 : « repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. »

 

          Jésus-Christ va revenir.

 

2) Ce retour ne signifie pas la mort du croyant

 

          Certains ont propagé cette fausse doctrine.

          A la mort du croyant, Jésus ne revient pas, « à un signal donné, à la voix d'un archange», etc.

          Ceux qui vivent et restent ne sont pas enlevés, à la mort de chaque croyant. Jean 14.3, et 1 Thessaloniciens 4.16-17 (déjà cités), se rapportent incontestablement à cette même venue. Leur ressemblance est identique dans les trois faits cités:

          1. Le «je reviendrai» de Jésus s'accorde avec les paroles de Paul: « le Seigneur lui-même...descendra du ciel ».

          2. De même, quand Jésus dit « je vous prendrai avec moi » et Paul: « Nous serons enlevés sur des nuées à la rencontre du Seigneur. »

          3. De nouveau, Jésus promet: « Là où je serai, vous y serez aussi » et Paul termine: « Ainsi, nous serons toujours avec le Seigneur ». Les paroles de Paul sont évidemment un commentaire inspiré des paroles de Jésus, et rendent l'application de celles-ci à la mort du croyant impossible.

          Jean 21.22 : « Si je veux qu'il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » Ce passage nous prouve que l'on ne peut voir le retour de Christ dans la mort. « Si je veux qu'il demeure » veut naturellement dire: « Si je veux qu'il vive ». En appliquant le retour de Christ à la mort du croyant, vous auriez cette absurdité: « Si je veux qu'il vive jusqu'à ce qu'il meure, que t'importe? ».

 

3) Ce retour n'est pas la venue du Saint-Esprit

 

          Le « retour » dont il est parlé plus haut, n'est pas non plus le retour de Christ par la venue du Saint-Esprit, comme certains l'ont affirmé.

          Ceci est, il est vrai, dans un sens très important et réel, une venue de Christ, indiquée dans Jean 14.15-18, 21-23 : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous...Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jude, non pas l’Iscariot, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui ».

          Mais ce retour-là n'est pas celui dont il est question dans les passages des Thessaloniciens et autres, cités plus haut.

          1. Toutes ces promesses, excepté une (Jean 14.3) furent faites après la venue du Saint-Esprit et désignaient un retour futur.

          2. Jésus ne nous prend pas avec lui, à la venue du Saint-Esprit. C'est lui qui vient demeurer en nous (Jean 14.18, 21, 23 déjà cités). Lorsqu'il reviendra, comme il le promet dans Jean 14.3 et comme Paul le prédit dans 1 Thessaloniciens 4.16-17, etc., c'est lui qui nous prend pour être avec lui.

          3. En venant par le Saint-Esprit, il ne transforme pas « le corps de notre humiliation, en le rendant conforme au corps de sa gloire » (Philippiens 3.20-21).

          4. A cette venue, il n'y a ni signal donné, ni voix d'archange, ni son de trompette, ni résurrection, ni enlèvement dans les nuées. En d'autres termes, cette venue-là ne correspond pas avec celle dont le Christ et les apôtres parlent, en termes clairs et explicites.

 

4) Ce retour n'est pas la destruction de Jérusalem

 

          1. Lors de la destruction de Jérusalem, en l'an 70, ceux qui « dorment » en Jésus, ne furent pas ressuscités, les croyants vivants ne furent pas enlevés et leurs corps ne furent pas changés.

          2. Des années après la destruction de Jérusalem, nous voyons que Jean attend le retour du Seigneur (Apocalypse 22.20 : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! »). Voyez aussi Jean 21.22-23: « Si je veux qu'il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Là-dessus le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne pourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? ». Ces paroles furent écrites des années après la destruction de Jérusalem. Aucun de ces événements pris isolément ou en bloc, ni aucun autre qui ait pris place depuis, ne réalise les prédictions très claires, très explicites et très définies que Christ et les apôtres ont faites au sujet du retour personnel de Jésus-Christ.

 

          Le retour de Jésus-Christ, si fréquemment mentionné dans le Nouveau Testament, comme la grande espérance de l’Église, est encore à venir.

 

R.A. TORREY

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