DIEU TE FERA VIVRE

 

DIEU TE FERA VIVRE

 

« Maintenant voici, l’Éternel m’a fait vivre, comme il l’a dit. »

Josué 14.10

 

          Il y avait bien longtemps que Caleb avait entendu cette promesse sortie de la bouche de celui qui fait vivre et qui fait mourir. Il l’avait reçue en un temps où le peuple de Dieu avait perdu la foi. Période sombre, de déclin, de lâcheté, de découragement, dans laquelle l’incrédulité usurpant le trône de la confiance sereine et de la bonne conscience, avait entraîné après elle sa cour de désastres et de regrets amers ; heures néfastes durant lesquelles la vision spirituelle avait été troublée et faussée ; instants douloureux où le ramassis d’énergie charnelle avait vacillé devant quelques misérables ennemis que le Puissant de Jacob aurait pu anéantir instantanément.

          « Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont. » (Nombres 14.24) Caleb dut serrer cette parole sur son cœur, alors que Dieu allait exercer ses jugements sur toute une génération rebelle de laquelle il ne resterait que deux survivants : Josué et lui-même. Ils sont tous tombés sous le feu de la colère divine. Eux, sont restés debout. Dieu a fait vivre Caleb, comme il l’avait dit. Quarante-cinq années de marche dans le désert, où le peuple tourna en rend à en mourir, n’étaient venus à bout, ni de la fidélité de Dieu ni de la confiance de celui qui en était l’objet. Quarante-cinq années après, Dieu peut toujours compter sur Caleb. C’est le même homme. Force, vigueur, enthousiasme, foi, soif de vaincre étaient intacts. Quelle leçon !

          Suis-je sorti vainqueur d’une douloureuse épreuve, d’une situation difficile, d’une maladie incurable, par le bras puissant de mon Dieu ? Dieu avait promis de me faire vivre, là où précisément les impies périssent. Et Dieu a tenu parole. Mais voici qu’aujourd’hui des symptômes inquiétants, mensongers peut-être, tentent d’ébranler ma foi. Mon esprit est agité, anxieux. Je m’interroge, perplexe devant les circonstances. Il me faut rester ferme dans la foi. Aucun changement, aucune variation n’altère la personne de mon Père céleste. Je vivrai comme il l’a dit.

 

Paul BALLIERE

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