LUMIÈRE SANS MÉLANGE

 

Le rôle de la lumière dans le Réveil de l’Église

 

Chapitre 11

 

LUMIÈRE SANS MÉLANGE

 

Tout chrétien a son « Mahanaïm ».

Il doit choisir entre deux camps.

 

          Non seulement la parole de Dieu nous apprend que Dieu est lumière, mais elle ajoute « qu 'il n'y a point en lui de ténèbres. » (1 Jean 1.5) Une telle précision est-elle vraiment nécessaire ? Sachons que le Saint-Esprit sait ce qu'il écrit et pourquoi il l'écrit.

 

Des noms différents

 

          Rappelons-le, après avoir créé la lumière, la première chose que Dieu a faite a été de la séparer d'avec les ténèbres. Voici le récit du livre de la Genèse :

 

          « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. » (Genèse 1.3-4)

 

          Dieu a fait la séparation entre la lumière et les ténèbres, une fois pour toutes. Puis il donna un nom à la lumière : « Dieu appela la lumière jour... » (Genèse 1.5) Les ténèbres reçurent aussi un nom : « et il appela les ténèbres nuit. » (Genèse 1.5) Ainsi lumière et ténèbres sont nommées différemment, parce qu'elles n'ont pas la même identité, la même nature. Bien au contraire ! C'est pourquoi Jésus nomme les siens et les païens de façon différente :

 

          « Les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. » (Luc 16.8)

 

          Lorsque Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres, il créa plus que notre jour et notre nuit. Il créa deux manières de vivre. La voie de la lumière est celle de la joie, de la fécondité, du bonheur, du contentement, de la prospérité. Elle est séparée pour toujours d'avec le labyrinthe des ténèbres, de la tristesse, de la destruction, de la mort, du chagrin et de l'ignorance, appelé « nuit ».

 

Des demeures différentes

 

          Lorsque l’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête, il se révéla à lui dans toute sa majesté et sa grandeur. Il lui posa plus de soixante-dix questions. Entre autres, celles-ci :

          « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence...Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure ? Peux-tu les saisir à leur limite, et connaître les sentiers de leur habitation ? » (Job 38.19-20)

 

          La lumière et les ténèbres n'habitent pas à la même adresse. Aucune cohabitation ne sera jamais possible. Job parle même à son ami Bildad d'une limite établie par Dieu entre la lumière et les ténèbres :

 

          « Il (Dieu) a tracé un cercle à la surface des eaux, comme limite entre la lumière et les ténèbres. » (Job 26.10)

 

          Quand c'est nécessaire, Dieu trace des frontières. Il ne mélange pas les genres.

 

La nuée de Dieu a deux côtés

 

          Quand Israël quitta l’Égypte, on annonça à Pharaon que le peuple avait pris la fuite. Pharaon attela son char, il prit son peuple avec lui, et il poursuivit les enfants d'Israël. C'est alors qu'intervint l'ange de Dieu :

 

          « L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux. Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n’approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit. » (Exode 14.19-20)

 

          Dans les mêmes heures, au cours du même événement, au même endroit, les Égyptiens d'un côté, et le peuple de Dieu de l'autre, vivent d'une façon tout à fait différente. Pour les uns, ce sont les ténèbres. Dieu va même ajouter les ténèbres de sa nuée à l'obscurité naturelle de la nuit. Pour les autres, c'est la lumière. Deux camps, et la nuée de Dieu entre les deux. Aucune approche ne sera possible de toute la nuit. Ni pour l'assaut des uns, ni pour la défaillance et la défaite des autres. Aucune « communion » ne sera possible entre les deux camps, à cause des ténèbres et de la lumière.

 

          Dieu est lumière, sans mélange. Il n'y a jamais eu, et il n'y aura jamais de ténèbres en lui. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de communion entre la lumière et les ténèbres. C'est ce que Paul veut nous faire comprendre :

          « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6.14)

 

          La fin du verset précédent mérite notre attention :

 

          « Elargissez-vous aussi ! » (2 Corinthiens 6.13)

 

          Notre élargissement a des limites fixées par Dieu. Juste après avoir exhorté les Corinthiens à dilater leur cœur, Paul ajoute, comme pour équilibrer son enseignement : « Ne vous mettez pas avec les infidèles... » Certains trouveront que l'apôtre manque d'ouverture d'esprit et de tolérance. Je les laisse à leur appréciation et à leur jugement. Eux, ils roulent sur les rails « peace and love » (paix et amour). C'est très bien. Mais il arrive qu'en élargissant trop la voie, le train déraille ! Au nom de l'amour, de la paix, et de l'unité, ils ouvrent et ils s'ouvrent au point de transformer le Temple de Dieu en couloir à courants d'air. Il est bon de ne pas déplacer la borne ancienne et de demeurer dans les repères de notre Dieu.

 

          Nous trouvons une exhortation semblable dans l'épître aux Éphésiens :

 

          « N'ayez donc aucune part avec eux [les fils de la rébellion]. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ...Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. » (Éphésiens 5.7, 8, 10, 11)

 

          L'exhortation de l'apôtre est remarquable. Au centre, se trouve l'affirmation de notre nouvelle identité spirituelle : nous sommes lumière. Mais une double mise en garde enveloppe cette délicieuse réalité. Premièrement : n'avoir aucune part avec les fils de la rébellion ; et secondement : ne pas prendre part aux œuvres infructueuses des ténèbres.

          Si Christ vit en vous, vos limites sont bien tracées. Vos frontières sont nettes. Vous ne marchez pas dans la confusion. Il n'y a qu'un endroit où la lumière est comme les ténèbres, c'est le pays de l'ombre de la mort. Job nous en parle :

 

          « ...Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, dans le pays de l'ombre de la mort, pays d'une obscurité profonde, où règnent l'ombre de la mort et la confusion, et où la lumière est semblable aux ténèbres. » (Job 10.21-22)

 

          Quand la lampe de la vie spirituelle s'éteint, le croyant perd tout discernement des choses de Dieu. Il se dirige vers le pays de l'ombre de la mort. Il ne sait plus faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est meilleur. Pire, il est incapable d'établir la frontière entre le bien et le mal. Tout devient flou et confus. Il est plongé dans une obscurité profonde. Esaïe parle du malheur qui attend les iniques :

 

          « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres. » (Esaïe 5.20)

 

          Jésus parle du lien qui unit le discernement et la marche dans la lumière :

 

          « L'œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6.22-23)

 

          Notre discernement spirituel, notre perception des choses vont conditionner notre marche avec Dieu. Jésus montre la nécessité d'avoir notre « œil en bon état ». Le texte grec emploie le mot « simple » : « si ton œil est simple...» Que signifie ce mot ? C'est l'opposé du mot « double ». Un œil en bon état, selon le Seigneur, est un œil qui ne regarde pas dans deux directions à la fois. Il n'est pas l'expression d'un cœur partagé. D'ailleurs, juste après cette exhortation, Jésus nous avertit encore: «Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » (Matthieu 6.24) Pour choisir entre le Seigneur et le « dieu-Argent », il faut avoir une vue claire, un œil simple. Une vue nette engendrera l'affection des choses d'en haut. Nous nous amasserons des trésors célestes, et non ceux de la terre. Lot n'avait pas un œil simple. Nous connaissons sa triste fin !

          Pour le corps, il n'y a qu'un organe de la vue, c'est l'œil. Jésus parle de lui comme d'une lampe. En lui-même, notre corps n'est qu'une masse obscure. C'est l'œil, et seulement l'œil qui l'éclaire. « Tout ton corps sera éclairé ». Le texte grec dit : « sera lumineux ». Un aveugle peut avoir tout le reste de son organisme en parfait état, mais sans la vue, il est complètement dans l'obscurité. Vous l'avez compris, notre vie dans la lumière dépend d'un œil en bon état, d'un œil simple, d'une vie tout entière consacrée à Dieu. Sans partage, sans compromis. Dieu nous prescrit une ordonnance salvatrice : « Que tes yeux regardent en face, et que tes paupières se dirigent devant toi. » (Proverbes 4.25)

          Pourquoi tant de gens, portant le nom de chrétiens, marchent-ils dans les ténèbres ? Leur œil est en mauvais état. Le texte grec dit : « si ton œil est mauvais », c'est-à-dire malade, ou encore « méchant », alors « tout ton corps sera ténébreux».

          Notre cœur doit recevoir la lumière de Dieu et être éclairé par la vérité. Sinon, nous serons plongés dans les ténèbres, et le diable nous soumettra à sa volonté. Il n'y a pas de vie qui glorifie Dieu en dehors d'une marche dans la lumière totale de Dieu. C'est pourquoi Esaïe s'écrie :

 

          « Glorifiez donc l’Éternel dans les lieux où brille la lumière. » (Esaïe 24.15)

 

Avez-vous laissé un territoire

à Satan dans votre vie ?

 

          Comme Dieu le Père, Jésus est lui aussi lumière, et lumière sans mélange. Il a déclaré : « Le prince du monde vient. Il n 'a rien en moi. » (Jean 14.30)

          Nous devons imiter Dieu, car nous sommes ses enfants. Nous devons imiter Jésus, car nous sommes ses disciples. « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; et marchez dans la charité à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » (Éphésiens 5.1-2)

          Restons des enfants de lumière, sans aucun compromis avec le mal. Dans les chapitres 4 et 5 de l'épître aux Éphésiens, Paul a tracé la voie de la lumière et de la sainteté, opposée aux mœurs corrompues des païens :

 

          « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N'ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! » (Éphésiens 5.6-8)

 

          Si nous tolérons un péché dans notre cœur ; si nous le caressons ; si nous le cachons sous la langue, le savourant en cachette, au lieu de le haïr et de l'abandonner, nous donnons un accès à l'adversaire. « Ne donnez pas accès au diable », dit Paul (Éphésiens 4.27). Le mot grec traduit par « accès » signifie « lieu, endroit, territoire, emplacement ». Y a-t-il une parcelle de votre vie dans laquelle le diable peut encore exercer un droit ?

 

          Pensez-vous que je vais trop loin en parlant ainsi ? Rappelez-vous : Pierre avait laissé un territoire à Satan dans ses pensées. Ce qui lui a valu une sévère correction de la part du Seigneur (Matthieu 16.21-23).

 

          Les croyants de la première Église n'étaient qu'un cœur et qu'une âme. Ils veillaient à ce qu'il n'y ait aucun indigent parmi eux. C'est pourquoi ils partageaient leurs biens entre tous. A ce titre, ils sont un exemple de libéralité et de générosité pour tous les chrétiens. Toutefois, une ombre est venue assombrir le tableau. Ananias et sa femme Saphira vendirent une propriété. Ce fut leur choix. Ils auraient pu garder le champ. Rien ne les obligeait à vendre. D'autre part, une fois vendu, le prix de la vente était à leur entière disposition. Mais un méchant dessein est né dans leur cœur : retenir une partie du prix, apporter le reste, et le déposer aux pieds des apôtres, en laissant croire que la totalité de la somme était là. Bref ! Mentir. Mentir aux hommes. Mentir à Dieu. Mentir au Saint-Esprit. Le diagnostic établi par Pierre, dans cette circonstance, est des plus éloquents. S'adressant à Ananias, il dit : « Pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? » (Actes 5.3) Ananias n'était pas possédé de Satan. Mais, par le mensonge et la dissimulation, il avait laissé un territoire à Satan dans son cœur. Sa femme aussi. Ils en sont morts.

 

          Pour triompher de notre adversaire le diable, nous devons soumettre entièrement notre vie à Dieu, selon que le dit Jacques : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » (Jacques 4.6-7) Ici, comme ailleurs, gardons-nous de tronçonner l’Écriture. Les pensées du Saint-Esprit contenues dans ce texte sont toutes reliées entre elles. Puisque Dieu résiste aux orgueilleux et qu'il fait grâce aux humbles, soumettons-nous donc à lui ! C'est alors dans la mesure où nous serons entièrement soumis à Dieu que nous pourrons résister au diable. Et si nous résistons au diable, il fuira loin de nous. Comment pensez-vous résister au diable, si vous résistez d'abord à Dieu ? Pourquoi voudriez-vous que le diable fuie loin de vous si vous lui avez laissé un territoire en vous ? L'orgueil, la désobéissance, l'insoumission, le refus de vous plier à la volonté divine vous privent de la victoire sur votre ennemi. Entendez la Parole de l’Éternel : « Je t'instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. » (Esaïe 48.17-18)

 

          La lumière sans mélange nous impose une séparation totale d'avec les ténèbres.

          Nous fuyons tout mensonge, et nous marchons dans la vérité.

 

          « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c 'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n 'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. » (Éphésiens 4.17-25)

 

          Nous ne sommes pas les enfants du «père du mensonge », mais du Dieu de vérité. Le tentateur mentit à Eve. C'est le premier péché mentionné dans la Bible. Et le premier péché dévoilé au sein de l’église est le mensonge d’Ananas et de Saphira (Actes 5). Soyons le peuple de la vérité.

          La séparation d'avec les ténèbres se traduit dans notre caractère et dans nos réactions avec les autres :

 

          « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère... Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. » (Éphésiens 4.26, 31, 32)

 

          Notre vie sociale doit être influencée par la lumière :

          « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. » (Éphésiens 4.28)

 

          Notre bouche doit être « lumineuse » :

 

          « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent... Que l’impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. » (Éphésiens 4.29, 5.3-5)

 

          Tout chrétien a son « Mahanaïm ». C'est un nom hébreu signifiant « deux camps ». Il doit choisir entre le camp de Christ et le camp de Bélial. Entre la justice et l'iniquité. Entre la lumière et les ténèbres. D'un côté la sainteté, de l'autre les choses impures, honteuses, équivoques et folles.

          Choisissons le camp de la lumière, son langage, son caractère, son comportement, ses conversations, ses sentiments, ses affections, et ses compagnies.

          Tout notre être doit être continuellement placé dans la lumière de Dieu. Laissons-nous éclairer en permanence et juger par cette lumière. Confessons nos péchés et abandonnons-les.

          Le réveil est à ce prix.

 

Paul BALLIERE

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