LA NEUVIÈME PLAIE

 

Le rôle de la lumière dans le Réveil de l’Eglise

 

Chapitre 12

 

LA NEUVIÈME PLAIE

 

Le monde va bientôt toucher l'épaisseur des ténèbres,

et connaître, comme jamais auparavant, les profondeurs de Satan.

De son côté, l’Église peut toucher la gloire de la lumière divine,

et sonder les profondeurs de son Seigneur.

 

          Dieu frappa L’Égypte de dix terribles plaies. La résistance de Pharaon à la volonté divine devait céder. Le temps de l'affranchissement des enfants d'Israël était venu. L'heure de la délivrance avait sonné à l'horloge du Seigneur. Le peuple de Dieu devait sortir de l'esclavage.

          Le livre de l'Exode nous fait le récit de la neuvième plaie envoyée par l’Éternel contre les oppresseurs d'Israël:

 

          « L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main vers le ciel, et qu'il y ait des ténèbres sur le pays d’Égypte, et que l'on puisse les toucher. Moïse étendit sa main vers le ciel ; et il y eut d'épaisses ténèbres dans tout le pays d’Égypte, pendant trois jours. On ne se voyait pas les uns les autres, et personne ne se leva de sa place pendant trois jours. Mais il y avait de la lumière dans les lieux où habitaient tous les enfants d'Israël. » (Exode 10.21-23)

 

           Ce passage des Écritures appelle quelques réflexions.

 

Un jugement de Dieu

 

          Les Égyptiens avaient une multitude de dieux auxquels ils rendaient un culte. A chaque plaie, l’Éternel exerça un jugement contre l'un de ces dieux. C'est d'ailleurs ce qu'il avait déclaré: « J'exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. » (Exode 12.12) La religion égyptienne était centrée avant tout sur le culte du Nil et sur le culte du soleil. Le soleil et le Nil étaient les deux sources de vie du pays. Les Égyptiens les avaient déifiés. Dieu frappa à la base même de cette idolâtrie. La première plaie pollua les eaux du Nil qui furent changées en sang. La neuvième plaie toucha le soleil qui « disparut » pendant trois jours.

          Dieu confond ainsi les fausses croyances et il en montre le néant. Il brise tous les appuis trompeurs et inefficaces.

          Le monde est entré dans ce que j'appelle « la neuvième plaie ». Nous avons atteint cette phase du jugement de Dieu sur l'humanité. Pour avoir refusé la lumière, pour avoir rejeté le Fils de Dieu, le monde est plongé dans la nuit. Dans l'Ancien Testament, le mot « nuit » vient de l'hébreu « layil », dont la racine est « luwl » qui signifie « se dégager de la lumière », c'est-à-dire « vers la nuit ». Les hommes sont immergés dans ce qu'ils ont choisi et préféré : les ténèbres. Les dieux du XXI° siècle, comme Dagon autrefois devant l'arche de l'alliance, tombent à terre et sont brisés. Mammon, entre autres, vacille. Et tous ceux qui l'ont adoré et servi sont dans l'épouvante. O richesse, déesse vénérée par tant de nantis, n'auras-tu pas pitié de tes fidèles esclaves ? Une nuit sans précédent s'abat sur la terre de par la volonté de Dieu. Nous ne sommes pas entrés dans une crise passagère. Nous lisons en « live » les chapitres de l'Apocalypse. A l'heure où j'écris ces lignes, de nombreuses banques dans le monde sont en difficulté. D'autres ont déjà fait faillite. Je ne sais quelle sera la situation mondiale quand vous aurez ce livre entre les mains. Mais les marchés financiers s'écrouleront de plus en plus. Les places boursières connaîtront une agitation fiévreuse croissante et inguérissable. Les faillites, petites et grandes, vont se multiplier. Des multitudes vont perdre leur emploi. Ceux qui se sont endettés seront saisis de crainte et d'angoisse. Écrasés par le désespoir, certains choisiront de mettre fin à leurs jours. Le taux de suicide à l'échelle mondiale va augmenter de façon effrayante dans les années à venir, surtout parmi la jeunesse. Les émeutes engendrées par la faim seront de plus en plus fréquentes. Elles généreront violence et destruction. Les pays considérés comme riches n'échapperont pas. Esaïe dit :

 

          « Les pillards pillent, et les pillards s'acharnent au pillage. La terreur, la fosse, et le filet, sont sur toi, habitant du pays ! Celui qui fuit devant les cris de terreur tombe dans la fosse, et celui qui remonte de la fosse se prend au filet ; car les écluses d'en haut s'ouvrent, et les fondements de la terre sont ébranlés. La terre est déchirée, la terre se brise, la terre chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle, elle tombe et ne se relève plus. » (Esaïe 24.16-20)

 

          Les grands chercheront des solutions, mais en vain. Je suppose que face aux plaies divines, les grands de Pharaon lui ont donné de sages conseils pour relever le pays. A quoi bon ?

 

          « Les princes de Tsoan ne sont que des insensés, les sages conseillers de Pharaon forment un conseil stupide...Où sont-ils donc tes sages? Qu’ils te fassent des révélations, et qu’on apprenne ce que l’Éternel des armées a résolu contre l’Égypte. Les princes de Tsoan sont fous, les princes de Noph sont dans l'illusion, les chefs de tribus égarent l’Égypte ; l’Éternel a répandu au milieu d'elle un esprit de vertige, pour qu'ils fassent chanceler les Égyptiens dans tous leurs actes, comme un homme ivre chancelle en vomissant... En ce jour, l’Égypte sera comme des femmes ; elle tremblera et aura peur, en voyant s'agiter la main de l’Éternel des armées, quand il la lèvera contre elle. » (Esaïe 19.11-14,16)

 

          Ce qu'annonçait le prophète en son temps était déjà vrai à l'époque de Moïse, et s'applique à notre monde aujourd'hui. Quand les dirigeants des nations, les économistes, et les dirigeants de la finance mondiale penseront avoir été assez sages et intelligents pour inventer des remèdes, une ruine plus grande encore les surprendra. Ils sont dans la nuit de Dieu. Beaucoup se sont tourmentés pour s'enrichir, ils y ont appliqué leur intelligence. Ils vont être confondus par celui qui siège dans les cieux et qui rit. Pour eux s'accomplissent ces paroles de l’Écriture :

 

          « Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ? Car la richesse se fait des ailes, et comme l'aigle, elle prend le vol vers les cieux. » (Proverbes 23.5)

 

          Et encore :

 

          « Un homme envieux a hâte de s'enrichir, et il ne sait pas que la disette viendra sur lui. » (Proverbes 28.22)

 

          La prophétie de Jacques est d'une redoutable actualité :

 

          « A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouilles ; et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté. » (Jacques 5.1-6)

 

          Nous lisons dans le livre de Job :

 

          « Ils ont fait monter à Dieu le cri du pauvre, ils l'ont rendu attentif au cri du malheureux. S'il donne le repos, qui répandra le trouble ? S'il cache sa face, qui pourra le voir ? Il traite à l'égal soit une nation, soit un homme, afin que l'impie ne domine plus. » (Job 34.28-30)

 

          Les croyants infidèles à Dieu n'échapperont pas à la tempête mondiale. Eux qui ont sacrifié sur l'autel de la mondanité leur piété, leur vie d’Église, le salut de leurs propres enfants, et leur mission de témoins de Jésus-Christ, verront l'objet de leur amour disparaître en fumée. Ils écriront de nouveau, mais cette fois pour eux-mêmes, la triste histoire de Lot. Dieu les attendait dans sa présence. Il avait en réserve pour eux des paroles de grâce, des promesses de vie, de sages conseils, des révélations, la connaissance de ses desseins. Mais leur cœur était loin de tous ces biens précieux. Séduits par leur « plaine du Jourdain » (Genèse 13.11), leurs appétits étaient ailleurs : dans les voyages au bout du monde, dans les réunions de famille, dans les festins. Le Seigneur les désirait dans sa communion. Mais ils avaient autre chose à faire. Comme le neveu d'Abraham, eux aussi étaient « assis à la porte » de la ville (Genèse 19.1). Ils se sont crus importants, indispensables même, parce que le monde les réclamait pour lui. Honorés de leur fauteuil dans le conseil d'administration de la commune, accaparés par leur contribution à la fanfare municipale ou à l'orchestre du conservatoire, épuisés par leurs entraînements sportifs avec l'équipe du village, ils ont perdu l'adresse du sanctuaire. Étranglés par un agenda surchargé, ils ont poliment essuyé leurs pieds sur le seuil du lieu très-saint. Mais ils ne sont pas entrés. La poussière de Sodome déposée là, témoigne contre eux. Certes, ils se sont fort élégamment confondus en excuses. Ils auraient pu, ils auraient dû s'approcher du trône de la grâce. Mais, entrebâillant la porte de la salle royale, ils ont courtoisement expliqué au Seigneur qu'avec la meilleure volonté, ils ne pouvaient pas tout faire. Dieu, lui au moins, comprendrait ! Eh bien, non ! Dieu ne comprend pas. Ces croyants de la Laodicée moderne ont oublié les avertissements de l'Esprit :

 

          « Nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses. » (2 Timothée 6.7-11)

 

          Et encore :

 

          « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (Jean 2.15-17)

 

          A ce propos, Jacques adresse un message sévère :

 

          « Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4.4)

 

          Cette fraction de l’Église de Jésus-Christ vit dans l'illusion la plus complète. Elle ne résistera pas à la neuvième plaie. Les croyants de nom crieront « au secours !» Dieu, très poliment, leur demandera de comprendre qu'il a autre chose à faire. N'est-ce pas ce que prophétise le livre des Proverbes ?

 

          « La sagesse crie dans les rues, elle élève sa voix dans les places ; elle crie à l'entrée des lieux bruyants ; aux portes, dans la ville, elle fait entendre ses paroles : Jusques à quand, stupides, aimerez-vous la stupidité ? Jusques à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie, et les insensés haïront-ils la science ? Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, je vous ferai connaître mes paroles... Puisque j'appelle et que vous résistez, puisque j'étends ma main et que personne n’y prend garde, puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, moi aussi je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur vous saisira, quand la terreur vous saisira comme une tempête, et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, quand la détresse et l'angoisse fondront sur vous. Alors ils m'appelleront, et je ne répondrai pas ; ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu’ils ont haï la science, et qu’Ils n’ont pas choisi la crainte de l’Éternel, parce qu’ils n’ont point aimé mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils. Car la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd ; mais celui qui m'écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal.» (Proverbes 1.20-33)

 

         Nous sommes entrés dans un temps très particulier. La neuvième plaie s'abat sur le monde. Si nous devons revenir vers Dieu, c'est maintenant qu'il faut le faire. Sans arrière-pensée. Sans marchandage. Arrêtez-vous un instant. Interrompez votre lecture. Tombez à genoux devant la face de Dieu, déchirez votre cœur, et revenez à Dieu. Sortez de votre Sodome personnelle. Je crains fort que demain il soit trop tard pour le faire. Quand il s'agit de venir à lui, Dieu parle au présent et emploie le mot « aujourd'hui ».

 

Avant la mort

 

          Cette plaie est l'avant-dernière. La prochaine, c'est la mort dans chaque maison égyptienne. Dans le processus des jugements divins, la nuit précède toujours la mort. Lors d'un ultime repas pris avec ses disciples, Jésus a dévoilé la trahison de l'un d'entre eux :

 

          « Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément : En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera...C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot. Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas... Judas, ayant pris le morceau, se hâta de sortir. » (Jean 13.21, 26, 27, 30)

 

          Nous pourrions passer rapidement sur la petite phrase de Jean qui boucle ce douloureux paragraphe. La voici :

 

          « Il était nuit. » (Jean 13.30)

 

          Il est nuit dehors, Judas. Mais il est nuit dans ton cœur. C'est ici ton heure et la puissance des ténèbres (Luc 22.53). Tu t'es laissé dominer par l'amour de l'argent et le vol, au point de livrer ton Seigneur au prix d'un esclave. Il est nuit dans tes pensées. Il est nuit dans tes projets. Le processus est en marche, mais tu ne le sais pas encore : ta nuit précède ta mort. Certes, tu vas faire l'acquisition d'un champ avec le salaire du crime (Actes 1.18), mais à quoi bon ? Tu vas mourir.

          En effet, les événements ne vont pas tourner selon le scénario imaginé par le traître. Judas ira se pendre. Pierre y fait allusion après l'ascension de Christ, en des termes repoussants : « Cet homme ...est tombé, s'est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues. » (Actes 1.18)

 

          Un autre a connu la nuit avant la mort. C’est un jeune homme du livre des Proverbes dont voici l'histoire. Le témoin oculaire raconte :

 

          « J'étais à la fenêtre de ma maison, et je regardais à travers mon treillis. J'aperçus parmi les stupides, je remarquai parmi les jeunes gens un garçon dépourvu de sens. Il passait dans la rue, près de l'angle où se tenait une de ces étrangères, et il se dirigeait lentement du côté de sa demeure. » (Proverbes 7.6-8)

 

          Arrivé à ce point du récit, Salomon précise avec force détails :

 

          « C'était au crépuscule, pendant la soirée, au milieu de la nuit et de l'obscurité. » (Proverbes 7.9)

 

          Examinez bien le texte. Voyez-vous la progression dans les ténèbres ? Le verset part de la lumière incertaine qui succède immédiatement au coucher du soleil, le crépuscule, pour arriver au milieu de la nuit, en passant par la soirée. Le jeune homme avait le temps de réfléchir, de se ressaisir, mais il a choisi de s'enfoncer dans la nuit du péché. La Parole de Dieu décrit sa misérable aventure :

 

          « Et voici, il fut abordé par une femme ayant la mise d'une prostituée et la ruse dans le cœur... Elle le saisit et l'embrassa, et d'un air effronté lui dit : Je devais un sacrifice d'actions de grâces, aujourd'hui j'ai accompli mes vœux. C’est pourquoi je suis sortie au-devant de toi pour te chercher, et je t'ai trouvé...Viens, enivrons-nous d'amour jusqu’au matin, livrons-nous joyeusement à la volupté. Car mon mari n'est pas à la maison, il est parti pour un voyage lointain...Elle le séduisit à force de paroles, elle l'entraîna par ses lèvres doucereuses. Il se mit tout à coup à la suivre, comme le bœuf qui va à la boucherie, comme un fou qu'on lie pour le châtier, jusqu'à ce qu’une flèche lui perce le foie, comme l'oiseau qui se précipite dans le filet, sans savoir que c 'est au prix de sa vie. » (Proverbes 7.10, 13-15, 18-19, 21-23)

 

          Sa nuit a précédé sa mort. Il était entré dans la neuvième plaie.

 

          Considérons notre cher Seigneur aux heures terribles de la croix. Vers midi, sur le Golgotha, il se passe quelque chose d'inattendu, et d'anormal. Lisons le récit de Luc :

 

          « Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Le soleil s'obscurcit. » (Luc 23.44-45)

 

          Comment celui qui a déclaré être la lumière du monde peut-il vivre ces dernières heures dans d'affreuses ténèbres ? Il est notre substitut. Il est la victime expiatoire pour les péchés du monde entier. Il porte notre condamnation. Il subit le châtiment, la colère de Dieu sur l'iniquité. Par conséquent, il entre lui aussi dans la neuvième plaie, celle qui précède la mort. En effet, Luc poursuit son dramatique récit en décrivant les derniers instants de notre Sauveur :

 

          « Jésus s'écria d'une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » (Luc 23.46)

 

          Pour Jésus-Christ aussi, la nuit a précédé la mort. Lui la lumière, a été immergé dans les ténèbres pour que nous en soyons délivrés et que nous devenions, par lui et en lui, des enfants de lumière.

 

          Notre génération est entrée dans la neuvième plaie. Jésus l'avait annoncé :

 

          « La nuit vient où personne ne peut travailler. » (Jean 9.4)

 

          En parlant de son retour, Jésus fait allusion à la nuit :

 

          « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait...C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n’y penserez pas. » (Matthieu 24.43-44)

 

          Dans l'une de ses paraboles où il fait allusion à sa seconde venue, Jésus dit :

 

          « Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre ! » (Matthieu 25.6)

 

          Ailleurs, il précise :

 

          « En cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l'une sera prise et l’autre laissée. » (Luc 17.34)

 

          La parole de Dieu dit encore :

 

          « Vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » (1 Thessaloniciens 5.2)

 

          Comment pourrions-nous encore douter de ce fait ? Au temps du retour de Jésus-Christ, le monde sera entré dans la neuvième plaie, c'est-à-dire dans une obscurité spirituelle effroyable. Est-elle à venir, ou sommes-nous déjà plongés dedans ? Cette nuit va précéder la mort. Le jugement de Dieu va s'abattre sur un monde corrompu et impénitent. Le temps est compté. L'humanité va bientôt connaître la dernière plaie : la mort.

 

(à suivre)

Paul BALLIERE

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