LA MIGRATION DES CIGOGNES

 

LA MIGRATION DES CIGOGNES

OU...L’APPEL A LA REPENTANCE

 

« Je suis attentif, et j’écoute : Ils ne parlent pas comme ils devraient ;

aucun ne se repent de sa méchanceté, et ne dit : Qu’ai-je fait ?

Tous reprennent leur course, comme un cheval qui s’élance au combat.

Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison...Mais mon peuple

ne connaît pas la loi de l’Éternel. » (Jérémie 8.6-7)

 

          C’est Jérémie qui a illustré la repentance par la migration des oiseaux. Ce texte biblique rapporte le message que Dieu a confié au prophète, au cours du sixième siècle avant Jésus-Christ. Il constitue peut-être la première référence précise à la migration des oiseaux dans la littérature du monde.

 

          La Palestine était (et est encore) un couloir pour la migration des oiseaux. Plusieurs espèces volent vers le sud en automne, en passant par le Bosphore, à travers la Turquie et le long de la Palestine et de la vallée du Nil, pour passer l’hiver sous les climats chauds d’Afrique. Mais quand arrive le printemps, tous retournent à coup sûr à leur point de départ, volant d’abord vers le nord, puis se déployant soit vers l’ouest et l’Europe, soit vers l’est et l’Asie.

 

          Le prophète Jérémie distingua en particulier les cigognes. On a observé des cigognes blanches au printemps en Israël. Tôt le matin, elles se nourrissent dans les champs et sur les digues. Mais, dès que le soleil commence à chauffer, des courants d’air chaud les aident à s’envoler, et elles s’élèvent jusqu’à une hauteur importante d’environ 1200 mètres, avant de se diriger vers le nord afin de continuer leur voyage. Entre leurs terrains d’hivernage en Afrique australe et leurs nids volumineux situés sur les toits des maisons d’Europe du Nord, elles parcourent un trajet d’environ 13.000 kilomètres, au cours duquel elles volent avec leurs longues pattes traînant derrière elles et leurs longs cous étirés devant elles.

          On a calculé que presque un demi-million de cigognes blanches migrent au-dessus du Moyen-Orient chaque printemps et chaque hiver. Elles partent et elles reviennent.

 

          Quelle fut la tragédie du peuple de Dieu ? De partir, et de ne pas revenir. Si les oiseaux peuvent nous enseigner la foi, ainsi que nous le dit Jésus, ils peuvent aussi nous enseigner la repentance. Car les oiseaux migrateurs, qui s’envolent à l’automne, reviennent toujours au printemps suivant.

          Or, selon les Saintes Écritures, la repentance et la foi vont de pair. Les premiers mots que l’on a rapporté du ministère public de Jésus, après qu’il ait annoncé l’arrivée du Royaume de Dieu, étaient : « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » (Marc 1.15)

          Ses apôtres renouvelèrent fidèlement le même appel. « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés », cria Pierre dans l’un de ses tout premiers sermons (Actes 3.19), alors que Paul pouvait résumer son ministère par un appel aux Juifs et aux Gentils à « la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20.21)

          De fait, les deux attitudes ne peuvent pas être séparées, puisqu’elles sont les deux composantes d’une même action – se détourner de l’idolâtrie et du péché par la repentance et se tourner vers Dieu et Christ par la foi (voir 1 Thessaloniciens 1.9 et 1 Pierre 2.25).

 

          Si seulement nous avions un instinct de retour au gîte spirituel aussi puissant que l’instinct physique des oiseaux !

 

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