LES CHERCHEURS

 

LES CHERCHEURS

 

          Il y a une quantité d’âmes angoissées qui désirent trouver et posséder le salut, mais qui ne savent comment faire pour y arriver. Il n’est pas difficile de gagner ces âmes et de les amener à Christ. Il n’y a peut-être pas de passage plus précieux dans ces cas-là, que le verset 6 d’Esaïe 53. Il indique si clairement le chemin du salut. Lisez la première partie de ce passage à votre interlocuteur : Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie... » Puis demandez à cette âme si cette déclaration est vraie pour elle, et lorsque vous recevrez une réponse affirmative, dites-lui alors ceci : « Eh bien, voyons un peu ce que Dieu a fait de vos péchés », et vous lui lisez la fin du passage : « ...Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » Et vous ajoutez : « Que faut-il donc que vous fassiez pour être sauvé ? » Et vous n’aurez en général pas de peine à lui faire comprendre que la seule chose qui lui reste à faire, c’est d’accepter l’œuvre de la victime expiatoire que Dieu a préparée.

 

          Il y a quelques années, dans une réunion de réveil, je remarquai un vieillard qui ne se leva pas lorsque l’appel fut adressé aux chrétiens. A la fin du service, je m’approchai de lui en lui disant :

          - « N’êtes-vous pas chrétien ? »

          Il répondit que non. Je lui posai alors la question directe et précise :

          - « N’aimeriez-vous pas le devenir, ce soir, si je vous montrais ce que vous avez à faire ? », à quoi il répondit qu’il n’hésiterait pas.

          Nous nous assîmes alors tous deux et, ouvrant ma Bible, je lui lus Esaïe 53.6 : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie... » Puis je lui demandai s’il en était ainsi dans son cas particulier, à quoi il répondit :

          - « Oui. »

          - Eh bien, lui dis-je, continuons ce verset jusqu’au bout » : « ...Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » « Où le Seigneur a-t-il placé vos péchés ? », lui dis-je alors. Après quelques instants de réflexion, il répondit :

          - « Il les a mis sur Christ. »

          - « Dans ce cas, que vous reste-t-il à faire pour être sauvé ? », continuai-je, et il répondit sans hésiter :

          - « Je n’ai qu’à l’accepter. »

          - Eh bien ! Voulez-vous l’accepter ce soir ? », lui dis-je, et il répondit fermement :

          - « Je le veux. »

          Puis nous nous agenouillâmes tous deux pour le dire à Dieu ; il pria très simplement en disant au Seigneur qu’il était pécheur, mais qu’il croyait que tous ses péchés avaient été mis sur Jésus-Christ, et qu’il acceptait ce pardon au nom de Christ.

          Quand il eut fini de prier, je lui demandai s’il croyait que Dieu avait entendu sa prière et lui avait pardonné ses péchés, à quoi il répondit :

          - « Oui. »

          Puis je lui demandai s’il voulait commencer dès ce soir à vivre de cette vie nouvelle, à faire le culte de famille et à confesser Christ ouvertement, ce à quoi il consentit joyeusement.

         

          Quelques mois plus tard, je rencontrai son pasteur qui me raconta qu’en effet cet homme était rentré dans son village où il avait immédiatement établi le culte de famille et était devenu membre de l’église, ainsi que son fils, le seul membre de sa famille, qui eût résisté à Christ jusque-là.

          Il est évident que cette âme n’attendait que de rencontrer quelqu’un qui pût lui expliquer le salut et l’aider à l’accepter.

 

          Je dis quelquefois aux âmes angoissées, en me basant sur ce même passage : « Il y a deux choses qu’un homme doit savoir, et une chose qu’il doit faire pour être sauvé. »

          Ce qu’il doit savoir tout d’abord, c’est qu’il est pécheur et perdu, ce que ce passage prouve clairement ; puis que Christ est le parfait Sauveur qu’il lui faut. Ensuite ce qu’il a à faire est simplement d’accepter ce Sauveur parfait que Dieu lui a donné. Jean 1.12 est un passage admirable pour éclairer les âmes sincères : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue [la lumière qui est Jésus-Christ], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »

          Après la lecture de ce verset, vous pouvez demander à votre interlocuteur :

          - « A qui Dieu donne-t-il le pouvoir de devenir enfant de Dieu ? »

          Il vous répondra :

          - « A tous ceux qui l’ont reçu. »

          - « Alors, qu’avez-vous à faire pour devenir un enfant de Dieu ? »

          - « A le recevoir. »

          - « C’est bien ; voulez-vous donc le recevoir maintenant comme votre Sauveur et votre Maître ? »

          Esaïe 55.7 ; Actes 16.31 ; Jean 3.16 ; Jean 3.36 sont tous de précieux passages pour expliquer le salut. Vous pourrez aussi prendre Jean 3.14 que vous comparerez avec Nombres 21.8.

          Après la lecture de ces passages, faites bien remarquer aux âmes troublées que les Israélites mordus par les serpents brûlants n’avaient besoin, pour être guéris, que de regarder de loin le serpent d’airain dressé sur une perche ; de même montrez-leur que l’âme mordue et perdue par le péché n’a qu’à jeter un regard sur Christ crucifié pour recevoir le pardon des péchés.

 

(à suivre)

R.A. TORREY

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