LORSQUE QUELQUES JEUNES FILLES PRIENT ...

 

LORSQUE QUELQUES JEUNES FILLES PRIENT...

 

          Est-ce que ce ne sont pas les convertis sortant du paganisme qui rendent honteux certains d’entre nous ? Quand j’étais en Inde, il y a quelques années, j’eus la grande joie d’apprendre un peu à connaître l’œuvre de Pandita Ramabai. Elle avait un pensionnat de 1500 jeunes filles indiennes. Un jour, certaines de ces jeunes filles vinrent avec leur Bible et demandèrent à une missionnaire ce que signifiait Luc 12.49 : « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-je à désirer, s’il est déjà allumé. » La missionnaire essaya de les contenter en leur donnant une réponse évasive ; elle-même n’était pas tout à fait sûre de la signification de ces paroles. Comme elles n’étaient pas satisfaites, elles décidèrent de prier pour ce feu. Or, pendant qu’elles priaient – et parce qu’elles priaient – ce feu du ciel descendit et pénétra en leur âme. Une véritable Pentecôte d’en Haut leur fut accordée. Il n’est pas étonnant qu’elles aient continué à prier !

          Un groupe formé par certaines de ces jeunes filles, sur lesquelles Dieu avait répandu « l’esprit de prière », vint dans une maison de la Mission où je passais quelques semaines. « Est-ce que nous pouvons rester ici, dans votre ville, et prier pour votre travail ? » demandèrent-elles. Le missionnaire n’accueillit pas cette proposition avec grand enthousiasme. Il était d’avis qu’elles devaient rester dans leur école et ne pas « vagabonder » à travers le pays. Cependant, elles ne demandaient qu’une salle ou une grange où elles pourraient prier, et nous apprécions tous les prières qui sont faites à notre intention. Leur demande fut donc satisfaite et le brave homme se mit à réfléchir pendant qu’il était en train de prendre son repas du soir. Au cours de la soirée, un pasteur indigène s’approcha, complètement effondré. Pendant que les larmes coulaient le long de ses joues, il expliqua que le Saint-Esprit l’avait convaincu de son péché, et qu’il s’était senti obligé de venir pour confesser ouvertement ses fautes. Bientôt, un chrétien l’un après l’autre le suivit, tous profondément convaincus de leurs péchés.

          Ce fut une remarquable période de bénédiction. Des récidivistes furent « rétablis », des croyants sanctifiés, et des païens ajoutés au troupeau – et tout cela parce que quelques jeunes filles avaient prié…

          N’est-ce pas merveilleux de savoir que nous pouvons par nos prières, attirer des fleuves de bénédiction sur l’Inde, l’Afrique ou la Chine, aussi facilement que nous pouvons recevoir les quelques gouttes dont nous avons besoin pour notre petit coin de terre ?

 

Auteur inconnu

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