LES CHERCHEURS (suite et fin)

 

LES CHERCHEURS

(suite et fin)

 

          Un autre passage des plus utiles est celui de Romains 1.16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit... »

          Vous ferez comprendre à l’âme angoissée qu’elle n’a qu’une chose à faire : croire à l’Évangile. Puis expliquez ce qu’est l’Évangile en prenant 1 Corinthiens 15.1-4. Ces versets montrent que « ...Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour... » Voilà ce qu’il faut croire et accepter par la foi du cœur.

          Vous demanderez ensuite à cette âme : « Croyez-vous que Christ est mort pour vos péchés, et qu’il est ressuscité ? » Sur sa réponse affirmative, vous lui demanderez si elle veut croire de tout son cœur. à cette déclaration, prier pour demander à Dieu le pardon de ses péchés, et croire que par un acte de confiance dans le Seigneur ressuscité, elle sera sauvée jour après jour de la puissance du péché.

 

          Les versets 9 et 10 de Romains 10 expliquent aussi très clairement le salut et réussissent souvent à éclairer les âmes qui n’ont pas saisi le sens d’autres passages du même genre : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur. que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur. qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut... »

          Il en est de même de Romains 10.13, passage qui montre que tout ce qu’il y a à faire pour être sauvé, c’est d’invoquer le nom du Seigneur. Dites à celui qui cherche le salut qu’il n’a qu’à implorer le nom du Seigneur et à croire que Dieu veut le sauver immédiatement, puisqu’il l’a promis et affirmé dans sa Parole.

 

          Dans Exode 12.7, 13, et 23, nous voyons que c’était le sang de l’agneau pascal qui mettait en sûreté les Israélites : « On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera...Je suis l’Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte...Quand l’Éternel passera pour frapper l’Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les poteaux, l’Éternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper. » De même pour nous, c’est le sang de Christ qui nous met à l’abri, et là où Dieu voit le sang de son Fils, il passe outre. La seule et unique retraite que nous puissions trouver, c’est le sang précieux de l’Agneau de Dieu. Faites comprendre à l’âme troublée qu’elle n’a pas autre chose à faire, sinon à s’abriter derrière ce sang divin, et dans ce but il faut croire et se confier.

 

          Dans Luc 18.10-14, nous voyons tout ce que peut faire un homme (le pharisien) qui est perdu malgré cela et, de l’autre côté, tout ce qui peut manquer à un homme (le publicain) qui pourtant sera sauvé. Faites ressortir comme quoi le publicain pour être sauvé n’a fait qu’une chose : se reconnaître pécheur et perdu en implorant la miséricorde de Dieu. Il nous est dit qu’il retourna justifié dans sa maison.

          Pour expliquer ce passage encore plus clairement, demandez à votre interlocuteur : « Lequel des deux (le pharisien ou le publicain) retourna justifié dans sa maison ? » Puis demandez-lui ce qui a motivé la justification du péager aux yeux de Dieu, et le rejet du pharisien.

          En étudiant ce passage, il verra facilement que le publicain a pris la seule place qui lui convenait, celle d’un pécheur perdu devant un Dieu juste et saint, et que, dès qu’il a demandé grâce, il a été « justifié », c’est-à-dire, pardonné. Demandez-lui ensuite quelle est la seule chose qu’il ait à faire pour être pardonné, et pressez-le de faire comme le péager pendant que vous êtes avec lui. S’il s’est laissé persuader, demandez-lui encore s’il va rentrer chez lui justifié, pardonné !

 

          Une belle illustration de ce qu’est la vraie foi se trouve dans Luc 7.48-50 : « Jésus dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ? Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix ». Ce dernier passage nous affirme que cette pauvre femme avait la foi qui sauve. Demandez à votre interlocuteur, après la lecture de ce passage, quelle espèce de foi cette femme avait, et faites-lui comprendre que sa foi consistait à croire fermement que Jésus pouvait et voulait lui pardonner ses péchés. Lisez-lui aussi Galates 3.10-13 : « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque l’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi. Or la loi ne procède pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ». Le verset 10 nous décrit la position du pécheur sous la malédiction jusqu’au moment où il accepte Christ. Puis le verset 13 montre l’œuvre de Christ, qui a été fait malédiction pour nous. Le pécheur n’a donc qu’une chose à faire : accepter Christ.

 

R.A. TORREY

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