DIEU NOUS TIENT DANS SA MAIN

 

DIEU NOUS TIENT DANS SA MAIN

 

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent

au bien de ceux qui aiment Dieu, de

ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Romains 8.28

 

          Cette simple phrase, interprétée dans son contexte, peut être une source inépuisable de réconfort pour le chrétien accablé par l'épreuve. Paul en avait la conviction profonde : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien ... » Il ne se pose pas de question. Il a une confiance inébranlable dans la souveraine providence de son Dieu. Il croit que « Dieu fait que tout se termine au mieux » (Scholefield). La conviction de Paul est si forte qu'il ne songe pas à se plaindre, puisque tout ce qui lui arrive est préparé d'avance ou permis par Dieu. Cette attitude nous prouve qu'il est possible de mettre son conseil en pratique : « Rendez grâces en toutes choses. » Elle transformera les soupirs en louanges. C'est précisément parce que cette vérité était ancrée en eux que Paul et son collaborateur Silas furent capables de chanter au milieu de la nuit, bien que leurs plans parussent déjoués et qu'ils fussent en prison, le dos couvert de sang (Actes 16.22-25). Il importait peu à Paul que les conditions physiques lui fussent propices ou non, puisqu'il aimait Dieu et était appelé selon son dessein. Toute circonstance, apparemment adverse ou avantageuse, aurait pour fin son bien. Qu'en est-il de nous-mêmes? Partageons-nous la joyeuse assurance de l'apôtre ?

          Paul rédige cette déclaration en des termes si catégoriques qu'il est impossible de rester neutre devant une prétention aussi étonnante. Elle serait plus facile à accepter si elle était nuancée ou formulée d'une manière moins dogmatique. S'entendre dire que toutes choses concourent à notre bien, lorsqu'on est brisé par la souffrance ou les revers de la vie, paraît être en contradiction totale avec la réalité impitoyable de l'expérience vécue. Mais, en est-il bien ainsi ? Cette assertion doit-elle être considérée avec un scepticisme inavoué, ou peut-elle être saisie joyeusement avec réalisme ? Aucun autre passage des saintes Ecritures - si nous l'interprétons dans son contexte et donnons à chaque mot sa véritable valeur - ne pourra nous donner plus d'assurance et de sérénité dans l'épreuve, les déceptions ou toute autre situation tragique.

 

Oswald SANDERS

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