LES RÉSULTATS DE LA NOUVELLE NAISSANCE (suite et fin)

 

LA NOUVELLE NAISSANCE

 

Les résultats de la nouvelle naissance

(suite et fin)

 

          9) 1 Jean 3.9, version Darby : « Quiconque est né de Dieu ne fait point le péché.(Grec : « n’est pas faisant »), parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher (« il ne peut être péchant ») parce qu’il est né de Dieu. »

 

          La semence de Dieu demeure en celui qui est né de lui ; en conséquence, celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché.

 

          Note 1 : Qu’est-ce que l’apôtre entend ici par « péché » ? Manifestement, une action commise. Nous voyons au verset 4, le genre d’action dont il est parlé : la « transgression de la loi » ou « l’iniquité », c’est-à-dire des actes qui traduisent un mépris complet de la volonté de Dieu, telle qu’elle est révélée dans sa Parole. Ici, donc, le péché signifie une violation consciente et intentionnelle de la loi de Dieu. L’homme régénéré ne fait pas ce qu’il sait être opposé à la volonté divine. Cela peut lui arriver quelquefois, mais alors il ne le sait pas. Ce n’est donc pas « l’iniquité » proprement dite. Peut-être aurait-il dû le savoir et en tout cas, lorsqu’il reconnaît son erreur, il s’empresse de la confesser. Toutefois, en prenant le péché dans un sens plus large que Jean lui donne ici, c’est bien le péché.

          Note 2 : Le temps du verbe employé dans ce passage, est le présent qui dénote l’action progressive ou continue. La traduction littérale serait : « Quiconque est né de Dieu, péché n’est pas agissant, parce que sa semence en lui est demeurant ; et il ne peut pas être péchant, parce que de Dieu il est né. » Cette doctrine n’enseigne pas que le croyant ne peut plus commettre aucune action mauvaise, mais qu’il ne peut plus continuer dans le péché et le pratiquer. Nous verrons plus loin ce qu’il pratique.

 

          Celui qui est né de Dieu ne peut plus vivre dans le péché, justement à cause de cela. La nouvelle nature qui lui a été communiquée à la régénération, lui rend impossible la pratique continuelle du péché.

 

          10) 1 Jean 2.29, version Ostervald : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque fait ce qui est juste est né de lui. » Version Synodale : « Reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui. »

 

          Celui qui est né de Dieu pratique la justice.

 

          De nouveau, ici, nous avons le temps présent qui dénote l’action continue. Il est évident qu’il n’est pas question d’un acte de justice occasionnel, mais de l’exercice persévérant de la justice. Il faut entendre par « justice » l’exécution de certains actes conformes au principe de la volonté de Dieu, révélée dans sa Parole. La justice est la pratique habituelle de celui qui est né de Dieu. Il peut, par accident, commettre des actes injustes, mais c’est contre son principe de « faiseur de justice » ; car la justice est son véritable élément.

 

          Note : La force du temps présent du verbe pour indiquer la continuité de l’action, est particulièrement évidente dans ce passage. Si nous le prenons dans le sens d’un seul acte, le verset enseignerait que quiconque fait un seul acte de justice, est né de Dieu. Naturellement, ce n’est pas le cas. On ne peut admettre qu’il s’agisse d’une action isolée, tout comme le passage qui fait contraste (chapitre 3.9) ne peut se rapporter à un seul acte d’iniquité.

 

          11) 1 Jean 3.14 : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. » 1 Jean 4.7 : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu, et connaît Dieu. »

 

          Celui qui est né de Dieu aime les frères.

 

          Question : Qui sont les « frères » ?

 

          Réponse : 1 Jean 5.1 : « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. » Ceux qui sont nés de Dieu ! Ceux-là aiment tous les autres également nés de Dieu. Ils peuvent être Américains, Anglais, Français, Africains ou Chinois, instruits ou sans culture, mais ils sont enfants de Dieu, frères, et comme tels, ils doivent être les objets de notre amour.

 

          Question : Que faut-il entendre par « amour » ?

 

          Réponse : Les versets suivants (1 Jean 3.16-18) définissent ce que l’apôtre entend par « amour ». Ce n’est pas une simple émotion ou un simple sentiment, mais ce désir pur et sincère du bien d’autrui qui nous pousse au sacrifice, même un sacrifice de notre propre vie, si c’est nécessaire. Cet amour est le résultat suprême, l’évidence et la preuve de la nouvelle naissance.

 

          12) 2 Corinthiens 5.17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »

 

          Chez l’homme régénéré, les choses anciennes sont passées ; toutes choses sont devenues nouvelles.

 

          A la place des anciennes idées, des anciennes affections, des anciennes ambitions, des anciens choix, il y a maintenant des idées, des affections, des ambitions, des choix, entièrement nouveaux.

 

          13) Tite 3.5 : « Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. »

 

          Par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, l’homme né de nouveau est déjà sauvé.

 

          Note générale : Ces résultats de la nouvelle naissance en sont aussi les preuves évidentes, surtout les versets 7, 8, 9, 10, 11. Si quelqu’un veut savoir s’il est né de nouveau, qu’il se demande : « Les faits exposés dans les versets 7, 8, 9, 10, 11, se sont-ils réalisés chez moi ? »

 

R.A. TORREY

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