CHÂTIMENT OU SALUT GRATUIT ?

 

CHÂTIMENT OU SALUT GRATUIT ?

 

          J'ai entendu raconter l'anecdote suivante, elle se déroule en Écosse :

          Un pasteur va visiter une pauvre femme pour lui venir en aide, sachant qu'elle est extrêmement pauvre. Son aumône à la main, il frappe à la porte. Pas de réponse. Il en conclut qu'elle est absente, et part.

          Peu de temps après, il la rencontre et lui dit qu'il n'avait pas oublié qu'elle était dans le besoin.

          - J'ai été chez vous, j'ai frappé plusieurs fois, et je suppose que vous étiez sortie; car personne ne m'a répondu.

          - A quelle heure êtes-vous venu, monsieur ?

          - A midi environ.

          - Oh! est-ce possible ! J'ai entendu frapper mais croyant que c'était le propriétaire qui venait réclamer son loyer, je n'ai pas répondu. Je regrette beaucoup de ne pas vous avoir ouvert.

 

          Qui ne comprendrait la réaction de cette personne !

          Moi aussi, je frappe à votre porte, non pour vous réclamer une échéance mais pour vous annoncer que le salut est entièrement par grâce, c'est-à-dire : sans frais, gratis, pour rien.

          Quand un prédicateur s'efforce de captiver l'attention de ses auditeurs, bien souvent ils réagissent ainsi :

          - Bon ! on va encore me sermonner. Voici l'homme chargé de me réclamer le paiement de mes dettes à Dieu, et comme je n'ai rien pour les régler, je ferai semblant de n'être pas là.

          Non, je ne vous demande rien, au contraire, je vous offre quelque chose. Nous n'allons pas nous entretenir de loi, de devoir ou de châtiment, mais d'amour, de bonté, de pardon, de miséricorde et de vie éternelle. C'est pourquoi ne faites pas semblant d'être absent, ne faites pas la sourde oreille et n'ayez pas un cœur indifférent.

          Je ne vous demande rien, pas plus de la part de Dieu que de celle des hommes. Je n'ai nullement l'intention d'exiger quoi que ce soit de vous; mais je viens, au nom du Seigneur, vous faire l'offre d'un don gratuit dont la possession fera votre bonheur présent comme votre félicité éternelle.

          « Venez et plaidons! dit l’Éternel... » (Esaïe 1.18).

          Dieu lui-même vous invite à conférer avec lui au sujet de votre joie actuelle et de votre bonheur éternel. Le ferait-il s'il ne vous voulait pas du bien ?

          Ne refusez pas l'entrée au Seigneur Jésus lorsqu'il frappe à votre porte ; il y frappe d'une main percée sur la croix pour des pécheurs tels que vous. Puisque son seul et unique but est votre plus grand bien, écoutez-le et venez à lui. Soyez attentifs, et que la bonne parole pénètre dans votre âme. Peut-être est-il l'heure pour vous d'entrer dans cette nouvelle vie qui est le commencement du ciel ?

 

          « Ainsi la foi vient de ce qu'on entend » (Romains 10.17); lire est une manière d'entendre; la foi peut naître en vous... Pourquoi pas?

 

          0 Esprit de Dieu de toute grâce, agis pour qu'il en soit ainsi !

 

C.H. SPURGEON

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