SOMMES-NOUS PRÊTS ?

 

SOMMES-NOUS PRÊTS ?

 

          Comment pouvons-nous expérimenter pleinement la puissance du sang de l’Agneau dans notre vie ? Notre cœur nous donne déjà la réponse, tandis que nous contemplons l'Agneau, baissant la tête pour nous au Calvaire. Nous ne pourrons faire l'expérience de la puissance de ce sang qu'en acceptant d'avoir en nous les mêmes sentiments qui étaient en lui, en étant brisés comme lui. De même que c'est le caractère de l'Agneau qui confère au sang sa valeur, ce n'est aussi que dans la mesure où nous sommes prêts à être participants de ces mêmes dispositions que nous connaissons la plénitude de sa puissance dans notre vie. Et nous pouvons en être participants (Philippiens 2.5 ; 1 Corinthiens 2.16), car elle a été rendue transmissible par sa mort. Tous les fruits de l'Esprit mentionnés dans Galates 5 - l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la foi, l'humilité, la tempérance - ne sont autre chose que l'expression même de la nature d'agneau du Seigneur, dont le Saint-Esprit veut nous remplir. N'oublions jamais que le Seigneur Jésus, bien qu'élevé au trône de Dieu, est toujours l'Agneau, comme nous le révèle le livre de l'Apocalypse, et qu'il désire se reproduire en chacun de nous.

 

          Sommes-nous prêts ?...

          Sommes-nous prêts à nous laisser transformer à l'image de l'Agneau ? Pour cela, il faut que le moi, qui se défend et résiste aux autres, soit anéanti. Nous pouvons prier longtemps pour être purifiés de tel ou tel péché et pour retrouver la paix ; tant que nous ne serons pas prêts à être brisés sur le point en question et à être rendus participants de l'humilité de l'Agneau, rien ne se passera. Chaque péché que nous commettons provient du moi non brisé, d'une forme de l'orgueil. Nous n'aurons pas la paix par le sang de Jésus avant d'avoir reconnu la source de chaque péché et transformé les sentiments qui l'ont provoqué en une repentance précise, qui est toujours humiliante. Il ne s'agit pas seulement d'essayer de ressentir l'humilité de Jésus. Non, il nous suffit de marcher dans la lumière et de laisser Dieu nous révéler tout péché en nous, pour l'entendre nous demander toutes sortes d'actes pratiques de repentance et d'abandon, qui ne manqueront pas de nous coûter, et cela souvent dans des choses qui paraissent secondaires et triviales. Cependant, leur importance peut être jugée par le prix qu'elles coûtent à notre orgueil. Il se peut que Dieu nous montre que nous devons faire telles excuses ou restituer telle chose (Matthieu 5.23-24; Proverbes 28.13). Ou bien, il nous indiquera quelque chose à abandonner, quelque droit imaginaire (Jésus n'avait pas de droits – pouvons-nous en avoir ?). Il se peut encore qu'il nous pousse à aller trouver celui qui nous a fait du tort, pour lui confesser le tort plus grand encore de lui en avoir voulu (Jésus n'a jamais eu de ressentiment - avons-nous le droit d'en avoir ?). Peut-être nous demandera-t-il aussi d'être plus ouverts vis-à-vis de nos amis, afin qu'ils apprennent à nous connaître tels que nous sommes véritablement, et que nous ayons avec eux une communion véritable. Il se peut que ces actes soient humiliants, cependant ils nous amènent au brisement pratique et à l'humilité de l'Agneau. Le sang pourra ainsi nous purifier de tout péché, et nous pourrons marcher avec Dieu, ayant sa paix dans le cœur.

 

Roy HESSION

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