JESUS NOUS CONNAIT, MAIS LE CONNAISSONS-NOUS ?

 

JÉSUS NOUS CONNAÎT, MAIS LE CONNAISSONS-NOUS ?

 

« Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas. »

Genèse 42.8

 

          Nous désirons voir s’approfondir notre relation avec le Seigneur Jésus, et nous retirerons du bien à réfléchir à la connaissance qu’il a de nous. Elle était déjà merveilleusement parfaite longtemps avant que nous ayons la moindre connaissance de lui. « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existe » (Psaume 139.16)

          Avant que nous venions en ce monde, nous étions sur son cœur. Alors que nous étions ses ennemis, il nous connaissait, dans nos malheurs, notre folie et notre méchanceté. Lorsque nous avons versé des larmes amères, en proie à une repentance emplie de désespoir, et que nous le voyions seulement sous les traits d’un juge et d’un despote intraitable, il nous regardait déjà comme ses frères bien-aimés, et il était ému de compassion pour nous. Il a toujours reconnu ses élus, les considérant comme l’objet de son affection infinie. « Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Timothée 2.19). Cette vérité s’applique tout autant au fils prodigue, qui aimerait bien manger les carouges des pourceaux, qu’aux enfants qui siègent à la table paternelle.

          Mais hélas, nous ne reconnaissions pas notre Frère royal, et cette ignorance engendrait toute une armée de péchés. Nous détournions notre cœur de lui et ne lui laissions aucune ouverture dans notre amour. Nous nous méfiions de lui, mettant en doute ses paroles. Nous nous sommes rebellés contre lui et ne lui avons apporté aucun hommage d’amour. Le Soleil de justice brillait, mais nous ne le voyions pas. Le ciel descendit sur la terre, mais le terrestre ne le perçut pas.

          Loué soit Dieu, ces jours sont désormais passés pour nous. Pourtant, aujourd’hui encore, nous ne connaissons Jésus que très peu en comparaison de sa connaissance de nous. Nous avons seulement commencé de le découvrir, alors qu’il nous connaît entièrement. Heureusement pour nous, l’ignorance n’est pas de son côté, car alors, notre cas serait sans espoir. Il ne nous dira pas : « Je ne vous ai jamais connus », mais il confessera notre nom au jour de sa venue. En attendant, il se manifeste à nous d’une manière que le monde ne connaît pas.

 

Charles SPURGEON

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