L'ACCUEIL DE JÉSUS

 

L’ACCUEIL DE JÉSUS

 

« Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. »

(Jean 6.37)

 

          Cette promesse n’a reçu aucune limite de durée. Elle ne dit pas : « Je ne mettrai pas dehors un pécheur la première fois qu’il vient », mais elle se refuse à donner une limite. L’original peut se traduire par : « Je ne mettrai pas, pas... », ou « Je ne mettrai jamais, jamais... » Le texte signifie que Christ ne rejettera pas un croyant au début et que, comme il ne l’a pas rejeté au début, il ne le fera pas non plus à la fin.

          Mais, que dire si ce croyant pèche après être venu ? « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2.1). Que dire si les croyants rétrogradent ? « Je réparerai leur infidélité, j ‘aurai pour eux un amour sincère ; car ma colère s’est détournée d’eux. » (Osée 14.4)

          Mais les croyants peuvent tomber sous l’effet de la tentation ! « Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10.13)

          Mais le croyant peut tomber dans le péché comme le fit David ! Oui, toutefois, Dieu exauça la prière du roi quand celui-ci s’écria ; « Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai plus blanc que la neige. » (Psaume 51.9) « Je les purifierai de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre moi. » (Jérémie 33.8)

          « Je leur donne la vie éternelle », dit Jésus de ses brebis, « et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » (Jean 10.28) Que dites-vous à l’écoute de ceci, vous dont l’esprit tremble de faiblesse ? N’est-ce pas une précieuse miséricorde que, venant à Christ, vous ne vous approchez pas de quelqu’un qui vous fera du bien pour un temps avant de vous renvoyer ?

          Au contraire, il vous reçoit et vous prend pour épouse pour toute l’éternité. N’acceptez plus l’esprit de la servitude pour continuer à craindre, mais saisissez-vous de l’esprit d’adoption par lequel vous vous écriez : « Abba, Père ! » Oh, quelle grâce réside en ces mots : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » !

 

Charles SPURGEON

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