LA PROPHÉTIE DU FIGUIER

 

LA PROPHÉTIE DU FIGUIER

 

« Recevez l’enseignement de la parabole du figuier.

Dès que ses branches deviennent tendres et que les

feuilles poussent, vous savez que l’été est proche.

De même, vous aussi, quand vous verrez tout cela,

sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte.

En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera

point, que tout cela n’arrive. »

(Matthieu 24.32-34)

 

          Beaucoup de spécialistes de la prophétie pensent qu’Israël est ce figuier dont Jésus parle ici. Les prophètes appliquaient souvent l’image de cet arbre à la nation d’Israël et Jésus connaissait bien leurs écrits. Les disciples lui avaient demandé : « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24.3) La référence de Jésus au figuier bourgeonnant laisse entendre qu’Israël est un élément clé de la réponse. Jésus a probablement voulu dire que son retour suivrait de peu le retour d’Israël dans son pays et que la fin des temps était proche.

          La « saison » à laquelle Christ fait allusion ici est un laps de temps indéterminé connu de Dieu seul. Les bourgeons nous indiquent que l’éclosion est imminente, mais nous ne savons pas exactement quand ce sera. Il en va de même des derniers jours. Le retour d’Israël est un indice que le retour de notre Seigneur est proche, mais nous ignorons quand il aura lieu exactement. « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. » (Matthieu 24.36)

          Puisque nous connaissons la « saison », le cadre général – et beaucoup sont persuadés que nous sommes actuellement dans cette période – nous devrions vivre chaque jour avec la pensée que Jésus pourrait revenir aujourd’hui ou demain. Il est vrai que nous ne savons ni le jour, ni l’heure, ni même l’année de son retour. Mais s’il est une génération qui a une raison sensée, fondée sur la prophétie biblique, de croire que Christ pourrait revenir de son vivant, c’est bien la nôtre. Nous ne pouvons pas en être certains, bien entendu, mais nous avons davantage de raisons de croire qu’il pourrait revenir bientôt qu’aucune autre génération avant nous. C’est pourquoi les chrétiens d’aujourd’hui devraient être conscients que le temps dont ils disposent pour servir Christ est peut-être compté.

          Il existe deux raisons pour lesquelles la naissance de l’État moderne d’Israël, confirmée par les Nations Unies le 14 mai 1948, n’est rien moins qu’un miracle. Il y a premièrement le fait qu’après mille neuf cents ans d’errance, il existe encore suffisamment de Juifs pour former une nation. Deuxièmement, si l’on considère que cette nation avait une population « zéro » en 1880, et qu’en 2000, non seulement elle comptait six millions d’habitants mais elle était aussi devenue une des principales puissances militaires au monde – malgré les attaques constantes dont elle fait l’objet – il y a de quoi être émerveillé.

 

Tim LAHAYE, Ed HINDSON

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